Aller au contenu

An Open Letter to Hobbyists

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Version dactylographie de la lettre, parue le dans la lettre d'information du Homebrew Computer Club.

An Open Letter to Hobbyists en français : « Une lettre ouverte aux amateurs » est une lettre ouverte écrite en janvier 1976 par Bill Gates, alors cofondateur (General-Partner) de Microsoft, adressée aux membres du Homebrew Computer Club (dont Steve Jobs et Steve Wozniak sont encore membres à cette époque), où celui-ci exprime sa consternation face à la généralisation des infractions du droit d’auteur, notamment envers les logiciels de sa compagnie, dans cette communauté.

Bill Gates y constate que la majorité des utilisateurs de Altair BASIC ne l’ont pas acheté et déclare qu’une telle violation du droit d’auteur concernant les logiciels (en) a pour effet de décourager les développeurs d’investir du temps et de l’argent pour créer des logiciels de qualité, les documenter et les déboguer. Il met en avant le fait qu’il est injuste que l’on puisse utiliser le temps, l’argent et les efforts des auteurs d’un programme sans les rétribuer en retour.

Il s'agit d’une des premières confrontations entre le point de vue mercantile et le point de vue des premiers hackers sur ce que sont les logiciels. L’avis des hackers (voir infra) rappelle en partie celui qui sera formalisé plus tard dans la définition du logiciel libre.

Définition de Hobbyist

[modifier | modifier le code]

En anglais, hobby veut dire « passe-temps, loisir » ; un hobbyist est un amateur. Dans sa lettre, les hobbyists à qui s'adresse Gates sont passionnés par les ordinateurs personnels – la grande nouveauté à l’époque car jusqu'alors, l'informatique était confinée au monde scientifique et étudiant. Ce nouveau marché n'est pourtant pas grand public car il faut toujours de solides compétences en électronique et en programmation pour pouvoir utiliser ces ordinateurs. On pourrait remplacer « hobbyist » par « amateur d’informatique personnelle ».

Ces hobbyists utilisent des hobby software, des « logiciels personnels » que l’on peut utiliser chez soi ; ce marché est lui aussi un marché émergeant car jusqu'alors les logiciels étaient développés par/pour les scientifiques et nécessitaient la puissance d’un ordinateur central. Les hobbyists n'ayant pas les compétences requises ou tout simplement le temps de développer leurs applications sont les clients de ce marché.

L'idée d'un « marché du logiciel » s'oppose aux pratiques mises en place par les universitaires durant les années 1950-60 : les constructeurs ne fournissant que le matériel, c'était aux utilisateurs de développer leurs propres outils. Ces outils étaient généralement partagés gracieusement entre universitaires. Les exemples le plus flagrant sont le système d'exploitation ITS et le logiciel Emacs.

L’Altair et le développement de BASIC

[modifier | modifier le code]
Carte de la Bibliothèque du Congrès mentionnant la date de parution du numéro de janvier 1975 de Popular Electronics : le 29 novembre 1974.

En , Bill Gates étudie à l’Université Harvard et Paul Allen travaille chez Honeywell à Boston. Début 1975, ils découvrent l’Altair 8800 de Micro Instrumentation and Telemetry Systems (MITS) dans le numéro de janvier (paru le ) de Popular Electronics (en). Ils avaient déjà écrit quelques programmes en BASIC pendant leur étude secondaire au lycée privée de Lakeside School à Seattle ; ils savaient que les Altair étaient assez puissants pour exécuter un interpréteur BASIC. En se basant sur les outils qu’ils avaient déjà développés pour les machines à base d’Intel 8008 comme le Traf-O-Data (en), ils voulaient créer la première solution BASIC sur Altair et être ainsi en avance sur le marché[1].

