Daphné Patakia
Naissance | |
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Nom de naissance |
Δάφνη Ιωακειμίδου-Πατακιά Daphne Ioakimidou-Patakia |
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Films notables |
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Daphné Patakia (grec moderne : Δάφνη Πατακιά), née le à Bruxelles en Belgique, est une actrice belgo-grecque[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Daphné Patakia grandit à Bruxelles en Belgique, de parents grecs, puis fait ses études de comédienne au Théâtre national de Grèce d'Athènes dont elle est diplômée en 2013. Elle joue alors dans plusieurs films grecs avant d'orienter sa carrière vers l'international en s'installant à Paris[2].
Elle prend comme nom de scène Patakia, le nom de son grand-père maternel, estimant que son nom de famille (Ioakimidou) « était vraiment trop compliqué à prononcer à l’étranger »[3].
En 2017, elle tient, aux côtés de Maryne Cayon, le rôle-titre du film Djam de Tony Gatlif[4],[5],[6].
En 2021, elle est l'affiche de Benedetta de Paul Verhoeven dans lequel elle donne la réplique à sa compatriote Virginie Efira ainsi qu'à Charlotte Rampling et Lambert Wilson. La même année, elle obtient un des rôles principaux de la série française OVNI(s), et accède à une certaine notoriété[7],[8].
Engagement
[modifier | modifier le code]Avec les actrices Suzy Bemba, Ariane Labed et Zita Hanrot, elle co-fonde L'Association des Acteurices (ADA)[9] visant à « protéger le métier d'acteur, actrice, comédien et comédienne ; défendre et améliorer les conditions artistiques, techniques, déontologiques et défendre l'intégrité physique et morale dans lesquelles il/elles [sic] exercent leurs compétences ». L'association se réclame des travaux d'Iris Brey sur les représentations à l'écran et promeut notamment le recours aux coordinateurs d'intimité sur les tournages[10],[3].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 2015 : Akryliko (court métrage) de Nikos Pastras : Myrto
- 2015 : Interruption de Yorgos Zois : fille de la troupe
- 2015 : L'Éveil du printemps (Το ξύπνημα της άνοιξης) de Constantínos Giánnaris : Ioanna
- 2016 : 3000 (court métrage) d'Antonis Tsonis : Daphné
- 2016 : Nima d'Alexandros Voulgaris : la fille muette en roller
- 2017 : Rattrapage de Tristan Séguéla : Mélanie
- 2017 : Djam de Tony Gatlif : Djam
- 2017 : Glister (court métrage) de Vincent Tricon : Lucica
- 2018 : Mes provinciales de Jean-Paul Civeyrac : invitée à la soirée
- 2019 : Meltem de Basile Doganis : Elena
- 2019 : Nimic (court métrage) de Yórgos Lánthimos : Mimic
- 2019 : Winona d'Alexander Voulgaris : Eiko
- 2021 : Benedetta de Paul Verhoeven : Bartolomea
- 2021 : Les Cinq Diables de Léa Mysius : Nadine
- 2023 : Sur la branche de Marie Garel-Weiss : Mimi
- 2023 : Tout le monde m'appelle Mike de Guillaume Bonnier : Isotta
Télévision
[modifier | modifier le code]- 2018 : Versailles (série télévisée) : Éléonore d'Autriche
- 2020 : Paris-Brest (téléfilm) de Philippe Lioret : Élise
- 2021- : OVNI(s) (série télévisée) d'Antony Cordier : Véra Clouseau
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Berlinale 2016 : Shooting Stars pour L'Éveil du printemps
- César 2018 : présélection « Révélation » pour le César du meilleur espoir féminin pour Djam
- Magritte 2022 : nomination comme Meilleur espoir féminin pour Benedetta
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Daphné Patakia » (fiche bio), sur Allociné.
- (en) « Who is Daphne Patakia, European Shooting Star », cinepivates.com, 23 février 2016.
- « Daphné Patakia, actrice : « Les rôles féminins sont moins stéréotypés » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Tony Gatlif : filmer l'exil tout "en pudeur" », RTBF, .
- Sophie Joubert, « Deux filles sans toit ni loi sur la route des migrants », L'Humanité, 9 août 2017.
- Corinne Renou-Nativel, « Le chant des exilés », La Croix, 9 août 2017.
- Quentin Girard, « Daphné Patakia, l’odyssée de l’espace », sur Libération (consulté le )
- « «Ovni(s)» sur Canal+ : Daphné Patakia, la tête dans les étoiles », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « L'ASSOCIATION DES ACTEURICES (L'ADA) », sur www.net1901.org (consulté le )
- Charlotte Daubet, « Zita Hanrot : « Lorsque tu te déshabilles devant une caméra, ce n’est pas le public qui a le pouvoir, c’est toi. » », sur Le Prescripteur, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :