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Baillestavy

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Baillestavy
Baillestavy
Vue du village et de la nouvelle église Saint-André
Blason de Baillestavy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Éric Mahieux
2020-2026
Code postal 66320
Code commune 66013
Démographie
Gentilé Baillestavyen(ne)s
Population
municipale
121 hab. (2021 en évolution de +10 % par rapport à 2015)
Densité 6,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 33′ 56″ nord, 2° 31′ 33″ est
Altitude Min. 468 m
Max. 1 720 m
Superficie 17,89 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Baillestavy
Géolocalisation sur la carte : France
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Baillestavy
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Baillestavy
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Baillestavy

Baillestavy Écouter (catalan: Vallestàvia) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lentillà et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif du Canigou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Baillestavy est une commune rurale qui compte 121 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 380 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Baillestavyens ou Baillestavyennes.

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Baillestavy se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 10 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 16 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Valmanya (3,0 km), Glorianes (3,8 km), Estoher (5,1 km), La Bastide (5,6 km), Finestret (5,8 km), Joch (5,9 km), Espira-de-Conflent (6,2 km), Rigarda (6,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Baillestavy fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

Communes limitrophes de Baillestavy[6]
Espira-de-Conflent
(par un quadripoint)
Finestret Glorianes
Estoher Baillestavy[6] La Bastide
Valmanya

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 789 hectares. L'altitude varie entre 468 et 1 720 mètres[7]. Le centre du village est à une altitude de 640 m[8].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

Hydrographie

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Le village est traversé par la Lentillà, affluent de la Têt.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif du Canigou »[17], d'une superficie de 11 746 ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 3] sont recensées sur la commune[19] :

  • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[20] ;
  • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[21].

Au , Baillestavy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès par la RD 13.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Baillestavy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[23],[24].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Baillestavy.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[26].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[27]

Risque particulier

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[28].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Baillestavy est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

Formes du nom

Le nom catalan de Baillestavy est Vallestàvia.

Le nom apparait en 949 sous la forme de Valle Stavia. Le lieu est mentionné en 1607 sous le nom de Ballastavia[8].

La commune est connue en 1793 comme Ballestavi et en 1801 sous les noms de Bellestavey et Baillestavy[7].

Étymologie

Le nom vient du latin Vallis Stavia. Trois significations ont été proposées :

  • la vallée des estives ; mais presque impossible car en latin l'estive ou les estives = estiva et on ne retrouve pas trace de ce terme radical dans Stavia ; ainsi [a] de /sta/ au lieu du [i] de /sti/, [via] au lieu de [va] ; évolutions phonétiques difficilement explicables par les mécanismes articulatoires connus.
  • la vallée de l'étable (du latin stabula) ;
  • la vallée de Stabius (nom de personne).

La dernière interprétation semble la plus probable[30].

Téléphérique pour minerai de fer à l'entrée du village.

Le site de Baillestavy est occupé depuis l'Antiquité du fait de la présence de minerai de fer. L'exploitation se poursuit jusqu'au XIXe siècle et au moins deux forges étaient encore en activité au début du XVIIe siècle (en 1607 : les dos fargues de Ballestavia)[8]. L'une d'elles a donné son nom à l'un des deux hameaux du village.

Baillestavy est mentionnée pour la première fois dans une charte datée du dans laquelle le comte de Cerdagne Sunifred II fait don du lieu de Valle Stavia à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa qui, certainement, poursuivit l'exploitation des mines de fer[8].

L'ancienne église Saint-André apparaît en novembre 1011 dans une bulle du pape Serge IV énumérant les possessions de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, dont elle fait partie (« Vallem Stabiam cum ecclesia Sancti Andreae », soit « Baillestavy avec l'église Saint-André »)[31]. Le château est quant à lui mentionné pour la première fois en 1254 sous le nom de castrum de Vallestavia[8]. Au XVIIe siècle, l'ancienne église est abandonnée après qu'elle a été supplantée par un nouveau lieu de culte, également dédié à saint André, qui s'élève dans le village, à l'emplacement de l'ancien château seigneurial[31] (dont le donjon est transformé en clocher).

Au XVIIe siècle, Baillestavy est en plein cœur de la guerre du sel et de la rébellion des Angelets, dont Joan Miquel Mestres, originaire de la commune, est un des acteurs principaux[32].