Début mars, Allen, Gates et un autre étudiant de Harvard, Monte Davidoff (en), créent un interpréteur BASIC dont la simulation sur un PDP-10 de Harvard parait fonctionnelle. Allen et Gates sont déjà en contact avec le cofondateur de MITS, Ed Roberts. En , Allen se rend à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, pour tester l’interpréteur sur un vrai Altair 8800 ; celui-ci, à la surprise de Allen et Roberts, fonctionne[2].

MITS accepte la licence proposée par Allen et Gates. Allen démissionne de Honeywell et devient le vice-président et le directeur de la partie logicielle de MITS pour un salaire de 30 000$ par an[3]. Gates continue ses études à Harvard tout en ayant un contrat avec MITS, signé le . En , il apparait « Développeur spécialisé » (Software Specialist) dans la newsletter de MITS, Computer Notes[4]. Leur contrat avec MITS leurs rapporte 3 000 $ et une part sur chaque vente : 30 $ pour la version 4K, 35 $ pour la 8K et 60 $ pour la version étendue, dans la limite de 180 000$. MITS possède les droits d’exploitation à travers le monde entier pour dix ans et doit fournir le temps machine nécessaire au développement de BASIC sur un PDP-10 du secteur scolaire d’Albuquerque[5].

Le numéro d’ du Computer Notes de MITS est intitulé en gros caractères « Altair Basic - Up and Running » en français : « Basic pour Altair : opérationnel et disponible ». L’Altair 8800 était vendu à perte : les profits venant essentiellement des ventes additionnelles d'extensions de mémoire ou autres cartes d'extension. Alors que la version de base de BASIC coûtait 500 $, le prix descendait à 75 $ si on l’achetait avec un Altair muni de deux barrettes de mémoire 4K et une carte d’extension.

MITS investit dans un camping-car et l’équipe de toute la gamme d’ordinateur. L’équipe de la « MITS-Mobile » organise des séminaires sur les ordinateurs Altair et sur le logiciel Altair BASIC à travers les États-Unis.

Les Hobbyists

[modifier | modifier le code]

Le Homebrew Computer Club rassemblait les premiers passionnés d’informatique de Palo Alto en Californie. À leur première session, en , Steve Dompier rapporte sa visite à l’usine de MITS à Albuquerque (il avait commandé un exemplaire de chaque Altair mais MITS ne l’avait pas pris au sérieux et ne les lui avait pas expédiés, l’obligeant à se déplacer)[6]. Il repart de l’usine avec les pièces pour monter un ordinateur avec 256 octets de mémoire.

Au rassemblement du , Dompier écrit un programme qui émet la chanson des Beatles « The Fool on the Hill » sur la bande AM locale. Dans le numéro de de Computer Notes, Bill Gates décrit ce programme comme « la meilleure démonstration logicielle jamais faite pour l’Altair » ; Gates se demande même comment Dompier a fait pour pouvoir radio-diffuser[7]. (En fait, il s'agissait d’interférences électromagnétiques modulées par la boucle principale du programme.)

Le vol d'une copie de Altair BASIC et le développement d’une industrie parallèle à MITS

[modifier | modifier le code]

« La MITS-Mobile s'est arrêté devant la maison de Rickey dans le quartier de Hyatt à Palo Alto les 5 et 6 juin. Elle était submergée par presque deux cents passionnés d’électronique, amateurs et professionnels[8],[9] »

— Fred Moore, rédacteur du Homebrew Computer Club Newsletter de juin 1975

Bande papier pour un Altair BASIC 8K. Ce conditionnement sur papier était une solution populaire et peu onéreuse avant l’apparition des disquettes.

Pendant une exposition de la MITS-Mobile, un ruban perforé contenant une pré-version d’Altair BASIC disparaît. La bande est donnée à Steve Dompier, qui la transmet à Dan Sokol qui, lui, a accès à un téléscripteur rapide. À la réunion suivante du club, cinquante copies circulent dans un carton[10].

Publicité pour le kit Altair de MITS.

