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Dominique Zardi

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Dominique Zardi
Description de cette image, également commentée ci-après
Dominique Zardi dans le film "La Rupture" de Claude Chabrol.
Nom de naissance Émile Jean Cohen-Zardi
Naissance
10e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 79 ans)
13e arrondissement de Paris
Profession Acteur, journaliste, écrivain, parolier

Émile Jean Cohen-Zardi, dit Dominique Zardi, est un acteur, journaliste, écrivain et parolier français, né le dans le 10e arrondissement de Paris[1], et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[2],[3].

Apparaissant dans plus de 600 films, Dominique Zardi fut le roi des « troisièmes couteaux » (rôles très mineurs). Seul ou en duo avec son éternel comparse Henri Attal, il fut l'acteur fétiche de Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky et Pierre Granier-Deferre.

Le plus souvent, dans les films, il est très difficilement repérable par les cinéphiles, et il pouvait par exemple être caché dans une foule, ou parmi les passagers d'une rame de métro. Ses rôles vont de la figuration, à de très rares seconds rôles. Son nom est crédité aux génériques de quelque 309 films. Dans plus de 300 autres, son nom n'est pas mentionné. Il a également participé à des films étrangers.

Son rêve était d'avoir au moins une fois un premier rôle, qu'importe si le film était bon ou mauvais, mais celui-ci n'arrivera jamais. Néanmoins, en 1996, il tient le personnage principal du film Jour de pêche, court-métrage « professionnel » puisque financé et produit, et dont la réalisation fut attribuée au jeune réalisateur Brice Ansel.

Dominique Zardi était aussi écrivain, auteur d'une dizaine de romans. Son livre de souvenirs, Le Comédien fétiche du cinéma, paraît aux éditions Dualpha en , réédité aux Éditions Alphée - Jean-Paul Bertrand en 2009.

Il a aussi composé des chansons, notamment pour les films de Claude Chabrol.

Sa filmographie est vertigineuse, et ses rôles l'ont fait côtoyer les plus grands. Parmi eux, Louis de Funès, Bourvil, Jean Gabin, Jean Marais, Pierre Mondy, Michel Galabru, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Brigitte Bardot pour ne citer qu'eux.

Journaliste, il fut directeur de la revue des sports et des spectacles Euro Boxe Show.

Il meurt d'un cancer le dans le 13e arrondissement de Paris[2],[3]. Ses obsèques ont eu lieu au cimetière du Père Lachaise, où il est incinéré[2].

Dominique Zardi est également le cousin de Hubert Jaoui, père de la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui ainsi que de Gérard Cohen-Zardi, fondateur du mouvement Evariste Galois. François Cohen-Zardi (père de Dominique), Ninette Cohen-Zardi (mère de Hubert Jaoui et épouse de Joseph Jaoui) et Charles Cohen-Zardi (père de Gérard) étaient frères et sœur au sein d'une famille de huit enfants.

Lors d'une conférence de presse, une monteuse de cinéma a demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Henri Attal et Dominique Zardi. Le réalisateur lui répondit[4] :

« Vous savez, dans le gigot, ce qui est bon, c'est pas la viande, c'est les pointes d'ail. C'est pas moi qui dis ça, c'est Raimu. »

Filmographie complète

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Les années 1940

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Les années 1950

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Les années 1960

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Les années 1970

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Les années 1980

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Les années 1990

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Les années 2000

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Télévision

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Publications

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Notes et références

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  1. Notice sur Les Gens du cinéma
  2. a b et c AFP, « Mort de l'acteur Dominique Zardi », sur Le Figaro,
  3. a et b Insee, « Acte de décès de Émile Jean Cohen-Zardi », sur MatchID
  4. Ces propos ont été relatés lors du générique du supplément du DVD de Fantômas d'André Hunebelle par Dominique Zardi lui-même

Liens externes

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