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Antonio Esplugas

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Antoni Esplugas i Puig
Antoni Esplugas i Puig, dessin de Ramon Escaler dans la revue La Tomasa, .
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Fratrie
José Esplugas Puig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Antonio Esplugas (en catalan : Antoni Esplugas), né à Barcelone le et mort dans la même ville le , est un photographe catalan de nationalité espagnole, actif à Barcelone.

Biographie

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Dos d'une photographie au format portrait carte-de-visite d'Antonio Esplugas.

Antonio Esplugas y Puig est le fils du peintre et professeur de dessin Antonio Esplugas y Gual et de son épouse Mariana Puig y Batlle, originaire de Vilanova. Il étudie le dessin et la peinture, avant de se tourner vers la photographie après son mariage avec Rosa Generes.

En 1876, il ouvre un studio photographique à Barcelone sur la Plaza del Teatro, avec son frère José. En 1881, il reçoit la croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique pour avoir pu obtenir un instantané photographique en un quart de seconde et publie l'ouvrage España artística y monumental. Il réalise en 1882 le portrait de la famille royale et reçoit le titre de photographe de la maison royale[1].

En 1888, Antonio Esplugas est nommé conjointement avec Pau Audouard photographe officiel pour l'Exposition universelle de Barcelone : Audouard est chargé des photographies d'architecture (construction et montage des pavillons) et des événements et détient l'exclusivité de la vente des reproductions ; Esplugas est chargé de photographier les personnes et les groupes présents à l'exposition et obtient l'exclusivité pour photographier les personnes montant à bord du ballon captif qui y était installé : il réalise ainsi des photographies aériennes de Barcelone, pour lesquelles il reçoit la médaille d'argent de l'exposition[2].

Son œuvre photographique est récompensée par plusieurs prix et décorations : un diplôme honorifique à l'exposition de Londres de 1887, des médailles d'argent à l'exposition universelle de Barcelone en 1888, à celle Paris en 1889 ; il est nommé photographe de la maison royale et chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique. Il agrandit son studio de photographie, l'installe sur le Paseo de Gracia, centre des entreprises photographiques de Barcelone, et salarie treize employés ; son entreprise, avec celle de Pau Audouard et la Compañía fotográfica Napoleón, est l'une des plus importantes de Catalogne[3].

En 1894, il publie l'ouvrage Galería de Catalans illustres, avec des textes de J. Narciso Roca i Ferreras et ses propres photographies des tableaux de la galerie des personnalités de Barcelone que la Mairie de Barcelone (Ajuntament de Barcelona) avait fait placer depuis 1871 à l'hôtel de ville, sur la place Sant Jaume, dans le Saló de Cent.

Esplugas réalise un important ensemble de photographies d'artistes de son époque : chanteurs, danseurs, toréadors, pelotaris..., qu'il commercialise sous forme de cartes de visite et de cartes postales[4]. Il pratique également une photographie plus personnelle, qui le distingue de la plupart des photographes de son époque : le nu féminin[5],[6].

En 1929, malade de la grippe à l'âge de 76 ans, il s'installe chez sa fille Rosa, veuve, au no  63 de la rue Ballester où il meurt le [7].

Collections

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L'essentiel du fonds photographique d'Esplugas est conservé par les Archives nationales de Catalogne[8]. Le Centre de Documentació i Museu de les Arts Escèniques à Barcelone conserve un ensemble de 530 photographies d'Esplugas consacrées au monde théâtral[9].

Expositions

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puis 6 -  : Palau Marc, Barcelone.

