Île de Bouin
Île de Bouin | ||||
Carte de 1634 par Christophe Tassin. | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Archipel | Aucun | |||
Coordonnées | 46° 58′ 00″ N, 2° 00′ 00″ O | |||
Administration | ||||
Région | Pays de la Loire | |||
Département | Vendée | |||
Autres informations | ||||
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Île en France | ||||
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L'île de Bouin ou Boing n'existe plus en tant que telle puisqu’elle fut victime d'envasement. Elle faisait partie d'une vaste zone de marais située autour du village de Bouin en Vendée, séparée du continent par le cours du Dain. La création d’une digue protégeant le Marais breton des raz-de-marée eut pour effet une poldérisation de l’île avec un gain de terre sur la baie de Bourgneuf.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’île de Bouin est pillée et incendiée par les Vikings en 813[1] ou 820[2] et par les Français en 1471 (L'île était bretonne à l'époque) lors des guerres entre la Bretagne et la France.
Durant les Guerres de Vendée, l'île est rebaptisée « île Marat » par les révolutionnaires en hommage à Jean-Paul Marat[3] assassiné le .
Cette île a bénéficié dès le XIVe siècle des franchises insulaires, propices au développement de la contrebande. Au XVIIe siècle, comme sur l'Île d'Yeu, les îliens firent pousser leur propres plants de tabac. Le commerce clandestin devint si florissant qu'ils durent se lancer dans l'importation massive. Des sociétés de « faux tabatiers », impliquant toutes les couches de la société îlienne, furent créées pour réguler le trafic. Les bateaux s'en allaient par flottilles vers le Nord pour ramener du « bon » tabac, stocké alors dans des entrepôts[réf. souhaitée].
Avant 1789, Bouin dépendait de l'évêché de Nantes mais relevait des Marches Bretagne-Poitou. En 1789, ses députés demandèrent, en vain, que la paroisse de Blain soit rattachée au département de la Loire-Inférieure, ayant pour chef-lieu Nantes. Leur demande, motivée par l'affinité pour le pays de Nantes, mais surtout par des enjeux fiscaux et économiques, reçut l'opposition des députés poitevins et ne fut pas suivie par le Comité de Constitution[4].
Le lieu est cité comme limite méridionale de la Bretagne dans l'édition 1843 du Dictionnaire historique et géographique de la Bretagne[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 54
- Jean Renaud, La Normandie des Vikings, Orep Édition, Cully 2006, p. 11
- "Bouin, isle de mer au milieu des terres" par Thomas GISBERT-GUINGUENE de CALLAC, Éditions de l'Etrave, 2003
- Yves Cheneau, Les Marches communes du Poitou et de Bretagne et leurs paroisses au XVIIIe siècle, Paris, Farré et Freulon, , 252 p., p. 169
- Ogée, Marteville, Varin, Dictionnaire historique et géographique de la Bretagne, Molliex libraire-éditeur à Rennes, 1843, p. 5 du discours préliminaire. Voir copie numérique sur Google Books.