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Antoine Demusois

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Antoine Demusois
Fonctions
Député français

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription Seine-et-Oise
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM

(3 ans et 13 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Seine-et-Oise
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM

(3 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection 3 mai 1936
Circonscription Seine-et-Oise
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Guillaume Ballu
Successeur Circonscription supprimée
Maire d'Arnouville

(2 ans)
Successeur Paul Mazurier

(5 ans)
Sénateur français

(2 ans, 8 mois et 3 jours)
Circonscription Seine-et-Oise
Conseiller général de Seine-et-Oise

(16 ans)
Circonscription Canton de Gonesse
Prédécesseur Ernest Harmand
Successeur Paul Mazurier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Creusot
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Fleury-Mérogis (Essonne)
Parti politique PCF

Antoine Demusois, né le au Creusot et mort le à Fleury-Mérogis est un homme politique français, membre du Parti communiste français, député et sénateur sous la Quatrième République.

Il nait, au Creusot en Saône-et-Loire, en 1895. En 1922, il devient membre du Comité directeur du Parti communiste jusqu'en 1924, puis, en 1925, est à nouveau élu au Comité central du PC. Il meurt en 1968. En 1933, il était devenu membre de la Commission exécutive de la CGTU, puis, en 1935, maire d'Arnouville-lès-Gonesse, en 1936, député de la 2e circonscription de Pontoise, en 1946, député de Seine-et-Oise, en 1948, sénateur de Seine-et-Oise, de 1951 à 1958, à nouveau député.

Antoine Demusois est employé très jeune à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans. En 1910, il adhère au syndicat des cheminots et en 1912, au Parti socialiste.

Engagé volontaire pendant la Première Guerre mondiale, il est nommé caporal en 1915. Envoyé sur le front d'Orient, il est fait prisonnier. Il est rapatrié en 1919.

De retour dans la vie civile, il participe activement à la grève de la métallurgie en . En 1920, il entre, comme facteur mixte, à la Compagnie des chemins de fer de Ceinture.

Parcours politique et syndical

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Ayant adhéré à la SFIC en 1921, il devient secrétaire de la 13e section de la Fédération de la Seine du Parti communiste. En 1922, il entre au bureau de la Fédération communiste de la Seine. En décembre, le 4e congrès de l'Internationale communiste (IC) le désigne au Comité directeur du parti, poste auquel il est confirmé en 1923. Il devient également secrétaire adjoint de la Fédération CGTU des Cheminots.

En 1924, il demande à être mis en disponibilité de son emploi pour exercer ses fonctions syndicales. Il n'est pas réélu au Comité directeur du parti. L'année suivante, lors du congrès de Clichy, il est à nouveau élu au Comité central (nouvelle appellation du Comité directeur).

En 1926, il devient secrétaire de la Fédération des cheminots. Et en 1933, il est élu à la Commission exécutive de la CGTU.

Mandats locaux et nationaux

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Lors des élections législatives à Vincennes de 1932, il est candidat, malheureux, dans la 2e circonscription de Sceaux. En août, il participe au congrès mondial d'Amsterdam contre la guerre et le fascisme.

Il est élu maire d'Arnouville-lès-Gonesse en 1935, conseiller général de Seine-et-Oise et député de la 2e circonscription de Pontoise en 1936.

En 1939-1940, membre du groupe ouvrier et paysan français, il est arrêté dans la nuit du au , déchu de son mandat le , puis condamné le par le 3e tribunal militaire de Paris à 5 ans de prison, 4 000 francs d'amende et 5 ans de privation de ses droits civiques et politiques[1] pour reconstitution de ligue dissoute. Transféré en Algérie en , il est libéré après le débarquement allié en Afrique du Nord en 1943.

En 1944, il retrouve ses fonctions de maire jusqu'en 1947, et redevient conseiller général de Gonesse de 1945 à 1951.

En 1945, il siège dans la première Assemblée constituante. Il devient président de la commission de contrôle financier du PC. Il siège dans la seconde Assemblée constituante de 1946 et entre à l'Assemblée nationale comme député de Seine-et-Oise.

En 1948, il est élu sénateur de Seine-et-Oise. Il retrouve son siège au Palais-Bourbon en 1951 et est réélu en 1956. Il perd son siège de député en 1958.

Il est inhumé au cimetière d'Arnouville[2].

Décorations

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Antoine Demusois est titulaire de[3] :

Sources et références

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  • « Antoine Demusois », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Éditions de l'Atelier, 1997.
  1. Le Matin, « Condamnation des ex-députés communistes », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  2. Cimetières de France et d'ailleurs
  3. Jean-Luc Pinol, « DEMUSOIS Antoine », sur Le Maitron, 25 octobre 2008, dernière modification le 29 septembre 2023.

Liens externes

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