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Emilio Gabaglio

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Emilio Gabaglio
Emilio Gabaglio en 1970.
Fonction
Secrétaire général
Confédération européenne des syndicats
-
Mathias Hinterscheid (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Mouvement
Distinctions

Emilio Gabaglio, né le à Côme en Lombardie et mort le 7 octobre 2024[1], est un homme politique et syndicaliste chrétien italien.

Membre de l'union catholique, il est le sixième président de l'ACLI, chef de la Confédération italienne des syndicats de travailleurs et secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats de 1991 à 2003.

Emilio Gabaglio, né à Côme en 1937, est le fils d'un commerçant horloger[2].

Après une licence en science économique à l'université catholique de Milan, il devient professeur dans l'enseignement supérieur et conseiller municipal de Côme[3]. Il rejoint les syndicats en 1964.

Il milite dans les Associations chrétiennes des travailleurs italiens (ACLI) et est élu président national de cette organisation en 1969, jusqu'en 1972[4]. Son mandat a sans doute été le plus tourmenté, étant donné qu'il a commencé peu de temps après la rupture de l'ACLI avec la hiérarchie catholique.

Il est administrateur de la maison d’édition de la gauche catholique « COINES » à Rome.

Permanent de la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (CISL) à partir de 1974, il est élu membre de son conseil général et responsable des relations internationales[3]. Il est le délégué travailleur pour l’Italie à la conférence de l'Organisation internationale du travail (OIT).

Il est élu membre du secrétariat national de la CISL en 1983, chargé de la politique régionale et du marché du travail, puis du département d’organisation.

Membre du comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES) depuis 1979, il a été élu secrétaire général de la CES au congrès du Luxembourg en 1991[5] et réélu en 1995 à Bruxelles puis en juin 1999[6] à Helsinki. En 2003, il est remplacé par le britannique John Monks[7].

De 2006 à 2008, il est conseiller du ministre italien du Travail, pour les affaires européennes[3]. Pendant la même période, il est président du comité pour l'emploi de l'Union européenne[8].

Il est aussi membre du comité exécutif du Mouvement européen international, du conseil de l’Académie de droit européen à Trèves et de l'European Policy Centre à Bruxelles.

Il est officier de la Légion d’honneur[9] en France, et commandeur de l’ordre du Mérite de la république de Pologne.

Notes et références

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  1. (it) « È morto Emilio Gabaglio, è stato presidente del Forum Lavoro del Partito Democratico », sur RomaToday (consulté le )
  2. Elisabeth Lambert Abdelgawad (dir.) et Hélène Michel (dir.), « Dictionnaire des acteurs de l'Europe », Bruxelles, Larcier, (consulté le ), p. 540.
  3. a b et c (en) « Emilio Gabaglio, Former General Secretary of the European Trade Union Confederation (ETUC) », sur newpactforeurope.eu (consulté le ).
  4. « La mort de l’italien Emilio Gabaglio, infatigable artisan du syndicalisme européen », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Décès d’Emilio Gabaglio : l’Europe syndicale en deuil - Syndicalisme Hebdo | CFDT », sur L'actualité sociale décryptée par la CFDT - Syndicalisme Hebdo | CFDT, (consulté le )
  6. « Disparition d'Emilio Gabaglio », sur Force Ouvrière, (consulté le )
  7. (fr + en + de + it) Christophe Degryse, avec la collaboration de Pierre Tilly, 1973-2013 : 40 ans d'histoire de la Confédération européenne des syndicats, Bruxelles, ETUI, , 251 p. (ISBN 978-2-87452-303-8, lire en ligne)
  8. « Emilio Gabaglio », sur partitodemocratico.it (consulté le )
  9. « Le gouvernement entend trancher dès lundi le dossier de l'Unedic », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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