Alsace
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Région Alsace | |
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Détails Drapeau de l'Alsace | |
Informations | |
Chef-lieu: | Strasbourg |
Population - Totale - Densité |
1 734 145 hab. (1999) 209 hab./km² |
Superficie | 8 280 km² |
Arrondissements | 13 |
Cantons | 75 |
Communes | 903 |
Président du conseil régional |
Adrien Zeller (UMP) |
Départements | |
Haut-Rhin (68) | |
Localisation | |
Localisation de l'Alsace en France |
L'Alsace (Elsass ou Elsaß) est une région administrative française composée de deux départements : le Bas-Rhin (Unterelsass) au nord et le Haut-Rhin (Oberelsass) au sud.
Son chef-lieu est Strasbourg, qui est aussi sa plus grande ville, suivie par Mulhouse, métropole du Sud-Alsace (pourtant au rang de sous-préfecture).
C'est également une région historique qui comprenait en outre l'actuel Territoire de Belfort.
Géographie
L'Alsace couvre une surface de 8 280 km² (190 km de long sur 50 km de large soit 1,5 % de la superficie de la France), ce qui en fait la plus petite des régions administratives de France métropolitaine. Elle s'étend du sud au nord le long du Rhin qui la borde à l'est. Elle est limitée au nord et à l'est par l'Allemagne, au sud par la Suisse, au sud-ouest par la région Franche-Comté et à l'ouest par la région Lorraine.
Son espace est découpé en trois ensembles de relief :
- à l'est la plaine d'Alsace (qui, avec le Pays de Bade allemand forme le Fossé Rhénan) drainée par l'Ill et consacrée à la grande culture céréalière ; la forêt y occupe encore des espaces importants (forêt de Haguenau au nord et celle de la Hardt au sud) ;
- à l'ouest dominent les Vosges ou le massif vosgien entaillées de larges vallées des affluents de l'Ill ; ici ce sont les pâturages d'altitude (Hautes Chaumes) qui alternent avec la forêt ; le Grand Ballon 1424 m (ex ballon de Guebwiller) est le point culminant d'Alsace, il est situé dans le Haut-Rhin ;
- les collines sous-vosgiennes font le lien entre les deux ensembles. Ce piémont vosgien est occupé par le vignoble alsacien.
Climat
Le climat alsacien est « semi-continental d'abri ». L'hiver y est froid et sec, l'été chaud. Il y a peu de précipitations, car les Vosges protègent la région contre les intempéries ainsi que des vents d'Ouest. Colmar bénéficie d'un micro-climat ensoleillé et sec : c'est la deuxième ville la plus sèche de France (après Perpignan) avec 550 mm de précipitations par an ce qui en fait un environnement idéal pour la culture de la vigne et pour le vin d'Alsace.
Pour plus de détails statistiques, voir les articles Climat du Bas-Rhin et Climat du Haut-Rhin.
Histoire
À la différence de ses provinces et régions voisines, l'Alsace n'a jamais connu de période d'unité et d'autonomie politique combinées. Longtemps caractérisée par un morcellement politique important, la région fut principalement sous l'autorité plus ou moins théorique du Saint Empire romain germanique, puis de la France, après son annexion progressive au XVIIe siècle.
Quelques repères:
- 842 : les Serments de Strasbourg, prononcés par Charles le Chauve et Louis le Germanique contre leur frère aîné Lothaire.
- 855 : l'Alsace fait partie du Saint Empire.
- 1354 : Fondation de la Décapole, ligue de dix villes libres d'Alsace.
- 1648 : le traité de Westphalie donne l'Alsace au royaume de France.
- 1790 : l'Alsace est partagée entre les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
- 1871 : par le traité de Francfort, l'Empire allemand annexe l'Alsace, sauf les environs de Belfort, ainsi qu'une partie de la Lorraine.
- 1911 (31 mai) : adoption de la constitution alsacienne.
- 1915 : les combats autour de l'éperon rocheux du Hartmannswillerkopf (aussi appellé le vieil Armand) à 17 km de Mulhouse devenu monument national.
- 1919 : le traité de Versailles restitue l'Alsace à la France.
- 1940-1944 : pendant l'occupation nazie, l'Alsace est annexée au Reich.
- 1944 (23 novembre) : les troupes françaises du général Leclerc libèrent Strasbourg.
