Discussion:Massif des Maures
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Commentaire rapatrié du corps de l'article
[modifier le code]Peut-on utiliser l'adverbe probablement dans une définition ? On sait ou on ne sait pas ! Et quand on ne sait pas il vaut mieux s'abstenir. Le massif des Maures fait absolument référence à la présence sarrazine, dans la mesure où on utilise le nom Maures précédé de la préposition "des" qui indique l'appartenance, comme "la voiture des voisins" indique que l'auto appartient aux voisins. Si la couleur minérale du massif était à l'origine de son nom, on aurait utilisé un adjectif qualificatif comme noir, sombre...ou mauresque. Or il n'en est rien.
Manque de sources spécialisées
[modifier le code]J'ai supprimé les soi-disants toponymes sarrazins. Tout celà n'est pas bien sérieux, on est proche du goropisme. En effet, aucun toponymiste (Ernest Nègre, Albert Dauzat, etc.) n'a analysé linguistiquement sur la base d'un corpus de formes anciennes ces toponymes et déclaré qu'ils étaient arabes. Indépendemment de toute méthodologie (analyse phonétique d'un corpus de formes anciennes), cette hypothèse est totalement invraisemblable, tout comme celle qui fait venir d'autres toponymes régionaux des Vikings. Il est évident que des envahisseurs de passage ne laissent aucun nom de lieu dans un langage inaudible aux autochtones qui ont déjà leur propre dénomination des lieux. Pour imposer une nouvelle langue de superstrat, donc des toponymes, il faut une colonisation massive et des liens continus avec le monde d'où est issu cette langue (voir le latin et le grec), comme ça a été le cas avec l'Espagne sarrazine. Rien de tel en Provence. De plus, une langue de superstrat aussi récent aurait dû laisser de nombreux toponymes. Par conséquent, il n'y en a aucun. C'est évident. Il est bien possible que Almanarre vienne de l'arabe, mais il s'agit vraisemblablement d'un emprunt linguistique du provençal à l'arabe, car en important une technologie ou un objet, on importe souvent aussi le mot qui ne préexiste pas dans la langue (cf. les mots d'origine arabe dans le français). C. Cottereau (d) 6 juillet 2011 à 00:02 (CEST)
Déplacement d'un paragraphe historique sans rapport avec l'étymologie
[modifier le code]En effet, après avoir pris la péninsule Ibérique en 711 les armées Arabes se sont emparés de Narbonne en 719 de notre ère, capitale de la dernière province Wisigothique, s'ensuivirent Agde, Béziers et Nîmes. Ayant buté devant les défenses de Toulouse les arabes prirent cependant Carcassonne en 725[1]. Ainsi depuis leur province Narbonnaise ces derniers lancent plusieurs raids vers le nord de la Gaule, remontant la vallée de la Rhône ils mènent des excursions jusqu'en Bourgogne. A l'ouest l'armée de l’Émir Andalou Abderrahmane parvient a Poitiers en 732, ou ils furent finalement défait par Charles Martel. Et ce n'est qu'en 759 que Pépin le Bref, roi des Francs, prend Narbonne aux Arabes et conquière la Septimanie. En 793, une nouvelle expédition Arabe échoue devant Carcassonne. Mais en 890 les Maures parviennent a mettre pied sur le rivage provençal, prés de Saint Tropez. Pendant huit décennies un contingent dépendant du Khalifat de Cordoue occupe une place forte sur le territoire de l'actuel commune de Garde-Freinet, d’où ils mènent plusieurs razzias contre les villes de provinces. Finalement, en 972, les vicomtes de Marseille parviennent à déloger les Sarrasins définitivement du future territoire Français.C. Cottereau (d) 31 août 2012 à 18:16 (CEST)
- Boris Thiolay, Des Sarrasins aux émigrés, 2012, L'Express Dossier Special