10 Arietis
Ascension droite | 02h 03m 39,34547s[1] |
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Déclinaison | +25° 56′ 07,7129″[1] |
Constellation | Bélier |
Magnitude apparente | 5,63[2] |
Localisation dans la constellation : Bélier | |
Type spectral | F8IV + F9V[2] |
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Vitesse radiale | +12,9 km/s[3] |
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Mouvement propre |
μα = +128,01 mas/a[1] μδ = +11,19 mas/a[1] |
Parallaxe | 20,53 ± 0,67 mas |
Distance |
159 ± 5 al (49 ± 2 pc) |
Magnitude absolue | 2,21[3] |
Métallicité | −0,10[3] |
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Âge | 1,9 Ga[3] |
Demi-grand axe (a) | 1,39 "[4] |
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Excentricité (e) | 0,59[4] |
Période (P) | 325 a[4] |
Inclinaison (i) | 51°[4] |
Argument du périastre (ω) | 165°[4] |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 20,5°[4] |
Époque du périastre (τ) | 1 931,6 B[4] |
Désignations
10 Arietis est une étoile binaire[6] de la constellation du Bélier. 10 Arietis est sa désignation de Flamsteed. Elle est visible à l'œil nu comme une étoile pâle, de couleur bleue-blanche, avec une magnitude apparente combinée de 5,63[2]. D'après les mesures de la parallaxe, elle est située à environ 159 années-lumière de la Terre. Le système s'éloigne du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de +12,9 km/s[3].
Les deux étoiles gravite l'une autour de l'autre avec une période de révolution d'environ 325 années et une excentricité de 0,59. Le demi-grand axe de l'orbite a une taille apparente de 1,39"[4]. Le composant primaire, désigné composant A, a une magnitude de 5,92[6], est une étoile jaune-blanc de la séquence principale vieillissante avec un type spectral F8IV[2]. Le composant secondaire, désigné composant B, est également une étoile jaune-blanc de la séquence principale, avec une magnitude 7,95[6] et un type spectral F9V[2]. Il existe un compagnon visuel de magnitude 13,5, désigné composant C, séparé d'une distance angulaire de 95,30" le long d'un angle de position de 150° (en date de 2001)[7].
Nots et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 10 Arietis » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
- (en) T. W. Edwards, « MK classification for visual binary components », The Astronomical Journal, vol. 81, , p. 245–249 (DOI 10.1086/111879, Bibcode 1976AJ.....81..245E)
- (en) J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy & Astrophysics, vol. 501, no 3, , p. 941–947 (DOI 10.1051/0004-6361/200811191, Bibcode 2009A&A...501..941H, arXiv 0811.3982, S2CID 118577511)
- (en) W. D. Heintz, « Observations of Double Stars and New Pairs. XVII », The Astronomical Journal Supplement Series, vol. 105, , p. 475 (DOI 10.1086/192324, Bibcode 1996ApJS..105..475H)
- (en) 10 Ari sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
- (en) B. D. Mason et al., « The Washington Visual Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à l'astronomie :