Cotton gin
Le cotton gin, inventé en 1793 en Géorgie par l'Américain Éli Whitney, est une machine égreneuse, pour séparer la graine du coton de sa fibre.
La machine, précédée par l'invention en 1778[1] du roller gin[2] par Kinsey Burden[3], planteur de coton en Caroline du Sud[4], permettait de simplifier un travail exigeant alors beaucoup de main-d’œuvre et réalisé manuellement par les esclaves américains[5]. C'est une invention très importante dans l'histoire de la culture du coton, pour laquelle Eli Whitney a reçu un brevet daté du .
Un autre inventeur, Hodgen Holmes, un ancien aide mécanicien d'Eli Whitney, apporta en 1796 à la machine de Whitney un perfectionnement d'importance. En remplaçant les crochets des cylindres par des scies, il limita le taux de déchets. Sa machine remplaçait le tambour à pointe par une série de scies circulaires montées sur un cylindre, espacées régulièrement.
Selon Matilda Gage, la conceptrice principale du cotton gin est Catherine Littlefield Greene, bien que l'histoire ne lui la reconnaisse pas et donne le crédit à Eli Whitney[6].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Karen Gerhardt Britton et Karen Gerhardt Britton Fort, Bale O' Cotton : The Mechanical Art of Cotton Ginning, , 138 p. (ISBN 978-0-89096-510-8, lire en ligne), p. 10.
- (en) « Bale o' cotton: the mechanical art of cotton ginning », par Karen Gerhardt Britton, page 10.
- (en) « The History of Beaufort County, South Carolina: 1514-1861 », par Lawrence Sanders Rowland, Alexander Moore, George C. Rogers.
- (en) Lawrence Sanders Rowland, Alexander Moore et George C. Rogers, The History of Beaufort County, South Carolina : 1514-1861, , 521 p. (ISBN 978-1-57003-090-1, lire en ligne), p. 278.
- Claude Fohlen, Histoire de l’esclavage aux États-Unis, Perrin, 2007, p. 136.
- (en) Gage, Matilda. « Woman as Inventor. » The North American Review, Volume 136, Issue 318, .