Aydius
Aydius | |||||
Paysage dans les environs du village de Aydius | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Bernard Choy 2020-2026 |
||||
Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aydiusiens | ||||
Population municipale |
104 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 00′ 10″ nord, 0° 32′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 551 m Max. 2 173 m |
||||
Superficie | 34,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.aydius.com/ | ||||
modifier |
Aydius [aidjus] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Aydius se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 63 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 31 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Bedous (4,8 km), Accous (5,6 km), Osse-en-Aspe (6,2 km), Lées-Athas (7,2 km), Sarrance (7,3 km), Cette-Eygun (8,2 km), Laruns (9,5 km), Gère-Bélesten (9,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Aydius fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bedous, Accous, Bielle, Gère-Bélesten, Laruns et Sarrance.
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]Le Sommet de Tachat se dresse à 1 408 mètres[6], le Sommet de Talabot à 1 591 mètres[6], le Sommet de Pétraube à 1 606 mètres[6], le Sommet de Houndarete à 1 695 mètres[6], le Soum de la Mousquère à 1 778 mètres[6], le Turon de la Goaita à 1 805 mètres[6], la Lousquette de Barca à 1 870 mètres[6], le pic de Lariou à 1 903 mètres[6] et le Mailh Bassibe à 1 973 mètres[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par le gave d'Aydius, gave de Bouren, L'Arigalos, le ruisseau de Gensenouse, le ruisseau de Sahun, le ruisseau de salars, le ruisseau des Arrecas, le ruisseau de Traillère, le ruisseau d'Ilhiec, le ruisseau d'Iteraille, le ruisseau Sarité, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le gave d'Aydius, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Osse-en-Aspe, après avoir traversé 3 communes[8].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 491 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbéost à 20,78 km à vol d'oiseau[12], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 411,1 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17],[Carte 2] :
- le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, présentant des habitas avec de nombreuses espèces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence régulière de l'ours des Pyrénées[18] ;
- le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[19] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[20] et une au titre de la « directive Oiseaux »[17],[Carte 3] :
- les « hautes vallées d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste étendue de système montagnard et alpin étalée sur plusieurs vallées incluant la Zone centrale du Parc national des Pyrénées, dont l'intérêt est la présence d'habitats et d'espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[22],[Carte 4] :
- le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (6 133,51 ha), couvrant 5 communes du département[23] ;
- la « montagne de Liard » (7 047,09 ha), couvrant 5 communes du département[24],
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[25] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[22],[Carte 5] : la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[26].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aydius est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[1] et hors attraction des villes[28],[29].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), prairies (2,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]- Anire[6],[31]
- l’Ardoisière[6]
- Arès (grange)[6]
- Arques (bois de)[6],[31]
- Las Arretortes (cap de)[6]
- les Arrouyes[6],[31]
- Baich (rangole de)[6]
- Barca[6],[31]
- Barrada[6]
- Bat (grange de)[6]
- Bat (pont de)[6]
- Bérangueil[6]
- Bérie (borde de)[6]
- Bérouste (serrot de)[6]
- Bésur (cabane de)[6]
- Bouren[6],[31]
- Cachiquet (cabane de)[6]
- Calhabets (pas de)[6]
- Capdarest[6]
- Capdevielle[6]
- Capouret[6]
- Carn de Haut (borde)[6]
- Casaubon[6]
- les Catiasses (bois)[6]
- Chechit[6]
- Core de Cam[6]
- Cot de Picars (mail)[6]
- la Courade (col de)[6]
- Courdé[6]
- Courrège Longue[6]
- Cret Arrouy (cap de)[6]
- Escarrebirats (pas d’)[6]
- Escourau (borde)[6]
- Escut (bois d’)[6]
- Guérègne[6]
- Haut (rangole de)[6]
- Hourquet Roes (cabane)[6]
- les Ichantes[6],[31],[32]
- Ichantes (bois d’)[6]
- Illes (borde)[6]
- le Labay[6]
- Lacazette[6]
- Lacazotte[6]
- Laresse[6]
- Lartigalot[6]
- Latoussé (pènes des)[6]
- Lespy[6]
- Luc (grange)[6]
- Manautton[6]
- Mariebère (bois de)[6],[31]
- Mirande[6]
- Mousquaté (bois de)[6],[31]
- Mousté (col de)[6],[31]
- Pée Nouqué (ruines)[6]
- Pouey[6]
- la Poueye (hosse de)[6]
- Salaneuve (ruines)[6]
- les Salars[6],[31]
- Sarrelangue[6]
- Sartiat (bois de)[6]
- Sézy (grange)[6]
- Soumaous (hosse de)[6]
- Tousset[6]
- l’Usclat (bois de)[6],[31]
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Elle est desservie par la route départementale 237[6].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Aydius est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aydius. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[35],[33].
