Achot II Bagratouni
Achot II Bagratouni | |
Titre | |
---|---|
Prince d’Arménie | |
– (3 ans) |
|
Prédécesseur | Grigor Ier Mamikonian |
Successeur | Nersēh Kamsarakan |
Biographie | |
Dynastie | Bagratouni |
Date de décès | |
Père | Smbat V Bagratouni |
Enfants | Smbat |
modifier |
Achot II Bagratouni (en arménien Աշոտ Բ Բագրատունի ; mort en 688) est un prince arménien de la famille des Bagratides qui est prince d'Arménie de 685 à 688.
Biographie
[modifier | modifier le code]Achot est le fils de Smbat V Bagratouni, aspet et drongaire. Son grand-père maternel est Manouel Arçounai, qui est préfet d'Egypte puis magistros en 651[1],[2]
Le prince Grigor Mamikonian se révolte en 681, profitant de la guerre civile qui déchire le califat omeyyade, mais il est tué en 685 par les Khazars. Le calife Abd al-Malik nomme alors comme prince Achot Bagratouni. Dès sa nomination, il entreprend de chasser les Khazars qui ravagent l'Arménie. Il fait construire la cathédrale Amenaperkitch (« le sauveur de tous les hommes ») dans la ville de Dariounq.
Vers 688, l'empereur byzantin Justinien II envoie une armée en Arménie pour la remettre dans la zone d'influence byzantine, mais celle-ci se conduit comme en terre conquise. Achot lève une armée et la vainc, mais le gros de son armée se charge de récupérer le butin, tandis qu'Achot poursuit les soldats vaincus, et est grièvement blessé lors de l'escarmouche qui s'ensuit[3].
Il a eu un fils, Smbat, qui est nakharar de 703 à 705[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 333-334.
- Christian Settipani, « Les prétentions généalogiques à Athènes sous l'Empire romain », Thèse de doctorat en Histoire, Université de Lorraine, , p. 239 (lire en ligne, consulté le )
- René Grousset, Histoire de l’Arménie des origines à 1071 [détail des éditions], p. 307-308.
- Christian Settipani, op. cit., p. 334.