Aller au contenu

Avenue Gambetta (Paris)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

20e arrt
Avenue Gambetta
Voir la photo.
Avenue Gambetta vue en direction du boulevard de Ménilmontant.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Saint-Fargeau
Début 6, place Auguste-Métivier
Fin Boulevard Mortier et 328, rue de Belleville
Morphologie
Longueur 2 280 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1862
Dénomination 26 décembre 1893
Ancien nom Rue de la Dhuis
Rue Sorbier
Géocodification
Ville de Paris 3937
DGI 3933
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Gambetta
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Avenue Gambetta
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue Gambetta est une voie située dans le 20e arrondissement de Paris.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Bordée d'arbres, l'avenue Gambetta est formée par quatre axes différents. Elle commence place Auguste-Métivier à 54 mètres d'altitude, d'où elle monte sur la colline de Ménilmontant vers le nord-est, le long du square Samuel-de-Champlain, en direction de la place Martin-Nadaud. L'avenue s'oriente alors plein est et atteint la place Gambetta (87 m). Là, elle s'oriente vers le nord-est, longe la mairie du 20e arrondissement, le square Édouard-Vaillant et l'hôpital Tenon, et atteint les places Paul-Signac (99 m) puis Saint-Fargeau (108 m), où elle subit son dernier désaxement. Après être passée derrière le Centre administratif des Tourelles, siège de la DGSE, elle borde la piscine olympique Georges-Vallerey et le square du Docteur-Variot et s'achève porte des Lilas à 116 m d'altitude.

Ce site est desservi par les stations de métro Père Lachaise, Gambetta, Pelleport, Saint-Fargeau et Porte des Lilas.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]
Léon Gambetta en 1873.

Elle doit son nom à Léon Gambetta (1838-1882), homme politique, membre du gouvernement de la défense nationale en 1870, président du Conseil et député du 20e arrondissement.

Une première partie de l'avenue a été ouverte en 1862, entre la place Gambetta et le boulevard Mortier sous le nom de « rue de la Dhuys ». La partie de cette avenue entre la porte des Lilas et la rue Pelleport est tracée dans le territoire de l'ancien parc du château de Ménilmontant, aliéné à la fin du XVIIIe siècle et loti au cours de la première moitié du XIXe siècle dans l'ancienne commune de Belleville annexée à la ville de Paris en 1860. Cet espace était cependant encore peu construit à cette date.

En 1876, une deuxième partie est percée entre la rue de la Bidassoa et le passage des Rondeaux jusqu'à la place Gambetta, sous le nom de « rue Sorbier ». Cette partie fut réunie, en 1879, à l'avenue de la République.

En 1887, une troisième partie est ouverte depuis la place Auguste-Métivier jusqu'à la place Martin-Nadaud et la rue des Rondeaux.

L'ensemble de cette voie prend le nom d'« avenue Gambetta » en 1893.

En 1910, l'avenue est amputée de la partie qui débouchait sur le boulevard de Ménilmontant pour former la place Auguste-Métivier et absorbe un tronçon de la rue des Prairies.

Le 1er avril 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 105 avenue Gambetta est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[1].

Une partie de l'avenue délimitait la ZAC des Amandiers.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]
  • No 58 : hôpital Tenon (entrée des piétons).
  • Square Édouard-Vaillant.
  • No 94 : rectorat de Paris.
  • No 95 : l'immeuble du 95, avenue Gambetta et du 1, rue de la Chine, est un immeuble de rapport de sept étages, construit par l'architecte François-Adolphe Bocage (1860-1927). Il fait partie d'un ensemble de six immeubles construits par le même architecte entre l'avenue Gambetta, la rue de la Chine et la rue des Gâtines. Lui appartenant personnellement, c'est le seul immeuble de l'ensemble qui se distingue par sa façade plus travaillée de style Art nouveau.
    La demande du permis de construire est publiée le . Bocage fait appel au céramiste Alexandre Bigot pour orner sa façade en briques d'ornements en grès flammé, principalement des frises au niveau du premier et du cinquième étage. Les deux oriels, donnant l'un sur l'avenue Gambetta et l'autre sur la rue de la Chine, possèdent des soubassements amplement décorés de motifs végétaux.
    La porte d'entrée en fer forgé représente des paons faisant la roue, motif fréquent en Art nouveau. Au-dessus de la porte, une salamandre se repose sur des feuilles de nénuphar (immeuble inscrit sur la liste des protections patrimoniales du 20e arrondissement[2]).
  • No 105 : villa Souchet, voie privée.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  2. Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 426.
  3. Acte de décès no 1217 du , 20e arrondissement de Paris, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 16/31).

Article connexe

[modifier | modifier le code]