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Amar Bentoumi

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Amar Bentoumi
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Fonction
Ministre de la Justice
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
عمار بن توميVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Conflit

Amar Bentoumi, né le à Constantine d'une famille issue de Sidi Aïch (Béjaïa) et mort le (à 89 ans) à Alger, est un avocat, militant de l'indépendance algérienne et homme politique algérien. Il est le premier ministre de la Justice, garde des sceaux, de l'Algérie indépendante[1].

Dans sa jeunesse, à Alger, il est tour à tour limonadier, cheminot, journalier. Il développe parfois une activité de syndicaliste.[réf. nécessaire]

Le nationaliste

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Il entre très tôt dans le mouvement nationaliste algérien, dès 1943 : « J’ai été recruté par Hocine Asselah, dirigeant de l’équipe de basket-ball du MCA. Dans la formation mouloudéenne, les deux arrières étaient Abdelmalek Temam et moi. En , j’ai participé à la première manifestation lors de l’Aïd el-Fitr. J’ai été arrêté en compagnie de Sid Ali Abdelhamid et défendu par des avocats français. Au bac, j’avais obtenu une très bonne note en philo et me destinais à préparer une licence d’histoire, mais Asselah m’en a dissuadé. » « Fais du droit pour être l’avocat du parti. C’est ce que j’ai fait en prêtant serment le pour plaider toutes les affaires où le PPA était impliqué. Cela s’est passé au barreau d’Alger aux côtés de mes collègues Gonon, Ali Boumendjel et Hocine Tayebi. »[2]

Après la Toussaint 1954, Amar devient l'un des avocats du FLN. Il est arrêté en et incarcéré à Berrouaghia puis à Bossuet. « J’en étais devenu le responsable clandestin avec Cheikh Sahnoun comme muphti, aux côtés de Djennas, Kerbouche, Aroua, le Dr Belouizdad. » Il est ensuite libéré mais assigné à résidence ; il quitte alors clandestinement Alger sur le Sidi Ferruch. Il passe en Italie et rejoint à Rome Taïeb Boulahrouf. Puis il gagne Tunis, où il est accueilli par M'Hamed Yazid et Ben Khedda. Au printemps 1959, Djllali M’barek, dirigeant du syndicat UGTA, lui demande de faire réapparaître L’ouvrier algérien. Ensuite, il est envoyé par Ferhat Abbas au Maroc, en soutien au nouveau gouvernement marocain. Depuis le Maroc, il reste en contact avec la Fédération de France du FLN. Il participe à la rédaction de la Charte de Tripoli.

Le ministre

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En 1962, au moment du cessez-le-feu, il est rapporteur de la commission justice des accords d'Évian, puis membre de la commission centrale du référendum pour l'indépendance. Ensuite il est nommé chef de cabinet de Rabah Bitat lors des derniers mois du GPRA avant d'être élu député d'Alger, le au sein de l'Assemblée Constituante. Il est enfin le premier ministre de la justice de l’Algérie indépendante dans le gouvernement d'Ahmed Ben Bella le .

Le juriste défenseur des droits de l'Homme

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Non reconduit dans le second gouvernement Ben Bella, il est arrêté et est emprisonné dans le désert Algérien, auprès de Ferhat Abbas et bien d'autres pendant plus d'un an en 1963. Il reprend son métier d'avocat en 1965, avant de devenir bâtonnier d'Alger en 1971. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le .La dernière année de sa vie il s'attaquera violemment à Ben Bella qu'il accusera d'avoir dénoncé l'ensemble des membres de l'OS(Organisation spéciale) lors de son arrestation à la suite de l'attaque de la poste d'Oran. Il défendra Abane Ramdane comme militant intègre face aux tentatives de Ben Bella de salir sa mémoire.

  1. « Décès de Me Ammar Bentoumi, 1er ministre de la Justice de l’Algérie indépendante », APS, 29 mars 2013 (Lire en ligne).
  2. Interview d'Amar Bentoumi : http://iferhounene.unblog.fr/2009/02/05/maitre-amar-bentoumi-pour-guerrir-lalgerie-laissons-parler-les-sages-bien-pensants-et-les-authentiques-nationalistes-et-non-les-hauts-salaries-corrompus/