Population
La population s'élevait à 1 734 145 habitants en 1999. À l'origine principalement germanique, elle a régulièrement augmenté au cours du temps (sauf pendant les périodes de guerre) à la fois par excédent naturel et par excédent migratoire. Cette augmentation s'est même accélérée à la fin du XXe siècle. Avec une densité de 209 habitants par kilomètre carré, l'Alsace est la troisième région la plus densément peuplée de la France métropolitaine.
L'INSEE estime que la population alsacienne va augmenter de 12,9 % à 19,5 % de 1999 à 2030.
Les bassins de population et d'activité (emplois, commerces, services, transports, études, divertissements etc.) sont concentrés autour des agglomérations de Strasbourg et de Mulhouse, qui étendent de plus en plus leurs zones d'influence respectives.
Transports
Le réseau routier
Le transport et le déplacement des usagers se fait principalement sur l'autoroute gratuite A 35 assurant la liaison nord-sud, de Lauterbourg à St Louis/Bâle, avec une courte portion en nationale de 2x2 voies, dont la continuation autoroutière est à l'étude.
L'axe A4 en direction de Paris), dense, (à péage à 20 km au nord-ouest de Strasbourg), commence à atteindre un point de saturation de même que l'axe A 36 en direction de Paris-Lyon, à péage dès Burnhaupt (10 km à l'ouest de Mulhouse), gratuit jusqu'en Allemagne.
Du fait de la conception des autoroutes - comme étant à la fois des voies de transit et des voies de desserte des grandes agglomérations - qui prévalait dans les années 1970 et 1980, les villes de Strasbourg et de Mulhouse voient leur agglomération traversée par des voies autoroutières portées aujourd'hui à 2 fois 3 voies, et ce, à moins d'un kilomètre du centre-ville pour Strasbourg et d'1,5 km pour Mulhouse. Il en résulte de fortes nuisances : principale source de pollution et saturation du trafic, notamment à Strasbourg où le trafic de l'autoroute A 35 (170 000 véhicules/jour en 2002) est l'un des plus importants de France. La traversée urbaine de l'A 36 à Mulhouse provoque également des perturbations régulières de trafic, temporairement apaisées par sa transformation en 2 fois trois voies. L'absence de panneaux à messages variables et de caméras de trafic (de type webcam) ne facilite pas la communication avec l'usager.
Il y a un projet de construction d'une nouvelle autoroute de 2 fois 2 voies qui contournerait l'ouest de l'agglomération strasbourgeoise afin de capter le trafic de transit nord-sud et de délester Strasbourg. Le tracé prévoit de relier l'échangeur de Hoerdt au nord, à Innenheim au sud. L'ouverture est prévue fin 2011 pour un trafic envisagé de 41 000 véhicules par jour. Les estimations de la DDE (maître d'ouvrage) laissent cependant planer quelques doutes sur l'intérêt d'une telle infrastructure, puisqu'elle ne capterait qu'environ 10 % du trafic de l'A35 au niveau de Strasbourg.
À cela s'ajoute le projet du land voisin de Bade-Wurtemberg d'imposer une taxe sur les poids-lourds empruntant son réseau autoroutier. Dans le cas où celui-ci venait à entrer en application, il est fort envisageable qu'une partie du trafic de transit se reportera sur le réseau alsacien, parallèle et gratuit, ce qui aggraverait la saturation de celui-ci.
Le réseau ferré
Les Vosges n'étant franchissables que par le col de Saverne, la trouée de Belfort ou encore par quelques cols peu roulants, l'Alsace a besoin de se désenclaver et de se rapprocher du reste de la France. Différents projets sont ainsi envisagés :
- le TGV Est (Paris - Strasbourg) ; en cours ;
- le TGV Rhin-Rhône ou ligne Dijon-Mulhouse (travaux dès 2006) ;
- une interconnexion avec l'ICE allemand, à la hauteur de Kehl et/ou d'Ottmarsheim ;
- le tram-train de Mulhouse en cours de réalisation, puis celui de Strasbourg (2011).
Cependant, le tunnel Maurice-Lemaire en direction de Saint-Dié-des-Vosges fut abandonné par le chemin de fer et est aujourd'hui destiné au trafic routier avec péage.
Le réseau fluvial
Le trafic portuaire dépasse 15 millions de tonnes, dont près des trois quarts pour Strasbourg, second port fluvial français. Le projet d'élargissement du canal Rhin-Rhône, destiné à relier le Rhône (et la Méditerranée) au réseau d'Europe centrale (Rhin, Danube, mer du Nord et mer Baltique) a finalement été abandonné en 1998 pour des raisons de coût et de dégradation des paysages, notamment dans la vallée du Doubs.