MITS vendait un kit contenant un Altair 8800, deux extensions de mémoire 4K, une carte d’interface série et Altair BASIC pour 995 $[11]. Finalement, les extensions 4K n’étaient pas fiable à cause de certains composants et de problèmes de conception. Ainsi, beaucoup de possesseurs d’Altair ne voulaient pas les acheter. Robert Marsh, un membre du Homebrew Computer Club entreprenant, conçut une extension de 4K static, compatible avec l’Altair et la vendit pour 255 $[12]. Son entreprise, Processor Technology (en), devint un des fournisseurs d’extensions compatible Altair les plus connus. Beaucoup d’acheteurs d’Altair ne prenaient pas le kit de MITS, achetaient les extensions de mémoires chez un autre revendeur et utilisaient une copie « empruntée » de Altair BASIC.

Dans le numéro d' de Computer Notes, Ed Roberts reconnaît le problème des extensions mémoires de 4K : leur prix passe de 264 $ à 195 $ et ceux qui l’avaient déjà achetée furent remboursés de 50 $. Le prix de la version 8K passe à 200 $. Roberts refuse une requête demandant de donner gratuitement BASIC. Il fait remarquer que MITS a reversé « 180 000 $ de redevance à MicroSoft » et précise que « quiconque utilise une copie illicite de MITS BASIC peut s'identifier facilement à ce qu’il est : un voleur »[13],[14]. Dans le même numéro et au sujet des revendeurs de matériel, Robert remarque que « depuis récemment, un certain nombre de revendeurs-parasites étaient apparus. [...] »[14].

Les extensions de mémoires de Processor Technology consomment plus de courant que les mémoires dynamiques de MITS si bien que l’ajout de deux ou trois cartes surcharge l’alimentation de l’Altair. Howard Fullmer se met à vendre des extensions de bloc d’alimentation et baptise ironiquement son entreprise « Parasitic Engineering »[15],[16]. Plus tard, Fullmer définit un standard industriel pour les cartes compatibles Altair : le bus S-100 (en)[17].

L’année suivante, en 1976, apparaissent plusieurs clones de l’Altair comme le IMSAI 8080 ou le « Sol 20 » de Processor Technology.

Chez MicroSoft

[modifier | modifier le code]

MicroSoft reçoit entre 30 et 60 dollars pour chaque copie de BASIC que MITS vend. Fin 1975, MITS avait expédié un millier d’ordinateurs mais BASIC ne s'est vendu qu’à quelques centaines d’exemplaires[18].

Pour MicroSoft, d’autres logiciels en développement nécessitent des investissements car les disquettes 8 pouces et le MITS 680B, basé sur un processeur Motorola 6800, sont sur le point d’être lancés par MITS. Ric Weiland, un ami que Allen et Gates ont connu à l’université, est engagé pour convertir le BASIC 8080 sur le processeur 6800. Gates souhaite expliquer à la communauté hobbysist le coût de développement des logiciels.

La lettre ouverte

[modifier | modifier le code]

David Bunnell, rédacteur en chef de Computer Notes, comprend la position de Gates et écrit, en , qu’« une partie des clients de MITS ont volé leurs logiciels »[19],[20].

« Maintenant, posez-vous ces questions : est-ce qu’un musicien est en droit d’encaisser une partie des recettes de la vente de son enregistrement ? Est-ce qu’un écrivain peut recevoir une partie de la recette des ventes de son livre ? Est-ce que les personnes qui copient un logiciel sont différentes de celles qui copient un album ou un livre ?[21],[20] »

— David Bunnell, Computer Notes n°4

Dans sa lettre ouverte, Gates poursuit la même idée que Bunell en septembre, et que Roberts en octobre : « Comme la majorité des hobbyists devraient le savoir, la plupart d'entre-vous volent leurs logiciels. Le matériel doit être acheté, mais les logiciels sont une chose que l'on partage. Qui se soucie de savoir si les personnes qui ont travaillé dessus seront payées ? »[22].