Aydius est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[36]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37],[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[39]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[42].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013[33].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[43],[44].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme Aydius est attesté sous sa forme actuelle dès 1385 (recensement)[45], puis en 1590 (lo temple de Sent Martin d'Aydius)[31] et au XVIIIe siècle (carte de Cassini)[46].
Pour Michel Grosclaude[46], outre une racine commune avec Aydie, l’origine du toponyme et sa signification demeurent obscures.
Son nom béarnais est Aidius.
Anire est mentionné sous la forme Amire en 1385[31], censier de Béarn[47]).
Le col des Arques, entre les communes d’Aydius et de Gère-Bélesten est mentionné par le dictionnaire topographique de 1863[31] tout comme les monts les Arrouyes et Barca.
Les Ichantes est un hameau référencé par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[31], tout comme le hameau les Jaupins.
Mariebère, noté Marie-Bère (de Maria beroy = Belle Marie[48]) en 1863[31] fait référence à un mont de la commune.
Le bois de Mousquaté est noté sous la graphie bois de Mousquété en 1863[31].
Mousté désigne une montagne entre Aydius et Sarrance[31].
Les cols de Pian entre Aydius et Bedous et de Picas sur Aydius sont mentionnés par le dictionnaire de 1863[31].
Les Salars est un hameau d’Aydius déjà mentionné en 1863[31], tout comme le bois de l’Usclat.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un abri sous roche datant de la protohistoire, dénommé abri Gandon-Lassus, a été découvert sur la commune. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1997[49].
Paul Raymond[31] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, on y comptait 30 feux. Aydius dépendait du bailliage d'Aspe.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de quatre structures intercommunales[50] :
- la communauté de communes du Haut Béarn ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[51].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2021, la commune comptait 104 habitants[Note 7], en évolution de −6,31 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Chanson d'Aydius
[modifier | modifier le code]
Refrain
Couplet 1
|
Couplet 2
Couplet 3
|
Couplet 4
Couplet 5
|
Couplet 6
Couplet 7
|
Refrain
Couplet 1
|
Couplet 2
Couplet 3
|
Couplet 4
Couplet 5
|
Couplet 6
Couplet 7
|
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Des maisons anciennes, datant des XVIe, XVIIe et XIXe siècles sont visibles sur la commune (maisons Pualet, Casaubon, Hontas et Guiraudé). La maison Ichante fait l’objet d’une inscription des monuments historiques depuis 1996[32].
Le monument aux morts de la commune porte, depuis le , une plaque commémorative au nom de Jean-Louis Lasplacettes, soldat 2e classe du 18e régiment d'infanterie condamné à la peine capitale et passé par les armes le à Maizy (Aisne) pour sa participation à une révolte de soldats survenue quelques jours plus tôt, à l’arrière du front, dans le village de Villers-sur-Fère[57].
Les bains de Chichit, XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Désaffectés depuis 1944, ces bains de petite capacité étaient alimentés par une source dont l'eau ferrugineuse, qui pouvait aussi être bue, soulageait les rhumatismes. Les ruines de cet établissement sont situées sur la rive droite du gave d'Aydius[58]. Désormais cet endroit est un lieu où les enfants du village se retrouvent pour s'y baigner.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]-
L'église Saint-Martin, clocher.
