Allonzier-la-Caille
Allonzier-la-Caille est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Allonzier-la-Caille est située à 12 kilomètres au nord d'Annecy et 30 kilomètres au sud de Genève. Le terroir est limité au nord par les gorges profondes des Usses à l'est par le Viéran et à l'ouest par le ruisseau de Mounant. Il est constitué essentiellement d'une colline culminant à 887 mètres, appelée le Crêt de la Dame, terminaison septentrionale de la Mandallaz, et d'une petite plaine dominant l'entaille des Usses, où l'on peut voir de belles falaises urgoniennes.
La commune dispose de plusieurs hameaux :
- Avregny ;
- Bublens ;
- l'Abbaye ;
- la Greubaz ;
- la Raviere ;
- les Croisegniers ;
- les Malatrays ;
- les Marais Pontaux ;
- Maloux ;
- Mandallaz ;
- Néplier ;
- Pouilly ;
- Sous la roche ;
- Sous le mont.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Allonziérains ou les Allonziérois[1]. Ils sont également surnommés en patois les « lô Farfolyon », ce qui signifie « les fureteurs ».
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Allonzier-la-Caille est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fillière[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[4],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[5]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), terres arables (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), prairies (12,9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom a pour origine le nom d'une ancienne auberge à l'enseigne de cet oiseau. Allonzier la Caille s'écrit sans tiret.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alonzi, selon la graphie de Conflans[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Période gallo-romaine
[modifier | modifier le code]Une voie romaine est utilisée comme chemin de forêt du centre du village au pont de la Caille. Non loin du pont, des traces de la civilisation romaine se retrouvent au lieu-dit le Néplier où Pierre Broise a découvert un vaste oppidum allobroge à proximité du passage des Usses. En contrebas les romains avaient connaissances de deux sources sulfureuses, dites des bains de la Caille et un pont romain traverse les Usses.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Les Templiers installent un château à donjon carré datant de 1100.
En 1328, le fief est propriété de la famille noble des Fabri d'Allonzier, plus tard Fabry d'Alauzier puis de la famille des de Reydet jusqu’en 1768.
À cette époque, une maladrerie maladeria Pontis Ussie et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, aujourd'hui disparue, se juxtaposaient au pont romain, seule voie de passage entre Annecy et Genève.
Renaissance
[modifier | modifier le code]Victor-Amédée III entreprend en 1780 d'édifier, en amont du pont existant un gigantesque ouvrage d'art pour faciliter les communications. Le pont s'écroule en 1813. Le Buon Governo sarde décide de bâtir un nouvel édifice pour enjamber les Usses et demande à l'ingénieur français E. Belin de le réaliser, selon la technique des câbles d'acier. Il est inauguré par le roi Charles-Albert le .
L'entre-deux-guerres voit la construction d'un nouveau pont (IMH[10], abords SI) enjambant la gorge d'une seule arche de 139 mètres. Il est inauguré le par le ministre Gourdeau.
Avregny est jusqu'en 1975 une commune indépendante située, à l'ouest d'Allonzier-la-Caille, sur la route de Cercier. La paroisse, dont l'existence pourrait remonter au VIe siècle, possédait une église (au hameau de Rossy), placée sous le vocable de saint Oyend. Elle est détruite à la Révolution, et en 1828 on en vend les pierres.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Situation administrative
[modifier | modifier le code]Allonzier fut transférée du canton d'Annecy au nouveau canton de Cruseilles le . Allonzier prend le nom d'Allonzier-la-Caille le (J.O. du ). Allonzier-la-Caille absorbe Avregny par l'arrêté préfectoral du (J.O. du )[1]. Elle appartient, depuis 2015, au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 27 communes[11].
La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du Pays de Cruseilles.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
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Population et société
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Allonziérois[1].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2021, la commune comptait 2 176 habitants[Note 4], en évolution de +11,93 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune d'Allonzier-la-Caille est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école maternelle (95 élèves[17]) et une école élémentaire, qui compte 137 élèves[18].
Économie
[modifier | modifier le code]Auparavant tournés vers l'exploitation forestière et agricole, les habitants sont aujourd'hui une majorité à travailler à Annecy ou Genève et dans les zones artisanales, industrielles et commerciales proches.
Depuis les années 2000, l'économie locale a pris une expansion considérable du fait de l'installation sur une vingtaine d'hectares de la PAE de la Caille où fleurissent une trentaine d'entreprises venues s'installer, bénéficiant du nœud autoroutier de l'A41 créant une position géographique privilégiée à vingt minutes de Genève et son aéroport, à la vallée de l'Arve et au mont Blanc et à dix minutes des portes d'Annecy. Parmi elles :
- la société « Pilot Europe », centre de production et de distribution de stylos (132 millions en 2020) et de fournitures scolaires sur 15 000 m2, fournissant une trentaine de pays[19] ;
- Les Glaces des Alpes, créée en 1988 (CA 15 M.€ en 2012), produit 180 parfums de glaces artisanales pour le marché de la restauration. Boutique sur le site[20],[21] ;
- le Centre hospitalier vétérinaire sur 2 600 m2[22].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le pont de la Caille
[modifier | modifier le code]Le pont Charles-Albert fut édifié avec une rapidité étonnante : les travaux commencés le par les entreprises Blanc d’Annecy, Bonnardet de Lyon et Bertin de Paris furent terminés en 1839 (soit en 1 an et 4 mois). Selon la coutume, diverses pièces d’or et d’argent furent noyées dans la maçonnerie lors de la pose de la première pierre. Avant l’arrivée de l’hiver, les quatre tours étaient terminées et les câbles porteurs mis en place. Au total, 24 câbles, réunis en 3 groupes de 4 sur chaque côté du pont. Chacun de ces câbles était constitué de 154 fils de fer parallèles, ligaturés ensemble tous les 20 cm.
