Buddingtonite
Buddingtonite Catégorie IX : silicates[1] | |
Général | |
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Classe de Strunz | 9.FA.30
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Classe de Dana | 76.01.02.01
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Formule chimique | NH4AlSi3O8 |
Identification | |
Couleur | Incolore |
Système cristallin | Monoclinique |
Réseau de Bravais | a = 8,57 Å, b = 13,03 Å, c = 7,18 Å ; β = 112,73° ; Z = 4 |
Classe cristalline et groupe d'espace | Prismatique (2) ou sphénoïdal (2/m) C2/m (no. 12) |
Clivage | Bon sur {001}, distinct sur {010} |
Habitus | Masses compactes remplaçant le plagioclase comme pseudomorphes |
Éclat | Vitreux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,530 nβ = 1,531 nγ = 1,534 |
Biréfringence | Biaxe (+) ; δ = 0,004 |
Angle 2V | 60° (calculé) |
Transparence | Transparent à translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 2,32 |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La buddingtonite, ainsi nommée en l'honneur du pétrologue américain Arthur Francis Buddington (en), est un silicate d'ammonium de formule chimique NH4AlSi3O8 (anhydre[2],[3]) ou NH4AlSi3O8 ∙ 0,5 H2O (hydraté[4]). Ce minéral de la famille des tectosilicates (sous-famille des feldspaths) cristallise dans le système monoclinique. Sa structure est analogue à celle de la sanidine de haute température KAlSi3O8. Ses cristaux sont incolores à blancs, avec un éclat vitreux. La buddingtonite a une dureté de 5,5 et une densité de 2,32.
La buddingtonite se forme dans les zones hydrothermales par altération de feldspaths primaires. C'est un indicateur d'une possible présence d'or et argent car ces éléments peuvent être concentrés par les processus hydrothermaux.
La buddingtonite a été découverte en 1964 dans la mine de Sulfur Bank près de Clear Lake (Comté de Lake, Californie)[5], à l'extrémité nord de la zone géothermique The Geysers. On en trouve aussi aux environs de Tonopah (Nevada)[6] et dans des zones hydrothermales de Nouvelle-Zélande[7] et du Japon. La présence de buddingtonite a également été signalée dans la formation sédimentaire Phosphoria dans l'Idaho[8], le Dakota du Sud[9], le Wyoming et le Montana, ainsi que dans les schistes bitumineux proches de Proserpine (Queensland, Australie)[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « buddingtonite » (voir la liste des auteurs).
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Handbook of Mineralogy
- Mindat.org
- Webmineral data
- (en) Erd RC, White DE, Fahey JJ, Lee DE, « Buddingtonite, an ammonium feldspar with zeolitic water », American Mineralogist, vol. 49, nos 7–8, , p. 831–50.
- (en) Felzer B, Hauff P, Goetz AFH, « Quantitative reflectance spectroscopy of buddingtonite from the Cuprite mining district, Nevada », Journal of Geophysical Research, vol. 99, no B2, , p. 2887–95 (DOI 10.1029/93JB02975, Bibcode 1994JGR....99.2887F).
- (en) Yang K, Browne PRL, Huntington JF, Walshe JL, « Characterizing the hydrothermal alteration of the Broadlands-Ohaaki geothermal system, New Zealand, using short-wave infrared spectroscopy », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 106, , p. 53–65 (DOI 10.1016/S0377-0273(00)00264-X, Bibcode 2001JVGR..106...53Y).
- (en) Gulbrandsen RA, « Buddingtonite, ammonium feldspar, in the Phosphoria Formation, southeastern Idaho », USGS Journal of Research, vol. 2, no 6, , p. 693–7.
- (en) Solomon GC, Rossman GR, « NH4<super>+</super> in pegmatitic feldspars from the southern Black Hills, South Dakota », American Mineralogist, vol. 73, , p. 818–21.
- (en) Loughan FC, Roberts FI, Linder AW, « Buddingtonite (NH4-feldspar) in the Condor Oilshale Deposit, Queensland, Australia », Mineralogical Magazine, vol. 47, no 344, , p. 327–34 (DOI 10.1180/minmag.1983.047.344.07).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- (en) M. Mookherjee, S. A. T. Redfern, I. Swainson et D. E. Harlov, « Low-temperature behaviour of ammonium ion in buddingtonite [N(D/H)4AlSi3O8] from neutron powder diffraction », Physics and Chemistry of Minerals, vol. 31, no 9, , p. 643–649 (DOI 10.1007/s00269-004-0425-8, hdl 2027.42/46909 )