Galerie

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  • La mezzo-soprano italienne Armida Parsi-Pettinella, décembre 1890.
    La mezzo-soprano italienne Armida Parsi-Pettinella, décembre 1890.
  • Scène de type costumbrismo, photographie à l'albumine sur papier, 1890.
    Scène de type costumbrismo, photographie à l'albumine sur papier, 1890.
  • Nu, 1880-1890.
    Nu, 1880-1890.
  • Le musicien Enrique Granados, 1890-1900.
    Le musicien Enrique Granados, 1890-1900.
  • La Rambla à Barcelone, à hauteur de la place de la Boqueria, 1899.
    La Rambla à Barcelone, à hauteur de la place de la Boqueria, 1899.
  • Momument de Juan Prim à Barcelon, 1899-1900.
    Momument de Juan Prim à Barcelon, 1899-1900.
  • L'actrice Rafaela Castellanos (photographie publiée dans la revue El Teatro, septembre 1904).
    L'actrice Rafaela Castellanos (photographie publiée dans la revue El Teatro, septembre 1904).
  • Carmen Cobeña dans la comédie La Loca de la Casa, photographie publiée dans la revue Pluma y Lápiz, no  49, 1901, p. 577.
    Carmen Cobeña dans la comédie La Loca de la Casa, photographie publiée dans la revue Pluma y Lápiz, no  49, 1901, p. 577.
  • La mezzo-soprano espagnole Conchita Supervía, 1910-1920.
    La mezzo-soprano espagnole Conchita Supervía, 1910-1920.
  • Le couple d'artistes catalans Rosa Hernáez i Esquirol et Josep Santpere i Pei dans l'opérette La casta Susana, 1911-1912.
    Le couple d'artistes catalans Rosa Hernáez i Esquirol et Josep Santpere i Pei dans l'opérette La casta Susana, 1911-1912.

Références

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  1. ↑ (es) « Antoni Esplugas Puig », dans Diccionario biográfico español (lire en ligne).
  2. ↑ (ca) Núria F. Rius, « Las exclusivas fotográficas de Pau Audouard y Antoni Esplugas en la Exposición Universal de 1888 : carrera profesional y mediación política », Goya, no 352,‎ , p. 244-250.
  3. ↑ (es) María de los Santos García Felguera « Los estudios de fotografía en la Barcelona de fin de siglo: Audouard y Napoleón » (lire en ligne, consulté le ) [PDF]
    —X Congrés d’Història de Barcelona (Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona, Institut de Cultura, 27-30 novembre 2007)    .
  4. ↑ (es) Publio López Mondéjar, Historia de la fotografía en España, Barcelone, Lunwerg editores, (ISBN 8477826609), p. 56 et 65.
  5. ↑ M. Fernández Sagrera 1990.
  6. ↑ a et b (ca + es) El nu femení : fotografía d'Antoni Esplugas (catalogue d'exposition), Barcelone, Generalitat de Catalunya, Departament de Cultura, , 90 p. (ISBN 84-393-4500-3).
  7. ↑ (es) « Don Antonio Esplugas y Puig », La Vanguardia,‎ (lire en ligne).
  8. ↑ (ca) « Fons Anc1-402 / Antonio Esplugas », sur Archives nationales de Catalogne.
  9. ↑ (ca) « Retrats de Antonio Esplugas », sur escena.cdmae.cat.
  10. ↑ (ca) Jordi Fariñas, Registres fotografies d'Audouard i A. Esplugues (catalogue d'exposition), Barcelone, Fundació La Caixa, .

Bibliographie

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  • (es) Francesc Quílez Corella, « Antonio Esplugas y la fotografía en la Barcelona ochocentista », dans José Antonio Hernández Latas (dir.), I Jornadas sobre Investigación en Historia de la Fotografía : 1839-1939, un siglo de fotografía, Saragosse, Institución Fernando el Católico, coll. « Colección Actas (Institución "Fernando el Católico") », (ISBN 9788499114095, lire en ligne), p. 159-171.
  • (ca) M. Fernández Sagrera, « El nu femení en l’obra d’Antoni Esplugas », dans Registres. Fotografies d’Audouard i A. Esplugas, Barcelon, Fundació Caixa Barcelona, , p. 10-18.

Liens externes

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