L'avion
Il y a deux aéroports internationaux en Alsace :
- l'aéroport international de Strasbourg à Entzheim ;
- l'Aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg, aujourd'hui en difficulté (du fait des difficultés des compagnies aériennes suisses qui en faisaient leur hub), mais qui reste l'un des principaux (7e) aéroports français en terme de trafic.
Le trafic des deux aéroports régionaux atteint 5 155 380 passagers (1998).
Économie
Avec près de 3 % du PIB, l'Alsace se place au deuxième rang des régions françaises avec un PIB par habitant de plus de 20 750 d'euros.
L'Alsace est une région dont l'activité économique est variée. Il peut être cité :
- la viticulture (principalement dans le centre de la région, entre Sélestat et Colmar, la Route des Vins d'Alsace ;
- la culture du houblon et le brassage de la bière (la moitié de la bière française est produite en Alsace surtout aux environs de Strasbourg, notamment à Cronenbourg et Schiltigheim, et à Obernai) ;
- l'exploitation forestière ;
- l'industrie automobile (Mulhouse) ;
- l'industrie des sciences de la vie, dans le cadre du technopôle trinational Biovalley occupant le leadership européen de ce domaine ;
- le tourisme ;
- divers industries et services ;
L'Alsace est fortement tournée vers l'international, 35 % des entreprises ont une participation étrangère (notamment allemande, suisse, étasunienne, japonaise et scandinave).
L'Allemagne a représenté près de 38,5 % des importations alsaciennes en 2002, sa crise a entraîné une crise structurelle alsacienne. Longtemps épargnée par le fléau du chômage, l'Alsace a vu celui-ci fortement augmenter (+ 20 % entre mars 2002 et mars 2003 atteignant près de 6,8 % de la population active). Ce taux de chômage relativement faible était dû à l'industrie (26 % des emplois) en crise désormais. L'Alsace entame maintenant sa reconversion industrielle vers le tertiaire notamment la recherche et les nouvelles technologies.
L'exploitation minière du chlorure de potassium (sylvinite - phosphates) qui pendant un siècle a extrait 570 millions de tonnes (treize mille salariés en 1950) est désormais l'objet d'un musée à coté du chevalet de la mine Rodolphe à Wittelsheim.
==Culture==
Langue
Une partie de la population parle encore aujourd'hui couramment la langue locale, l'alsacien, dialecte alémanique avec quelques emprunts lexicaux au français, et qui fut longtemps la langue maternelle de la plupart des habitants. Le français est cependant l'unique langue officielle en vigueur. Le haut allemand (Hochdeutsch) fut la langue obligatoire de 1871 à 1919 et de 1940 à 1944. Cependant, le fond de quatre hautes vallées des Vosges, même pendant ces périodes, ont été depuis très longtemps exclusivement francophones.
Depuis 1992, il existe dans le but de préserver l'alsacien des sections bilingues paritaires en Alsace où l'enseignement est dispensé pour moitié en français pour moitié en allemand. À l'heure actuelle, elles concernent environt 5 % des élèves. Au lycée, les élèves peuvent passer l'abibac. L'alsacien peut y être parlé en maternelle et peut être enseigné ou parlé en primaire. Cependant l'écrit est en allemand, considérant que celui-ci est la version écrite commune de l'ensemble des dialectes alsaciens.
Des théâtres en alsacien sont encore représentés.
Consulter également la liste établissant la correspondance des toponymies alsaciennes en français et en allemand.
Cuisine
La cuisine alsacienne, fortement imprégnée des traditions culinaires germaniques, est riche en spécificités locales, marquées par une dominante d'utilisation du porc sous diverses formes. Parmi les plats traditionnels d'Alsace peuvent être cités le baeckeoffe, la tarte flambée, la choucroute ou les fleischnackas. Le sud de l'Alsace, appelé le Sundgau, se caractérise par un plat traditionnel à base de poisson : la carpe frite.
Des desserts traditionnels : kouglof, tarte au fromage blanc.
Les festivités de fin d'année, moment fort dans la culture alsacienne, sont l'occasion de la production d'une grande variété de biscuits et petits gâteaux, appelé brédalas, ainsi que de pain d'épice, offert aux enfants à partir de la Saint-Nicolas, le 6 décembre.
