Djupedalia
Djupedalia engeri
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Sauropsida |
Super-ordre | † Sauropterygia |
Ordre | † Plesiosauria |
Super-famille | † Plesiosauroidea |
Famille | † Cryptoclididae |
Djupedalia est un genre fossile de plésiosaures de la super-famille des Plesiosauroidea et de la famille des Cryptoclididae. Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre est resté monotypique et la seule espèce est l'espèce type Djupedalia engeri.
Historique
[modifier | modifier le code]Le genre Djupedalia et l'espèce Djupedalia engeri sont décrits en 2012 par les paléontologues, norvégien, américain et norvégien respectivement, Espen M. Knutsen (d) (1980-), Patrick S. Druckenmiller (d) et Jørn H. Hurum (d) (1967-)[1],[2],[3].
Fossiles
[modifier | modifier le code]Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre Djupedalia a une seule collection référencée de fossiles. Cette collection est du Tithonien du Jurassique supérieur, c'est-à-dire datent de 152,1 à 145 Ma avant notre ère[2],[3].
Répartition
[modifier | modifier le code]Cette collection de fossiles est découverte au Spitzberg en Norvège[2].
Famille
[modifier | modifier le code]Ce genre Djupedalia appartient à la famille des Cryptoclididae, confirmé en 2014 par les paléontologues Roger B. J. Benson (d) et Patrick S. Druckenmiller (d)[4],[2].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Il doit son nom de genre à Øystein Djupedal, l'ancien ministre de l'Éducation et de la Recherche de 2005 à 2007 qui a contribué à financer les fouilles fossiles avec un budget de 1,2 million de couronnes norvégiennes[5].
L'épithète spécifique, engeri, rend hommage à Oyvind Enger, un bénévole qui a participé aux fouilles.
Description
[modifier | modifier le code]Cet animal est connu grâce à un fossile incomplet appartenant probablement à un spécimen juvénile, étant donné le faible degré d'ossification du squelette. Djupedalia était un grand plésiosaure, mesurant probablement plus de 6 mètres de long ; l'apparence était très similaire à celle d'autres plésiosaures à long cou tels que Kimmerosaurus et Muraenosaurus, trouvés dans les strates du Jurassique moyen et supérieur en Angleterre. Certaines caractéristiques le distinguaient cependant des formes similaires, notamment la morphologie et les proportions des centres vertébraux cervicaux, les épines neurales dorsales extrêmement courtes et les fémurs plus longs que les humérus.
Décrit pour la première fois en 2012, Djupedalia est connu à partir d'un fossile incomplet trouvé dans la région de Janusfjellet au Spitzberg (Svalbard) en Norvège. Il est considéré comme un représentant des cryptoclididés, un groupe de plésiosaures dotés d'un long cou, d'une petite tête et de petites dents fines. Le crâne devait être assez similaire à celui du Kimmerosaurus, tandis que la forme des centres vertébraux cervicaux vus de face rappelait celle des centres de Picrocleidus, une petite forme du Jurassique moyen anglais ; les mêmes centres, vus latéralement, étaient plutôt similaires à ceux d'autres plésiosaures du Jurassique anglais tels que Tricleidus, Colymbosaurus et Cryptoclidus. Djupedalia présente des similitudes notables avec l'espèce Colymbosaurus svalbardensis, trouvée dans la même localité, mais les pattes postérieures étaient très différentes et il est peu probable qu'il représente un individu juvénile de la même espèce. D'autres caractéristiques de la morphologie des pattes et des vertèbres distinguent Djupedalia du Spitrasaurus, un autre cryptoclidide possible trouvé au Spitzberg. Ces deux genres, selon l'étude de 2012, pourraient appartenir à un clade proche de l'origine des élasmosaures, un groupe de plésiosaures au très long cou typique du Crétacé.
Classification
[modifier | modifier le code]Ci-dessous, le cladogramme des Cryptoclididae basé d'après Roberts et al. (2020)[6] :
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [2013] (en) R. B. J. Benson et P. S. Druckenmiller, « Faunal turnover of marine tetrapods during the Jurassic-Cretaceous transition », Biological Reviews, vol. 89, no 1, , p. 1–23 (PMID 23581455, DOI 10.1111/brv.12038, S2CID 19710180).
Publication originale
[modifier | modifier le code]- [2012] (en) E. M. Knutsen, P. S. Druckenmiller et J. H. Hurum, « A new plesiosauroid (Reptilia: Sauropterygia) from the Agardhfjellet Formation (Middle Volgian) of central Spitsbergen, Norway », Norwegian Journal of Geology, vol. 92, nos 2-3, , p. 213-234 (ISSN 0029-196X, lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références taxonomiques
[modifier | modifier le code]- genre
- (en) Référence Paleobiology Database : †Djupedalia Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le ).
- espèce
- (en) Référence Paleobiology Database : †Djupedalia engeri Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- Knutsen, Druckenmiller et Hurum 2012, p. 187-212.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Djupedalia Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le ).
- (en) Référence Paleobiology Database : †Djupedalia engeri Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le ).
- Benson et Druckenmiller 2013, p. 1-23.
- Geir Barstein, « «Monsterøgle» oppkalt etter Øystein Djupedal » [« "Monster Lizard" Named After Øystein Djupedal »], Dagbladet, (lire en ligne [archive du ] )
- (en) Aubrey J. Roberts, Patrick S. Druckenmiller, Benoit Cordonnier, Lene L. Delsett et J. H. Hurum, « A new plesiosaurian from the Jurassic–Cretaceous transitional interval of the Slottsmøya Member (Volgian), with insights into the cranial anatomy of cryptoclidids using computed tomography », PeerJ, vol. 8, , e8652 (PMID 32266112, PMCID 7120097, DOI 10.7717/peerj.8652 )