Frédéric Petit (homme politique, 1836-1895)
Frédéric Petit | |
Monument à Frédéric Petit à Amiens. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (9 ans, 2 mois et 20 jours) |
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Réélection | 4 janvier 1891 |
Circonscription | Somme |
Maire d'Amiens | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Fernand Lévecque |
Successeur | Alphonse Decaix-Matifas |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Alphonse Delpech |
Successeur | Alphonse Fiquet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bussy-lès-Daours |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Amiens |
Nationalité | France |
Parti politique | courant : radical-socialiste |
Profession | industriel |
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Frédéric Petit, né le à Bussy-lès-Daours (Somme) et mort le à Amiens est une personnalité politique française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Frédéric Petit est un industriel d'Amiens de conviction républicaine. Lecteur de Proudhon, il s'intéresse aux questions relatives aux coopératives ouvrières de production et de consommation. Devenu franc-maçon en 1864, il crée une loge « La Rénovation » qu'il affilie aux instances parisiennes.
Il devient l'un des chefs de file des républicains de la Somme avec Jules Barni, René Goblet et Alphonse Fiquet et noue des relations avec les républicains de Paris, Charles-Louis Chassin, Émile Acollas, Charles Delescluze.
Il contribue à la création en 1867 d'une section amiénoise de l'Internationale ouvrière[1].
Il est avec Jules Lardière et René Goblet, l'un des fondateurs du journal Le Progrès de la Somme[2].
Il constitue avec René Goblet une liste républicaine aux élections législatives du 8 février 1871. Pendant la Commune de Paris, il est en relation avec le communard Augustin Verdure.
En 1876, il est le trésorier de l'Union républicaine de la Somme, préfiguration d'un parti politique républicain.
Il est membre de la Société linéenne du Nord de la France à sa création et membre de la Ligue de l'enseignement.
Maire républicain d'Amiens de 1880 à 1881 puis, par intérim, de 1884 à 1895. Il fait construire le Lycée de Jeunes filles, une école de filles et vingt six classes nouvelles.
C'est pendant son mandat de maire que Jules Verne est conseiller municipal d'Amiens de 1888 à 1895.
En 1886, il est élu sénateur de la Somme et réélu en 1891 jusqu'à sa mort.
Il est enterré au cimetière de La Madeleine à Amiens à côté de la tombe de Jules Barni.
Hommage posthume
[modifier | modifier le code]- Une rue du centre ville d'Amiens porte son nom.
- Un monument à sa mémoire a été édifié dans la cour d'honneur de la Bibliothèque Louis Aragon d'Amiens, le buste en pierre est d'Albert Roze.
Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Renaud Quillet, La Gauche dans la Somme, 1848-1924, Amiens, 2009, Encrage Édition (ISBN 978 - 2 - 911 576 - 73 - 7)
- « Frédéric Petit (homme politique, 1836-1895) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Amiens - découvrir - Jules Verne, « L'hotel de ville d'Amiens » (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- Renaud Quillet, La Gauche dans la Somme, 1848-1924, Amiens, 2009, Encrage Edition (ISBN 978 - 2 - 911 576 - 73 - 7)
- Daniel Compère, M. Jules Verne conseiller municipal in Cahiers de L'Herne no 25 : Jules Verne, 1974, p. 129.