L’église Saint-Martin date des XIVe et XVe siècles, et a été restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle est l’objet d’une inscription par les monuments historiques depuis 1994[59].
Équipements
[modifier | modifier le code]Depuis octobre 2018, la commune dispose d'un sentier d'interprétation des richesses patrimoniales du village, « Dans les pas du berger ». Ce sentier balisé serpente dans le bourg afin de renseigner sur des spécificités architecturales, le patrimoine paysager, naturel et historique du village.
Sur la place de la mairie se trouve une table d'orientation qui identifie les sommets environnants.
Face à la mairie, un musée gratuit, la Maison des mémoires, raconte l'histoire de trois figures emblématiques d'Aydius.
La maison Ichante, classée depuis 1996, était recouverte de gravures et de peintures. À la suite de dégradations, la municipalité a réussi à retrouver une grande partie de ces œuvres du XIXe siècle, exposées aujourd'hui dans le musée.
Dans le musée se trouve également une reproduction de la peinture rupestre de l'abri Gondon Lassus. Cette représentation anthropomorphique à l'ocre rouge daterait de la protohistoire. Elle est inscrite au patrimoine historique depuis 1997.
À l'écart du bourg se trouvent les bains de Chichit (bruit de l'eau qui s'écoule, « pchit pchit »). Ses ruines ont bénéficié d'importants travaux de mise en valeur.
Le village d'Aydius est également le point de départ de nombreux sentiers de randonnée, dont un mène au lac du Montagnon d'Iseye à plus de 2000 mètres d'altitude.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dans son livre "L'Ours et les Brebis", Étienne Lamazou, raconte sa vie de berger transhumant de 1913 à 1969. Originaire d'Aydius, qu'il n'a jamais quittée sinon pour mener ses bêtes hiverner en plaine, il raconte la vie de berger telle qu'elle se déroulait encore au début du siècle passé. Toute l'action se déroule dans et autour d'Aydius et regorge de mille petites anecdotes parfois lénifiantes, parfois émouvantes, souvent instructives.
- Aydius, en Aspe, au XVIIIe siècle, Roger Dupierris, Edition CGPA, Pau. Où l'on découvre comment ce village, non soumis à une autorité seigneuriale ou religieuse, fonctionnait selon des principes de démocratie locale, peu courante à l'époque.
- Pierre Kalmar - Élisa Anna Lespy-Labaylette, duchesse d'Aydius, duchesse d'Ailleurs - Aydius - Saint-Julien-le-Châtel - Reugny - Pyrénées-Atlantique - Creuse - Allier - Éditions Bouteille à la mer - Lulu.com - novembre 2022. https://www.lulu.com/fr/shop/pierre-kalmar/%C3%A9lisa-anna-lespy-labaylette-duchesse-daydius-duchesse-dailleurs/paperback/product-ry8v26.html?q=lespy+kalmar&page=1&pageSize=4
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Aydius » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aydius », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune d'Aydius », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aydius », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- Stephan Georg, « Distance entre Aydius et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Aydius et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Aydius », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale d'Aydius », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave d'Aydius ».
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Aydius et Arbéost », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arbeost_sapc » (commune d'Arbéost) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arbeost_sapc » (commune d'Arbéost) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aydius », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200744 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200745 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200792 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7210087 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aydius », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne de Liard » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée d'Aspe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- « La maison Ichante », notice no PA64000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les risques près de chez moi - commune d'Aydius », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
- « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aydius », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Préparer son kit d’urgence. », sur gouvernement.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059), p. 37..
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059).
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Robert Aymard (membre de la Société française onomastique), Toponymes pyrénéens, Lacour, 2009 (ISBN 9782750424305), page 251
- « L’abri sous-roche Gandon-Lassus », notice no PA64000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Chanson d'Aydius
- Allocution du maire d’Aydius
- Site de l'éco-musée
- « L’église Saint-Martin », notice no PA00132935, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.