Une copie de la lettre de Gates est envoyé au Homebrew Computer Club, la cible principale. La lettre apparaît aussi dans Computer Notes et Dave Bunnell l’envoie par service exprès aux principales parutions en informatique du pays[23].

La lettre connaît de nombreuses réactions : certains pensent que les logiciels devraient être inclus avec la machine et donc que la méthode de distribution utilisée par Gates n’est pas adaptée ; d’autres posent des questions sur le coût réel de développement.

Microsoft avait déjà publié le prix de ses licences : MITS payait un montant fixe de 31 200 $ pour une exploitation sans exclusivité du BASIC pour 6800[24]. Les contrats pour les versions de BASIC pour Commodore PET, Apple II et RadioShack TRS-80, entre autres, avaient eux aussi un prix fixé par contrat.

Les logiciels de Microsoft sont alors développés sur un ordinateur central DEC PDP-10. Paul Allen a créé un programme qui peut simuler le fonctionnement de n’importe quel processeur, permettant ainsi d’écrire et de déboguer des logiciels avant que la machine ne soit construite. La location de l'ordinateur central est facturée à l’heure et à la quantité de ressources utilisées. Le développement du BASIC 6800, fini bien avant la sortie du Altair 680B qui avait pris du retard[25], est facturé 40 000 $ en temps-machine.

Hal Singer, dans sa newsletter Micro-8, publie une lettre ouverte à Ed Roberts où il remarque que MITS annonce pouvoir fournir un ordinateur pour 395 $ alors qu’en réalité, le prix pour avoir un ordinateur fonctionnel chez eux est de 1 000 $. Il suggère d’initier une class action ou de demander une investigation à la Federal Trade Commission pour publicité mensongère. Il rapporte aussi une rumeur selon laquelle Bill Gates développait BASIC sur les ordinateurs de l’université de Harvard et donc, avec des fonds publics ; BASIC aurait donc dû être gratuit[26].

En fait, Bill Gates, Paul Allen, et Monte Davidoff utilisaient bien un PDP-10 du Aiken Computer Center de Harvard, financé par le DARPA (département de la défense américaine). La machine avait été livrée en 1969 pendant la nuit pour éviter les manifestations contre la guerre au Viet-Nâm (en). Le professeur Thomas Cheatham, responsable de la machine, n’avait pas réglementé son usage mais les officiels d’Harvard n’aimaient pas trop que Gates et Allen (qui n’était pas un étudiant) utilisent le PDP pour développer un produit commercial. Harvard finit par imposer des restrictions et Microsoft dut acheter son temps-machine jusqu’à ce que MITS leur fournisse un accès au PDP-10 d’Albuquerque[27].

« Il existe une alternative viable au problème soulevé par Bill Gates dans sa lettre vindicative contre les « computer hobbyists » : si un logiciel est gratuit ou si bon marché que l’acheter est bien plus facile que de le dupliquer, alors ce n’est pas du vol. »[28] »

— Jim Warren, juillet 1976[29]

En , Jim Warren (en), membre du Homebrew Computer Club et rédacteur du Dr. Dobb's Journal (en), rapporte le succès du projet Tiny BASIC (en) sur la newsletter de programmation de l’Association for Computing Machinery[29]. Le but du projet, initié en 1975, est de créer un interpréteur BASIC pour les ordinateurs utilisant des microprocesseurs. La lettre de Gates motive de nombreux hobbiysts à travers le pays et le monde à participer au projet : en peu de temps, les interpréteurs Intel 8080, Motorola 6800 et MOS Technology 6502 sont prêts. Leur code-source est publié et la licence vendue 5$ ou 10$.

