Émile Roblot
Émile Roblot | ||
Fonctions | ||
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Ministre d’État monégasque | ||
– (12 ans et 14 jours) |
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Monarque | Louis II | |
Prédécesseur | Maurice Bouilloux-Lafont | |
Successeur | Pierre Blanchy (intérim) Pierre de Witasse |
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Préfet du Bas-Rhin | ||
– (2 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Pierre-René Roland-Marcel | |
Successeur | André Viguié | |
Préfet de Meurthe-et-Moselle | ||
– (3 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | André Magre | |
Successeur | Léon Bosney | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Émile Henri Roblot | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Bouilland (Côte-d'Or, France) |
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Date de décès | (à 77 ans) | |
Nationalité | Française | |
Profession | Haut fonctionnaire | |
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Ministres d’État monégasques | ||
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Émile Henri Roblot, né le à Bouilland (Côte-d'Or) et mort le [Où ?], est un haut fonctionnaire français, ministre d'État de Monaco pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Roblot étudie le droit à Dijon et obtient son doctorat en 1912 avec la thèse : La Séparation des Églises et de l'État et l'administration des Domaines, Séquestre des biens des anciens établissements ecclésiastiques. Thèse de Doctorat, Faculté de Droit de l'Université de Dijon, [1]. Il commence une carrière dans l'administration [2].
De 1918 à 1921, il est conseiller de préfecture de l'Yonne, puis secrétaire général de l'Yonne. Il est nomme sous-préfet de Sens le , et promu le secrétaire général de Meurthe-et-Moselle. Le , il est nommé préfet de l'Aube, mais il refuse et est nommé le suivant directeur du Personnel, de la Comptabilité et des H.B.M. au ministère de la Santé publique. Du au , il est préfet de Meurthe-et-Moselle, ensuite il est préfet du Bas-Rhin.
Nommé le ministre d'État de Monaco (équivalent de chef du gouvernement), il est installé le . Pendant la guerre, il est lié au Régime français de Vichy. Son rôle fut jugé trouble sous l'Occupation. Il a reçu la Francisque[3].
Après la guerre il est remplacé provisoirement par Pierre Blanchy du 29 septembre 1944 au 20 novembre 1944. Le , la démission de Roblot est acceptée officiellement, le même jour il est nommé ministre honoraire et Grand-Officier de l'Ordre de Saint-Charles et son successeur Pierre de Witasse est nommé[4].
Dans les années 2010 les historiens monégasques ont pu étudier les dossiers sur son rôle dans la persécution des juifs monegasques[5].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Emile Roblot à reçu les décorations suivantes :
- Officier de la Légion d'honneur
- Officier d'Académie
- Officier de l'ordre du Mérite agricole
- Grand-officier de l'ordre de Saint-Charles (Monaco)
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Émile Roblot, La Séparation des Églises et de l'État et l'administration des Domaines, Séquestre des biens des anciens établissements ecclésiastiques. Thèse de Doctorat, Faculté de Droit de l'Université de Dijon, 29 juin 1912, Grenoble, Imprimerie Eymond, 1912.
- Dossier Personnel de l’administration préfectorale (1881-1926), Archives nationales
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 165.
- Journal de Monaco, 23 novembre 1944
- Spoliation des juifs - La Principauté ouvre le dossier Monaco Hebdo, 5 mars 2015
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :