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Coucouron

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Coucouron
Coucouron
Le village de Coucouron.
Blason de Coucouron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Genest
2020-2026
Code postal 07470
Code commune 07071
Démographie
Population
municipale
775 hab. (2021 en évolution de −6,4 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 16″ nord, 3° 58′ 19″ est
Altitude Min. 958 m
Max. 1 313 m
Superficie 23,89 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Coucouron
Géolocalisation sur la carte : France
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Coucouron
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Coucouron
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Coucouron
Liens
Site web coucouron.fr

Coucouron est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Coucouronnais.

Géographie

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Localisation

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Situé sur le plateau ardéchois à 1 165 mètres d'altitude, Coucouron se place aux confins de trois départements : Ardèche, Haute-Loire et Lozère, et également de deux régions : Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

Les hameaux de la commune sont : Montmoulard, Le moulin de blanc, Chabannes, Ville verte, Montplaisir, Roudigon, Montlaur ou Montlor (éponyme d'une grande famille féodale ; dont un château de ce nom à Mayres), Olpilleres, Espinassac, Le Bouchet, Fredmeysous, Mallevieille et Le Cher.

Hydrographie

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La rivière La Mejanne traverse la commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Coucouron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,9 %), forêts (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Depuis 1990, la localité connaît une évolution importante, marquée par la stabilisation de la population municipale. Les nombreuses résidences secondaires sont, avec la baisse généralisée du temps de travail, de plus en plus occupées dans l’année.

Le nom de Coucouron tient son origine de cuc (« pointu ») et de ron (« colline »).

La racine indo-européenne *kur- ou * kul- (u est prononcé ou) signifiant sommet, colline (le mot colline est un dérivé de cette racine) est redoublée pour exprimer qu' il s' agit d' une colline importante, ce qui aboutit a *kukur ou *kukul, et elle est renforcée par le suffixe -on du latin -ONE qui a une valeur affective augmentative ou diminutive. On aboutit ainsi à Coucouron prononcé Coucourou en occitan local et non Coucouron. On trouve ailleurs de nombreux exemples de ce redoublement expressif : Coucoulude (rocher d' escalade de Loubaresse), Cocurès en Lozère , Concoules dans le Gard, le grand Cocor près de Val-d-Isère.

Il se peut aussi qu' on ait affaire à une association de deux racines au lieu d' un redoublement expressif. La première racine indo-européenne *kuk- signifiant : haut, gros, hauteur, grosseur, s' associant avec la racine *kur-/ *kul- évoquée précédemment. Le suffixe -on provenant du latin -ONE s' ajoutant à cette composition. La racine indo-européenne *kuk- / *keuk- est très largement représentée dans les langues indo-européennes. Elle aboutit par exemple à l' allemand hoch (haut), ou Hügel (colline) ; kaukas (Bosse) kaukaras (colline) en lituanien, pour n' en rester que là...

Le parler ardéchois de Coucouron a conservé le mot ron pour désigner une colline ou petite montagne. Exemple : ron de Montmoulard.

Ce mot qui désigne un rocher est bien prononcé ron et non pas rou comme pour Coucouron qui en occitan local se dit Coucourou. Ce « ron » correspond à la pronciation locale de l' occitan ranc (rocher) qui se retrouve dans l' occitan rancàs : gros rocher et dans les noms de famille Ranc.

Le village de Coucouron existe depuis plus de 700 ans. Peuplé à son apogée de 1 472 habitants, Coucouron en compte aujourd'hui 789 (en 2021).

En 1801, Mezeyrac est séparé de Coucouron, rattaché à Mazan pour former la commune de Mazan-et-Mezeyrac.

Sans ressources hydriques, le village est approvisionné par camion-citerne depuis juillet 2022 à hauteur de 60 000 litres d'eau par jour[12],[13].

Politique et administration

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Mairie de Coucouron
Mairie de Coucouron.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Léon Reynaud Conservateur Négociant
Gaston Cornut DVD Notaire
Joseph Bonhomme RI puis UDF Commerçant
Conseiller général du canton de Coucouron (1970-1988)

(démission)
Jacques Genest RPR
puis UMP puis LR
Percepteur
Conseiller général du canton de Coucouron (1988-2004 puis 2008-2015)
Sénateur (2014-2020)
Pascal Courtial LR Agriculteur
En cours
(au [14])
Jacques Genest LR Percepteur en retraite

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

En 2021, la commune comptait 775 habitants[Note 1], en ��volution de −6,4 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7129271 0911 0311 0451 0301 0721 1261 145
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1441 1951 2351 2361 3041 3181 2711 3051 472
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3901 3531 4021 2151 0361 007993883811
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
808751710671705713815848809
2021 - - - - - - - -
775--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • La fête de la Maôche, le dernier samedi du mois d'octobre.
  • Le festival du champignon.
  • Raid blanc et la Coucouburle.
  • Fête votive de trois jours lors du second week-end d'Août avec bals le vendredi, samedi et dimanche.
  • Grand marché tous les mercredis d'été.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le [19] et la petite chapelle toute simple, de style roman, datant du XIe siècle, située en face, qu'on appelle la « Chapelette » ou encore « Notre-Dame-des-Pitiés », classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1939.

Spécialités culinaires

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  • La maôche, panse de cochon farcie à la pomme de terre et aux choux, cuite très longtemps à l'eau ;
  • le coucouron (fromage) fourme de lait de vache persillée de bleu. La laiterie de Coucouron le produit, ainsi que d'autres types de fromages.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Coucouron Blason
D’or au lion couronné de vair.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Coucouron et Issanlas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. FR3 secheresse 60000 litres d'eau par jour.
  13. Le Monde-Un village Ardéchois sans eau potable.
  14. Liste des maires de l'Ardèche(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Notice no PA00116694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.