Îles Maria
Îles Maria Nororotu (ty) | |||||
Photo satellite de la NASA | |||||
Géographie | |||||
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Pays | France | ||||
Archipel | Îles Australes | ||||
Localisation | Océan Pacifique | ||||
Coordonnées | 21° 48′ S, 154° 42′ O | ||||
Superficie | 1,3 km2 | ||||
Nombre d'îles | 4 | ||||
Géologie | Atoll | ||||
Administration | |||||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||||
District | Îles Australes | ||||
Commune | Rimatara | ||||
Démographie | |||||
Population | Aucun habitant (2017[1]) | ||||
Autres informations | |||||
Découverte | 1824 | ||||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||||
Géolocalisation sur la carte : îles Australes
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Géolocalisation sur la carte : Océanie
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
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Île en France | |||||
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Les îles Maria sont un atoll situé dans la partie la plus occidentale de l'archipel des Australes en Polynésie française. Elles sont administrativement rattachées à la commune de Rimatara.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le groupe des îles Maria est situé à 215 km au nord-ouest de Rimatara, l'île la plus proche, et à 700 km au sud-ouest de Tahiti.
L'île est composée de quatre petits motus dont deux dépendent de Rimatara et les deux autres de Rurutu.
L'atoll, d'une superficie totale de 1,3 km2 de terres émergées, est composé de quatre petits motu distincts avec de petites forêts assez denses[2]. Elles sont séparées par un lagon très peu profond communiquant avec l'océan – bien que dépourvu de passe – et abritent de nombreuses espèces d'oiseaux[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'atoll tient son nom du baleinier Maria qui le découvrit en 1824[3]. Sur lequel se trouvait George Washington Gardner (en), originaire de Nantucket[4], qui était commandé par le capitaine David Michigan[réf. nécessaire].
Certaines sources[5] indiquent qu'elles ont servi de bagne ou de colonie pénale, mais c'est semble-t-il par confusion avec les Îles Marías mexicaines.
À Rurutu, l'île voisine, la peine capitale consistait à abandonner sans vivres les coupables sur un des quatre minuscules îlots situés au nord-ouest de Rimatara : là ne poussent que quelques cocotiers et buissons de mikimiki, entrainant la mort lente par suite de toutes sortes de privations[6].
Bien qu'inhabité, la seule activité contemporaine pratiquée occasionnellement sur l'atoll est la récolte du coprah[3]par les habitants de Rimatara afin de financer les besoins de leurs familles.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- (en) « Tubuai tropical moist forests (OC0116) », World Wildlife Fund (consulté le )
- (en) Hilary Rodgers, Tony Wheeler, Jean-Bernard Carillet, « Tahiti & French Polynesia », Lonely Planet, (ISBN 1740592298)
- (en) John Dunmore(1992); Who's Who in Pacific Navigation, Melbourne University Press, (ISBN 0-522-84488-X), p. 114-115 aperçu disponible sur Google Livres.
- (en) « UN Systemwide Earthwatch Site », United Nations Environment Programme (consulté le )
- « Rescapés des îles Maria aux Australes », sur tahitiheritage.pf,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :