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Albert Pinkham Ryder

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Albert Pinkham Ryder
Albert Pinkham Ryder vers 1905, photographie d'Alice Boughton.
Naissance
Décès
Sépulture
Rural Cemetery and Friends Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Père
Alexander Cage Ryder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Cobb (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
  • The Canal (1890)

Albert Pinkham Ryder, né le à New Bedford et mort le à New York, est un peintre américain connu pour ses toiles allégoriques et ses marines, associées au courant du tonalisme américain. Il est considéré par certains critiques comme l'un des peintres pionniers du modernisme pictural, au même titre que Paul Cézanne et Paul Gauguin[1].

De 1870 à 1875, Albert Pinkham Ryder étudie les arts à l'Académie américaine de design où il rencontre Julian Alden Weir avec lequel il restera ami toute sa vie. En 1877, il voyage pour la seule fois en Europe et s'intéresse notamment à l'école de Barbizon. La même année, il est membre fondateur de la Society of American Artists (en) avec Augustus Saint-Gaudens, Robert Swain Gifford, son ami Julian Alden Weir, John LaFarge, Winslow Homer et Alexander Helwig Wyant. Il expose avec ce groupe, de 1878 à 1887, des œuvres qui relèvent de l'école du tonalisme. Dans les années 1880 et 1890, ses toiles deviennent plus oniriques et il écrit souvent des poésies pour les accompagner. Après 1900, il ne produit pratiquement plus, mais retravaille encore parfois d'anciens tableaux.

En , six de ses toiles sont présentées dans le cadre de l'Armory Show[2].

Il meurt en 1917 dans la plus grande pauvreté, hébergé par la famille d'une de ses anciennes élèves qui l'a recueilli[1].

On connaît moins de 200 toiles de Ryder. Elles ne sont que très rarement signées et datées. Beaucoup, constituées de nombreuses couches superposées, sont travaillées pendant des années par l'artiste qui peint fréquemment sur le vernis frais et mélange des peintures à séchage rapide avec des peintures à séchage lent. Faute de toile, il va jusqu'à découper des panneaux dans le bois de son lit[1]. Ses œuvres picturales sont ainsi souvent instables et s'assombrissent ou se craquellent avec le temps lorsqu'elles ne se désintègrent pas.

Selon une étude publiée en 1989, il existerait sur le marché une quantité importante de faux Ryder[3].

Bibliographie

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  • [article] « Ryder, Albert Pinckam » dans Maurice Raynal, Le XIXe siècle. De Goya à Gauguin, collection « Les grands siècles de la peinture », Genève, Skira, 1951, p. 133, 143.

Notes et références

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  1. a b et c Maurice Raynal (1951), infra, page 133.
  2. (en) [PDF] Catalogue de New York, février 1913, pages 63-64 et 98 — sur Open Library, document numérisé en ligne.
  3. (en) Albert Pinkham Ryder: Painter of Dreams par William Innes Homer and Lloyd Goodrich, collection « Library of American Art », New York, Harry N. Abrams, 1989, (ISBN 978-0810915992).

Articles connexes

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Liens externes

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