Microsoft avait commencé à développer un interpréteur APL, langage alors populaire sur ordinateurs centraux dans les universités, parmi les hobbyists. APL utilise plusieurs caractères de l’alphabet grec comme opérations ; peu de terminaux à prix abordable de l’époque pouvant afficher ces caractères. Paul Allen abandonne le projet faute de marché[30].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Stephen Mames et Paul Andrews, Gates : How Microsoft's Mogul Reinvented an Industry and Made Himself the Richest Man in America, New York, Touchstone, Simon and Schuster, , 541 p., 24 cm (ISBN 0-671-88074-8, OCLC 29429262)
  • (en) Jeffrey Young, Forbes greatest technology stories : inspiring tales of the entrepreneurs and inventors who revolutionized modern business, New York, John Wiley, , 368 p., 21 cm (ISBN 0-471-24374-4, OCLC 39639988), chap. 6 (« Mechanics: Kits & Microcomputers »)
  • (en) Paul Freiberger et Michael Swaine, Fire in the Valley : The Making of the Personal Computer, New York, McGraw-Hill, , 2e éd. (1re éd. 1999), 463 p. (ISBN 978-0-07-137813-0, OCLC 43149346)
  • (en) Paul E Ceruzzi, A History of Modern Computing, Cambridge, MIT Press, , 2e éd. (1re éd. 1998), 445 p. (ISBN 0-262-53203-4, OCLC 50773416)
  • (en) James Wallace et Jim Erickson, Hard drive : Bill Gates and the making of the Microsoft empire, New York, John Wiley & Sons Inc, (réimpr. 1993), 426 p., relié (ISBN 0-471-56886-4)

Périodiques qui ont publié la lettre

[modifier | modifier le code]
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », Homebrew Computer Club Newsletter, Mountain View, CA, Homebrew Computer Club, vol. 2, no 1,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », Micro-8 Computer User Group Newsletter, Lompoc, CA, Cabrillo Computer Center, vol. 2, no 2,‎ , p. 1
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », Computer Notes, Albuquerque, NM, MITS, vol. 1, no 9,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », Minicomputer News, Boston MA, Benwill Publishing,‎
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », People's Computer Company, Menlo Park, CA, People's Computer Company, vol. 4, no 5,‎
  • (en) Bill Gates, « An Open Letter To Hobbyists », Radio-Electronics, New York NY, Gernsback Publications, vol. 47, no 5,‎ , p. 14,16 (lire en ligne)

Périodiques ayant publié une réponse

[modifier | modifier le code]
  • (en) Mike Hayes, « Regarding Your Letter of February 3 », Homebrew Computer Club Newsletter, Mountain View, CA, Homebrew Computer Club, vol. 2, no 2,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  • (en) Harold L. Singer, « An Open Letter to Ed Roberts », Micro-8 Computer User Group Newsletter, Lompoc, CA, Cabrillo Computer Center, vol. 2, no 4,‎ , p. 1
  • (en) Bill Gates, « A Second and Final Letter », Computer Notes, Albuquerque, NM, MITS, vol. 1, no 11,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  • (en) Jim C. Warren, « Correspondence », SIGPLAN Notices, ACM, vol. 11, no 7,‎ , p. 1
    Jim Warren, rédacteur en chef du Dr. Dobbs Journal, y montre comment Tiny BASIC est une alternative aux logiciels copiés par les hobbyists.
  • (en) Robert Wada, « An Opinion on Software Marketing », BYTE, Peterborough, NH, BYTE Publications, vol. 1, no 11,‎ , p. 90,91