Région viticole, l'Alsace produit principalement du vin blanc, grâce aux vignes du piémont vosgien.
L'Alsace est également la première région productrice de bière en France, grâce notamment aux brasseries implantées dans l'agglomération strasbourgeoise, dont Kronenbourg, Fischer et Heineken, et à l'ouest de celle-ci (Météor, Kanterbräu), qui profitent de la culture du houblon dans le Kochersberg et dans le nord de la plaine d'Alsace.
Le schnaps est également une production traditionnelle de la région, en déclin cependant depuis la raréfaction des bouilleurs de cru et la baisse de la consommation d'alcools forts traditionnels.
Enfin, l'Alsace est une importante région productrice de jus de fruits et d'eaux minérales ou de source.
Construction
L'habitat traditionnel de la plaine alsacienne est constitué de maisons construites avec des murs en colombage et torchis et des toitures en tuiles plates.
Symbole
La cigogne, oiseau auquel certaines légendes contées aux enfants attribuaient l'apport des bébés dans les familles . Quasiment disparue il y a une trentaine d'années (1970), elle a fait l'objet d'une stratégie associative de repeuplement efficace. On en trouve désormais sur tous les toits des églises et autres édifices publics d'Alsace et même parfois sur des toits de maisons de particuliers.
Patrimoine
- Château du Haut-Koenigsbourg
- Musée de l'automobile de Mulhouse
- Écomusée d'Ungersheim
- Musée du chemin de fer
- Musée EDF electropolis
- Églises
- Marchés de Noël (dans les villages Kaysersberg et grandes villes Strasbourg Mulhouse et Colmar)
- Centre historique des villes et villages
- Centre Départemental de l'Histoire des Familles (CDHF) de Guebwiller
Voir aussi : Liste des musées d'Alsace
Le droit local
Le droit local a été crée en 1919 après la fin de la Première Guerre mondiale, il est issu des dispositions suivantes :
- des lois françaises d'avant 1870 non abrogées par l'administration allemande ;
- des lois allemandes faites par le Reich entre 1871 et 1918 ;
- des dispositions propres à l'Alsace-Moselle adoptées par les organes locaux de l'époque ;
- des lois françaises intervenues après 1918 mais applicables aux deux départements.
Le choix entre le droit local et le droit général français s'est fait par un Commissaire de la République qui avait pour tâche de remettre l'administration en route, ces dispositions étaient à l'origine conçues pour être temporaires (certains textes sont encore en allemand). La loi du 1er juin 1924 les a rendues permanentes.
Jours fériés
Les Alsaciens ont deux jours fériés supplémentaires : la Saint-Étienne (fêté le 26 décembre) et le Vendredi saint.
Sécurité sociale
La Sozialversicherungsordnung de 1911 était une mutuelle complémentaire obligatoire. Aujourd'hui encore, le taux de base de la sécurité sociale alsacienne-mosellane est de 90 %.
La faillite civile
Alors que l'Alsace disposait d'un encadrement à propos de la faillite civile pendant plus de 80 ans, la France vient de légiférer en faveur de celle-ci (avant elle ne disposait que de la commission de surendettement), la possibilité était donnée aux débiteurs qui ne sont ni commerçants, ni artisans, ni agriculteurs de faire faillite.
Les associations
Il y a quelques différences entre la France et l'Alsace :
- sept personnes sont nécessaires pour créer une association inscrite (et non deux) ;
- l'inscription se fait au registre des associations du tribunal d'instance (et non à la préfecture ou à la sous-préfecture) ;
- les associations peuvent dans certains cas avoir des activités à but lucratif.
La religion
La séparation entre l'État/école et la religion s'est faite en France alors que l'Alsace et la Lorraine étaient sous l'autorité allemande, donc elle n'a pas été appliquée en Alsace. Un avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 déclare que la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801 est toujours en vigueur. Il y a plusieurs conséquences :
- la religion est enseignée obligatoirement jusqu'au collège, des dérogations peuvent être cependant établies et sont systématiquement acceptées ;
- les ministres (prêtres, rabbins ...) des trois cultes reconnus sous le concordat (à savoir les religions catholique, protestante et juive) sont rémunérés par l'État.
- les évêques de Metz et Strasbourg sont nommés par décret du Président de la République après accord du Saint-Siège. Les grands rabbins et présidents et membres des Consistoires protestants et israélites sont eux nommés par le Premier ministre, et les ministres des trois cultes sont nommés par le ministre de l'Intérieur.