Au sommet des tours, ils reposaient sur des rouleaux. Sur les deux rives, ils s’accrochaient à d’autres câbles qui descendaient s’amarrer sous terre dans des chambres d’ancrage. Puis on fixa aux câbles porteurs 266 câbles de suspente, 133 de chaque côté, pour supporter des poutrelles en bois de mélèze, sur lesquelles reposait la chaussée, faite d’un platelage en bois de peuplier.
L’inauguration officielle eut lieu le devant 10 000 personnes. Le , le roi Charles-Albert venait en personne inaugurer l’ouvrage qui devait pérenniser son nom.
La seule note discordante fut le péage, qui était perçu dans deux petits pavillons d’architecture néo-classique, bâtis sur les ancrages des câbles côté Cruseilles, et dans une maisonnette perpendiculaire au pont côté Allonzier. Très vite la société concessionnaire se plaignit au gouvernement que la population locale déployait toutes sortes de ruses pour échapper au péage. Le manque à gagner était d’autant plus sensible pour la société du Pont de la Caille que tous les services de l’État étaient exemptés de péage.
En 1861, des réparations sont nécessaires à la suite d’un violent orage et 8 ans plus tard, on cesse de percevoir un péage pour l’utilisation du pont. Après le rattachement de la Savoie à la France, l’État racheta ce péage qui fut supprimé en 1869. Ce même rattachement fit des Usses la frontière de la grande zone franche avec Genève. Le pont de la Caille devint alors un poste de douane et les habitants de Cruseilles et d’Allonzier s’adonnèrent à une active contrebande. La douane resta au pont jusqu’en 1923 quand l’étendue de la zone fut réduite à ses dimensions actuelles.
Bains de la Caille
[modifier | modifier le code]Auparavant dit « Bains Cherpier », ces bains sont issus de deux sources sulfureuses qui jaillissent au fond de la vallée des Usses, en aval du pont Charles-Albert.
Le château d'Allonzier
[modifier | modifier le code]Situé dans le vieux bourg d'Allonzier, cette ancienne maison forte encore habitée fut l’ancienne résidence des nobles Fabri d’Allonzier, puis des nobles d'Angeville jusqu’en 1765.
Le château d'Allonzier juxtapose l'ancien hôtel « Le manoir » désormais réaménagé en appartements. Le château a été habité par Mme Rivoire, qui faisait pension de famille après la Seconde Guerre mondiale. Son fils, Robert Rivoire, l'a secondé en rentrant du service militaire, puis a fait construire l'hôtel "Le Manoir", ayant obtenu 2 étoiles en 1970. Le château servait d'annexe pour loger les groupes.[réf. nécessaire]
Les ruines du Château Vieux de Vulpillières
[modifier | modifier le code]Situé entre la rivière des Usses et le ruisseau de Mounant. C’était un château de Templiers à donjon carré datant de 1100. Il fut habité par la Famille de Reydet de Vulpillières jusqu’en 1768. Une fenêtre à meneaux du château a été réemployée dans une maison d’Avregny.
Le puits du curé
[modifier | modifier le code]Situé sur l’emplacement de l'église d'Avregny les portes délabrées, le bénitier et les fonts baptismaux sont actuellement dans l’église de la Combe-de-Sillingy
L'église Saint-Martin
[modifier | modifier le code]Située au chef-lieu d'Allonzier, l'église dédiée à saint Martin est d'origine très ancienne (monseigneur Jean de Bertrand en est le curé en 1411). Détruite par un incendie en 1660, elle fut reconstruite entre 1829 et 1841[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Allonzier-la-Caille se blasonnent ainsi : Écartelé d'une croix estrée d'argent ; au premier de gueules à six billettes couchées d'azur ordonnées 2, 2, et 2 ; au second de gueules au pont Charles-Albert d’or en perspective ; au troisième de gueules à une coquille d'or surmontée de cinq étoiles du même ordonnées en arc de cercle ; au quatrième fascé ondé de sinople et d'argent bordé de gueules.
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », Mémoires et documents publiés par l'Académie salésienne, 2007, t. 114, pp. 163–188 ([PDF] lire en ligne).
- Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, éditions Horvath.
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 249-250, « Le canton et le district de Cruseilles », p.262-266, « Allonzier-la-Caille », p.268 « Avregny ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
- Allonzier-la-Caille sur le site du ministère de la culture permettant de consulter les bases de données merimee, palissy, memoire et chastel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fillière comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « Allonzier-la-Caille », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fillière », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- IMH : Inscrit Monument Historique - SI : Site Inscrit
- « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
- Mathieu Gaillac, « Démission du maire et élection de Brigitte Nanche à sa place : que se passe-t-il à Allonzier-la-Caille ? », Le Messager, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Haute-Savoie (74) > Allonzier-la-Caille > École »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Haute-Savoie (74) > Allonzier-la-Caille > École »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Site officiel de Pilot Europe » (consulté le ).
- « Site officiel Les Glaces des Alpes Europe » (consulté le ).
- L'Essor savoyard du 1er août 2013, page 23
- Maxime Petit, « Un hôpital pour animaux devenu incontournable », L'Essor savoyard, , p. 8
- [PDF] Paroisse de Cruseilles : Sainte-Croix en pays de Cruseilles, « Église Saint-Martin d'Allonzier-la-Caille »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur diocese-annecy.fr, (consulté en ).