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Mames et Andrews 1994, p. 68–70.
  2. Mames et Andrews 1994, p. 65–76.
  3. Young 1998, p. 164.
  4. (en) Bill Gates, « Contributors », Computer Notes, Albuquerque NM, MITS, vol. 1, no 5 « Altair 680 »,‎ , p. 13 (lire en ligne [archive du ]).
  5. Mames et Andrews 1994, p. 82–83.
  6. Freiberger et Swaine 2000, p. 52–53.
  7. (en) Bill Gates, « Software Contest Winners Announced », Computer Notes, Albuquerque NM, MITS, vol. 1, no 2,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  8. Texte original: The MITS MOBILE came to Rickey's Hyatt House in Palo Alto June 5th & 6th. The room was packed (150+) with amateurs and experimenters eager to find out about this new electronic toy.
  9. (en) Fred Moore, « It's a Hobby », Homebrew Computer Club Newsletter, vol. 1, no 4,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  10. Mames et Andrews 1994, p. 81.
  11. (en) MITS, « Worlds Most Inexpensive BASIC language system », Radio-Electronics, vol. 46, no 8,‎ , p. 1.
  12. (en) « Hardware », Homebrew Computer Club Newsletter, vol. 1, no 5,‎ , p. 2, 5 (lire en ligne).
  13. Anyone who is using a stolen copy of MITS BASIC should identify himself for what he is, a thief.
  14. a et b (en) H. Edward Roberts, « Letter from the President », Computer Notes, Albuquerque NM, MITS, vol. 1, no 5,‎ , p. 3-4 (lire en ligne [archive du ]).
  15. Freiberger et Swaine 2000, p. 145–146.
  16. (en) David H. Ahl et Burchenal Green, The Best of Creative Computing, vol. 3, Morristown NJ, Creative Computing, , 323 p., de poche (ISBN 0-916688-12-7, OCLC 123619796, lire en ligne), « Saga of a System (Building an Altair 8800/Cromemco TV Dazzler system) », p. 90-97
    David H. Ahl y décrit l’assembleur et les problèmes de l’Altair 8800. Il utilise sur sa machine l’extension 8K de Processor Technology (page 94) et l’alimentation de Parasitic Engineering (page 97).
  17. (en) George Morrow et Howard Fullmer, « Microsystems Proposed Standard for the S-100 Bus Preliminary Specification, IEEE Task 696.1/D2 », Computer, IEEE, vol. 11, no 5,‎ , p. 84–90 (DOI 10.1109/C-M.1978.218190).
  18. Mames et Andrews 1994, p. 90.
  19. Texte original : [..] a few of ours customers have been ripping off MITS software.
  20. a et b (en) David Bunnell, « Across the Editor's Desk », Computer Notes, Albuquerque NM, MITS, vol. 1, no 4,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  21. Texte original : Now I ask you--does a musician have the right to collect the royalty on the sale of his records or does a writer have the right to collect the royalty on the sale of his books? Are people who copy software any different than those who copy records and books?
  22. Texte original : As the majority of hobbyists must be aware, most of you steal your software. Hardware must be paid for, but software is something to share. Who cares if the people who worked on it get paid?
  23. Mames et Andrews 1994, p. 91.
  24. Mames et Andrews 1994, p. 95.
  25. (en) Ed Roberts, « Ramblings from Ed Roberts », Computer Notes, Albuquerque NM, MITS, vol. 1, no 10,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  26. (en) Harold L. Singer, « Open Letter to Ed Roberts », Micro-8 Computer User Group Newsletter, Lompoc, Californie, Cabrillo Computer Center, vol. 2, no 4,‎ , p. 1.
  27. Wallace et Erickson 1992, p. 81–83 « Harvard officials had found out that he (Gates) and Allen had been making extensive use of the university's PDP-10 to develop a commercial product. The officials were not pleased. ». The computer was funded by the Department of Defense and was under the control of Professor Thomas Cheatham. « Although DARPA was funding the PDP-10 at Harvard, there was no written policy regarding its use. »
  28. Texte original : « There is a viable alternative to the problems raised by Bill Gates in his irate letter to computer hobbyists concerning "ripping off" software. When software is free, or so inexpensive that it's easier to pay for it than to duplicate it, then it won't be "stolen". »
  29. a et b (en) Jim C. Warren, « Correspondence », SIGPLAN Notices, ACM, vol. 11, no 7,‎ , p. 1-2 (ISSN 0362-1340, lire en ligne).
  30. Mames et Andrews 1994, p. 97–98.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]