Aller au contenu

Fenghuang

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

fenghuang
Description de cette image, également commentée ci-après
Sculpture d'un fenghuang au Palais d'Été de Pékin.
Créature
Autres noms hōō, phénix
Groupe Créature légendaire
Sous-groupe Phénix
Proches Oiseau vermillon
Origines
Origines Mythologie chinoise
Région Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau du Japon Japon

Le fenghuang (chinois simplifié : 凤凰 ; chinois traditionnel : 鳳凰 ; pinyin : fènghuáng ; Wade : feng⁴huang² ; cantonais Yale : fung⁶wong⁴) désigné en japonais le nom de hōō (鳳凰?), et traduit dans la littérature européenne sous le nom de phénix, est un oiseau mythique du folklore asiatique.

Description

[modifier | modifier le code]

On dit qu'il est le plus doux et le plus sage des oiseaux. Les mâles sont appelés feng (鳳) et les femelles huang (凰). Cette distinction des sexes est parfois éclipsée pour ne former qu'une seule entité féminine. En effet cet oiseau est souvent associé au dragon (dont il est parfois considéré comme le parent) qui est son pendant masculin.

Il était d'ailleurs l'emblème personnel de l'impératrice (celui de l'empereur étant le dragon), et apparaissait pour annoncer, comme le qilin, la naissance d'un grand philosophe.

Le fenghuang est parfois confondu avec l'oiseau vermillon du Sud ; en fait, le fenghuang est un oiseau vivant sur Terre, tandis que l'oiseau vermillon du Sud est un esprit du zodiaque.

Dans la province de Hubei sous le royaume de Chu (VIIIe siècle av. J.-C.), l'oiseau à neuf têtes était une des premières formes du phœnix.

Dans les dynasties chinoises les plus récentes, le fenghuang est le symbole de l'impératrice, tandis que le dragon est le symbole de l'Empereur. Il n'est donc pas rare de voir cette dualité dans les bâtiments impériaux.

Dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]
  • Le Pokémon aviaire légendaire Ho-Oh en est directement inspiré.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Pierre Diény, « Le Fenghuang et le phénix », Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 5, no 5,‎ , p. 1–13 (lire en ligne)