Le président de la République française est donc le dernier chef d'État au monde à nommer un évêque catholique. Il faut souligner que cette nomination n'est ni une désignation, ni une investiture (l'une et l'autre relèvent de l'autorité de l'Église et donc du Saint-Siège). Elle a été voulue par Napoléon Bonaparte comme un contre-poids au pouvoir du Saint-Siège : un contrôle et non pas un pouvoir d’ordre spirituel. Aujourd'hui cette nomination est plutôt une survivance juridique et n'a pas de signification politique réelle.
Le culte musulman (aujourd'hui environ 100 000 personnes) n’a pas le statut de culte reconnu. Mais le droit régional permet la constitution de communautés musulmanes sous le régime juridique d'associations de droit local, globalement plus favorable que celui des associations cultuelles prévues dans le reste de la France.
Le cas de l’Alsace et de la Moselle est intéressant pour le débat actuel sur la laïcité : le régime concordataire donne-t-il une position dominante aux cultes, ou institue-t-il une forme de laïcité ?
L'artisanat
Le Code local des Professions - issu du Gewerbeordnung - régit l'artisanat.
Une activité est artisanale non pas lorsque l'entreprise qui l'exerce est de petite dimension (droit général : 10 salariés maximum), mais parce que le travail y est réalisé selon des méthodes non industrielles et en ayant recours de façon prépondérante à des salariés professionnellement formés.
L'apprentissage est soumis à un régime différent, il est beaucoup plus développé en Alsace-Moselle et est sanctionné par un diplôme spécifique : le Brevet de Compagnon.
L'aide sociale
Les communes sont obligées de secourir les personnes sans ressources. Actuellement les personnes ne bénéficiant pas du Revenu minimum d'insertion (RMI), notamment celles âgées de 16 à 25 ans, peuvent bénéficier de l'aide sociale. Chaque commune fixe un plafond de ressources en-deçà duquel l'aide est accordée, elle choisit également les formes de l'aide (en espèces, en nature, logement, nourriture, etc.).
La chasse
En Alsace, le gibier est un patrimoine à gérer.
Le droit de chasse est ainsi retiré au propriétaire foncier (sauf domaine d'une superficie supérieure à 25 ha) et administré par la commune qui procède tous les 9 ans à des adjudications.
Le droit de chasse est alors réservé à l'adjudicataire qui devra payer à la commune le loyer de la chasse et respecter un plan de chasse. Depuis la réforme du droit local de la chasse, intervenue en 1996, le locataire en place bénéficie d'un droit de priorité pour la relocation de son lot de chasse.
Le livre foncier
La publicité foncière n'est pas organisée comme dans le reste de la France où elle est régie par la Conservation des hypothèques. En Alsace-Moselle, elle est assurée par le Livre foncier tenu par un magistrat spécialisé.
Le droit communal
Les communes ont plus de pouvoir, elles peuvent notamment appliquer une taxe sur les riverains sur les frais de premier établissement des voies taxe de riverains
Administration
Article détaillé : Conseil régional d'Alsace
Alsaciens célèbres
natifs
- Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg, devenu Léon IX (1002~1054)
- Jean Arp (1887-1966), artiste
- Auguste Bartholdi (1834-1904)
- Sébastien Brant (1458-1521)
- Martin Bucer (1491-1551)
- Robert de Cotte (1656-1735)
- Frédéric de Dietrich (1748-1793)
- Gustave Doré (1832-1883), peintre
- Charles François Hannong (1669-1739)
- Jean Geiler de Kaysersberg (1445-1511)
- François-Christophe Kellermann (1735-1820), maréchal
- Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), maréchal
- Pierre Pflimlin (1907-2000), président du Conseil et du Parlement européen
- Albert Schweitzer (1875-1965)
- Gustave Stoskopf (1869-1944)
- Jacques Sturm (1803-1855)
- Tomi Ungerer (1931-), artiste
- Thomas Voeckler (1979-), coureur cycliste
- Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951), artiste
"adoptés"
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
- Gutenberg (environ 1400-1468)
- Joseph Massol (1757-1833)
- Rohan de Soubise (1717-1756)
- Maréchal de Saxe (1696-1750)
- Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707)
- Rouget de l'Isle (1760-1836)
- Ettore Bugatti (1881-1947)