Politique et administration

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En 1790, la commune de Baillestavy est incluse dans le canton de Vinça, qu'elle ne quitte plus par la suite[33].

À compter des élections départementales de 2015, la commune de Baillestavy rejoint le nouveau canton du Canigou.

Administration municipale

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Liste des maires

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Signature du maire de Baillestavy Joseph Carboneill en 1815.
Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
         
1815 ?? Joseph Carboneill[35]    
         
1919 1925 Jean Guerre[36] SFIO Agriculteur
1925 19? Jean Antoine Guerre    
19? 1929
(démission)
Joseph Carboneil    
1929 1959 Jean Guerre SFIO  
1959 1971 Remy Maler    
1971 1989 Alain Taurinya DVG Poète
1989 2001 Claude Maynéris    
mars 2001 En cours Jacques Taurinya[37],[38],[39] DVG Vice-président du Syndicat Mixte Canigó Grand Site

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1709 1720 1767 1774 1789
20 f21 f7 f60 f24 f321 H62 f77 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 121 habitants[Note 4], en évolution de +10 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
304330347354380337346367295
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
355343317340307303322329309
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
28727729420120615713712284
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7554555053588794109
2018 2021 - - - - - - -
117121-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 201 175 198 200 195 185 184 180
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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Il n'y a pas d'école à Baillestavy.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête de l'âne catalan, à la mi-septembre[47] ;
  • Foinstival, le dernier samedi de juin[48].
Le défibrillateur à Baillestavy.
Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 16,9 % 9,5 % 11 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 73 personnes, parmi lesquelles on compte 54,8 % d'actifs (43,8 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 45,2 % d'inactifs[Note 5],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 9].

Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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8 établissements[Note 6] sont implantés à Baillestavy au [I 12]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Baillestavy), contre 8,5 % au niveau départemental[I 13].

Entreprises et commerces

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L'économie est essentiellement agricole et l'on trouve à Baillestavy une dizaine d'éleveurs (bovins, caprins, porcins, volailles et ânes catalans)[49].

Le village dispose d'un commerce multi-fonctions : café-restaurant, épicerie, presse, tabac et bibliothèque municipale[50].

Quelques artisans sont également installés à Baillestavy : un maçon, un ferronnier et un céramiste[51].

Ancienne église Saint-André de Baillestavy

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 5 13 6
SAU[Note 7] (ha) 43 417 1 228 472

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 472 ha[54],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Le patrimoine bâti de Baillestavy est de type[55] religieux ou industriel.

Fours à griller, à côté de la route de Valmanya[56].
  • Fours à chaux de Rabolledes.

Personnalités liées à la commune

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  • Joan Miquel Mestres, dit l'Hereu Just (mort en 1670) : un des plus célèbres Angelets de la terra.

Héraldique

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Armes de Baillestavy

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or à la croix de Saint André de sable.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Baillestavy ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Baillestavy » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Baillestavy » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Baillestavy » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Baillestavy », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. a b c d et e Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Baillestavy et Eus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  56. Les fours se trouvent le long de la route qui monte dans la vallée de la Llentilla, entre Baillestavy et Valmanya. Voici un extrait d'un texte explicatif tel qu'il est écrit sur un panneau, sur place : "Ces fours de grillage constituaient un aménagement fondamental de l'exploitation minière qui s'est développée au tout début du XXe siècle, sur les collines de Rebolledes, de l'autre côté de la vallée de la Llentilla. Ils ont été érigés vers 1910 par la Compagnie des mines de fer et de manganèse de Masseguin (Lozère), substituée en 1911 par la compagnie des mines, fonderies et forges d'Alès (Gard). Recevant le minerai à l'aide d'un transporteur aérien long de quelques 250 mètres, ces fours pouvaient grilles une vingtaine de tonnes de minerai carbonaté par jour. Une fois grillé, le minerai était acheminé par charrettes jusqu'à la gare de Vinça, d'où il était expédié vers les hautes-fourneaux du Gard." Voir : www.les-pyrenees-orientales.com, et Les fours de grillage de Rebolledes, L'exploitation du minerai de fer du site de Rebolledes sur www.manuclabecq.fr.