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Bernard Fokou

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Bernard Fokou
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
CommerçantVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Yves, Trésor, Anicet, ...
Autres informations
Parti politique

Bernard Fokou est un homme d'affaires et industriel camerounais. Il est le fondateur de la chaîne de magasins et quincailleries Fokou.

En 1998, il achète les Aciéries du Cameroun. En 2004, l'activité gaz industriels se développe[1].

Il est membre du RDPC. Ancien adjoint au maire de Penka-Michel. Il est membre de la sous-commission de l’intendance et de la logistique, qui réunit les militants les plus fortunés et se charge du financement des événements d’envergure organisés par le parti au pouvoir[2],[3],[4],[5],[6].

Vidéos externes
[1] Youtube Richard Bona - Allô Fokou (Official Audio) le 02 juin 2020
[2] ALLÔ FOKOUUUUU 🔥🎵🔥 le 2 juin 2020 par BiMstr
[3] Dieunedort FOKOU répond à Richard BONA (Alooo Fokou) le 27 mai 2020; par Anthony Ndeuch Officiel
[4] Quel talent : Allô Fokou !; 27 mai 2020; Garvey1887
[5] Richard Bona - Allô Fokou challenge(COVER BY FARRY); 25 mai 2020; Farry Vibes
[6] ALLO FOKOU challenge n'y CHRISTIAN; 29 mai 2020
[7] Fokou répond à Richard Bona; 25 mai 2020; Tony T.T.A
[8] Challenge richard bona; 26 mai 2020; Piment Noir Holy Makmak
[9] Pikim Pim - Allô Fokou; le 2 juin 2020; samuel rammzy
[10]

Gagnants du challenge Fokou

Empire Fokou

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Une Quincaillerie Fokou à Douala, Agence du Boulevard Besseke

Ses succès économiques dans la première moitié des années 1980 commencent avec la boucherie Ben le boucher, à Yaoundé. Il obtient l’exclusivité de l’approvisionnement du restaurant universitaire en vivres frais, puis remporte le marché de la construction du mur d’enceinte de l’université.

Il entreprend de s'approvisionner en Asie pour exécuter les travaux. Pouvant massivement importer des matériaux de construction, il démarre les quincailleries Fokou[7].

Grand fournisseur de l’administration, Bernard Fokou, est détenteur d’une énorme créance sur l’État, du fait d’une accumulation de factures non payées durant la crise économique nationale. Il transforme cette dette de l'administration en obligations du trésor à coupon zéro qu’il place ensuite auprès des banques. En récupérant une somme importante, il fait décoller ses affaires. Fokou serait le premier groupe privé à capitaux exclusivement camerounais[1].


Fokou est actif dans : la métallurgie et sidérurgie, les boissons et spiritueux (Sofavinc et Emif), la transformation du bois (SCTB), l'agroalimentaire (New Foods), le transit (Sotrascam), le courtage (OAC), la gestion des déchets (Bocam), la fabrication des peintures (Smalto), la plasturgie (Sofamac), le BTP (Foberd), et aussi : ameublement et décoration[1].

En 1980, il crée les quincailleries Fokou[8].

Il construit à Kribi une usine de fabrication de fer à béton et d’autres produits dérivés de ce minerai. C'est un investissement de 30 milliards de F CFA (46 millions d’euros) [9]pour transformer une partie du minerai de l’exploitation du gisement de Mbalam-Nabeba, à cheval sur la frontière entre le Cameroun et le Congo. Ce projet consolide la présence du groupe Fokou dans la métallurgie et la sidérurgie depuis l'achat, en juillet 1998, des Aciéries du Cameroun, joyau industriel du groupe[1].

International

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Son réseau est présent dans les pays autour du Cameroun.

De Pointe-Noire, deuxième point d’ancrage important du groupe, où est implantée entre autres la Société congolaise de fabrication de produits alimentaires (Sofapral), il déploie ses magasins jusqu'à l’enclave angolaise du Cabinda, en Angola. Une série d’activités au Congo permettent de fabriquer des matériaux de construction tels que les pointes, les treillis soudés, les fils d’attache, le savon, les boissons et spiritueux[1].

Au Gabon, il est actif via la Société gabonaise de matériaux de construction (Sogamatec). Au sein de New Foods, vaisseau amiral dans l’agroalimentaire, on produit, en dehors d’une cartonnerie, du sel, de la margarine, du chocolat, de la confiserie, du bouillon en cubes, des tomates en boîte, de la mayonnaise[1].

Vie privée

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Bernard Fokou a plusieurs enfants. Sa fille Trésor dirige Sofavinc[10], Anicet, est dans le management de Fokou Distribution. Yves, l’aîné, est à la direction l’entreprise de transformation de bois, à la périphérie de la capitale[1].

Challenge Allô Fokou par Richard Bona.

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Son nom est utilisé pour un challenge musical lancé sur internet et soutenu par Richard Bona, à qui il demande d'envoyer des cordes . L'artiste fait ici référence aux quincailleries Fokou, vendeur de cordes, entre autres outils et produits distribués par l'entreprise de distribution de matériaux de construction Fokou[11],[12].

Notes et références

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  1. ��� a b c d e f et g « Comment Bernard Fokou élargit son empire – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme Economie, « Bernard FOKOU, un empire tout en matériaux de construction », sur Investir au Cameroun (consulté le )
  3. (en-GB) Business in Cameroon, Economie, Banking, Energy, Comms, Media, Law, Insurance, Public management Tourism, « Bernard FOKOU, Godfather of the construction sector », sur Business in Cameroon (consulté le )
  4. « Bernard Fokou: the Cameroonian boss with several hats », sur Africa Top Success, (consulté le )
  5. recevez nos alertes infos, « Cameroun - Bernard Fokou: Un amour pour la ferraille », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  6. Cameroon Magazine, « Exclusif: le vrai visage de Bernard Fokou celui qui doit envoyer des cordes à Biya dévoilé », sur CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU, (consulté le )
  7. « Richard Bona - Allô Fokou (Official Audio) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  8. « Fokou Bernard : le multimilliardaire champion de la diversification d’activités au Cameroun », sur diasporaechos, (consulté le )
  9. « Bernard Fokou: the Cameroonian boss with several hats », sur Africa Top Success, (consulté le )
  10. « Face-à-face – Guillaume Sarra (BVS) et Bernard Fokou (Sofavin) : les raisins de la colère – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  11. Yann Vlad Atanga, « Cameroun : « «Allô Fokouuuuu…envois-nous des cordes». Dans une chanson, Richard Bona tire sur le régime et appelle à la pendaison les partisans de Paul Biya », sur 237 Actu (consulté le )
  12. Hinterman Nonga, « Richard Bona a officiellement sorti "Allô Fokou". Il tire sur Pa'a Biya oh ah », sur Voila Moi, (consulté le )