Cliponville
Cliponville | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CA Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Lemesle 2020-2026 |
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Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cliponvillais, Cliponvillaises | ||||
Population municipale |
252 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 37″ nord, 0° 39′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 141 m |
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Superficie | 7,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Cliponville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]-
Carte de la commune.
-
Entrée de Cliponville.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cliponville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), prairies (4,4 %), forêts (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes In Cliponuilla au XIe siècle; Apud Clipunvillam entre 1177 et 1189; de Cliponvilla fin XIIe siècle; In Cliponvilla en 1198; In ecclesia de Clipouvilla fin XIIe siècle ; Clipouvilla en 1321[13]; Cliponvilla vers 1240 ; Clipouville en 1319; Paroisse de Clyponville en 1314[14]; Paroisse Saint Martin de Cliponville 1321[15]; Paroisse Saint Martin de Clipponville en 1537 ; Notre Dame des Devises à Cliponville en 1314 ; Cliponville en 1431 (Longnon); Capella sancti Nicolai de Cliponvilla en 1456[16]; chapelle Saint Nicolas de Cliponville en 1463, en 1465 ; Ecclesia parrochia Sancti Martini de Clipponvilla en 1551 ; Fief de Cliponville en 1431 ; paroisse de Cliponville en 1427[17]; Paroisse de Cliponville en 1503 ; Cliponville en 1505 et 1668 ; Fief de Cliponville entre 1684, 1713[18] et 1714[19] ; Cliponville en 1715 (Frémont), en 1757 (Cassini)[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les deux hameaux du village, la Chaussée Saint-Pierre et la Chaussée d'Ancourteville rappellent l'ancienneté de la voie gallo-romaine qui mène de Lillebonne à Dieppe.
Au Moyen Âge, le fief seigneurial est nommé « les Bordes ». Il dépend de la baronnie de Cleuville.
À la révolution française, la chapelle Saint-Nicolas et la chapelle des Devises, fondées par les sires de Normanville, sont complètement détruites.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 252 habitants[Note 1], en évolution de −7,01 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
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École.
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École.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin. Le portail, le chœur et ses voûtes sont du XIIe siècle. La pyramide en pierre du clocher (XVIIe) repose sur une tour plus ancienne. Les arcades des fenêtres du chœur ont été retaillées en 1691 (consternation de l'abbé Cochet !). La nef a été refaite au début du XVIIe et au XVIIIe siècle. La famille de Boishébert fait construire un oratoire seigneurial, en 1750. Les audiences de la justice archiépiscopale se tenaient sous le porche en colombage de l'église (deux anciennes inscriptions subsistent). Maitre-autel et grand retable ont été offerts par le cardinal de la Rochefoucauld en 1767 (toile du retable : la Pentecôte , copie d'un tableau de Le Brun). Les stalles sont du XVIIIe et la poutre de gloire est du XVIe. Piscine à double cuvette typique du XIIe siècle. Trois statues anciennes en bois peint dans le chœur, dont celle de saint Meen du XVIe. Chaire en chêne, classée, donnée par l'abbé Dupré, curé, en 1691. Pierre obituaire du XVIe. Plusieurs statues dans la nef du XVe, XVIe, XVIIe dont celle de saint Louis qui a la tête d'Henri IV.
- Monument aux morts.
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Église Saint-Martin.
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Statue de saint Martin.
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Vitrail de saint Martin.
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Bannière de procession de saint Martin.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Charles Le Bègue de Germiny (1799-1871), député, sénateur, préfet puis banquier y est né.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Cliponville et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cliponville ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 7 p. 244, 145.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, G 1624.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G Arch.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 1624, G. 4.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen.
- Archives de Seine-Maritime II B 413.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, E lds. Le Cornier.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 245.
- Sébastien Duchesne, « Portraits de Jean François Lemesle Maire de Cliponville, Président du syndicat des maires ruraux de France », Hans Lucas Grand Ouest (consulté le ).
- « Municipales 2020. Jean-François Lemesle brigue un deuxième mandat à Cliponville : Le maire sortant se présente avec une équipe soudée, au service d’une vie rurale solidaire et fondée sur un développement raisonné et harmonieux », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.