Chapelle Sainte-Croix de Lyon
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La chapelle Sainte-Croix ou chapelle des Missionnaires de Notre-Dame est un édifice de style byzantin situé dans le 6e arrondissement de Lyon. Élevé à la mémoire des victimes du siège de Lyon de 1793, elle appartient à la Commission du Monument Religieux des Brotteaux, une association loi de 1901.
Histoire
[modifier | modifier le code]Deux monuments ont précédé cette chapelle : le premier était un cénotaphe terminé en mai 1795 et incendié en janvier 1796, le second édifié en 1819 sous le vocable de Sainte Croix a dû être détruit lors de l'aménagement du quartier[1].
Jean-Jacques Coindre, maire temporaire de la ville, demande un monument commémoratif à C.F. Boulard. Ce dernier propose une pyramide surmontée d'un clocher et d'une croix. Mais ils sont tous deux guillotinés en novembre 1793. C'est Claude Cochet qui construit un monument similaire en 1819[2].
La chapelle dessinée par Paul Pascalon est construite entre 1898 et 1901, puis bénie le 2 août 1906 sous le vocable de Sainte Croix. Gardée par les Pères Capucins depuis l'origine, elle est transmise en mai 1979 à la Famille Missionnaire de Notre-Dame.
Description
[modifier | modifier le code]Sa crypte contient un ossuaire de victimes des guerres de la Révolution française des années 1793 et 1794 qui se visite sur rendez-vous. Sur le mur de la chapelle à gauche figure une impressionnante liste de noms des victimes de la Terreur à Lyon suppliciées ou guillotinées, avec parfois leurs métiers, titres ou états.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « La chapelle de la Croix glorieuse, en mémoire du martyre des Lyonnais », sur Aletia, (consulté le )
- ↑ Burdy 2014, p. 2.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le monument religieux des Brotteaux, t. I : Historique de la commission ; Liste des victimes du siège de Lyon, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, coll. « Bicentenaire de la Révolution française », .
- Jean Burdy, « Un monument expiatoire aux victimes du 29 mai 1793, proposition de l'architecte C. F. Boulard », Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon, no 6043, , p. 2. .
- Gérard Bruyère, « Des monuments aux victimes du siège de Lyon et de quelques autres pyramides », Amplepuis et sa région, Union des sociétés historiques du Rhône, actes des Journées d'études, vol. X, , p. 87-117 (lire en ligne )
- Paul Chopelin, « Le premier monument des Brotteaux et sa destruction. L'impossible commémoration des victimes du siège de Lyon (1795-1814) », Rive gauche, no 188, , p. 5-14.