Aller au contenu

Chenebier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chenebier
Chenebier
Vue générale.
Blason de Chenebier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Francis Abry
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70149
Démographie
Gentilé Chenaillot
Population
municipale
697 hab. (2021 en évolution de −1,27 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 32″ nord, 6° 43′ 10″ est
Altitude Min. 346 m
Max. 472 m
Superficie 9,05 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chenebier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chenebier
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Voir sur la carte topographique de la Haute-Saône
Chenebier
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Chenebier
Liens
Site web chenebier.fr

Chenebier est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien occupe une faible partie du territoire communal, recouvert par un Permien épais[1]. Son sous-sol comporte également du schiste ardoiser, du gypse et du minerai de fer[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 311 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Chenebier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), prairies (9 %), eaux continentales[Note 3] (8,5 %), zones urbanisées (5,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le combat de Chenebier (1871).

En 1768, des recherches sont lancés par le prince de Montbéliard pour repérer de la houille, puis par les villageois au début du XIXe siècle, plusieurs veines sont découvertes mais restent inexploitées car trop faibles. Une couche de deux mètres d'anthracite est découverte en 1830, mais n'est pas exploitée[2],[15].

Le village est marqué par les combats de la bataille de la Lizaine qui s'est déroulée pendant la guerre franco-prussienne, en 1871.

La commune a reçu la croix de guerre 1939-1945 à l'issue de la Seconde Guerre mondiale[16].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Champey fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-2[17].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie-école.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 1995 Henri Croissant    
1995 2014[18] Lionel Henisse    
mars 2014[19] mai 2020 Marie-Odile Nowinski   Vice-présidente de la CC du Pays d'Héricourt (2014 → )
mai 2020[20] En cours
(au 29 mai 2020)
Francis Abry    

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune de Chenebier comptait 697 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
425478485532725727769775764
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
637664672627617566596545472
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
455444418368321321283305340
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
339367418548641695685728697
2021 - - - - - - - -
697--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé à Trévenans, dans le sud du Territoire de Belfort (département voisin)[23],[24].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Temple protestant.
Hommage aux fusillés.
  • Le temple protestant.
  • L'église catholique de l'Assomption.
  • Des fontaines et lavoirs.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Chenebier Blason
Taillé d'or à trois demi-ramures de sable rangées en pal, et du premier à la lettre capitale T du second ; à la bande de gueules chargée de trois feuilles de chêne du premier brochant sur le tout.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Montbéliard : carte géologique », sur ac-besancon.fr.
  2. a et b L. Suchaux, La Haute-Saône : dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département, (lire en ligne).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Chenebier et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chenebier ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 4 : Le puits d'Éboulet, Association des amis du musée de la mine, (présentation en ligne), p. 39-40.
  16. « Communes de Haute-Saône ayant reçu la croix de guerre 1939-1945 ».
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chenebier », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  18. « Chenebier - Municipales : Marie-Odile Nowinski présente sa liste », L'Est républicain,‎ .
  19. « Chenebier : Madame la maire est élue », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  20. « Francis Abry nouveau maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  24. Site officiel de l'HNFC.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :