« Alice Weidel » : différence entre les versions
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile |
m Biographie Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile |
||
| Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
== Biographie == |
== Biographie == |
||
Alice Weidel étudie la gestion à l'[[université de Bayreuth]], obtenant un doctorat en 2011<ref>{{article|nom=Schuster |prénom=Kathleen |url=http://www.dw.com/en/afds-alice-weidel-the-pride-of-the-populists-a-mystery-to-everyone-else/a-40356769|titre=AfD's Alice Weidel: The pride of the populists, a mystery to everyone else |langue= |périodique= [[Deutsche Welle|dw]].com |date=2017-09-04 |consulté le=2017-09-21 }}.</ref>. |
Alice Weidel étudie la gestion à l'[[université de Bayreuth]], obtenant un doctorat en 2011<ref>{{article|nom=Schuster |prénom=Kathleen |url=http://www.dw.com/en/afds-alice-weidel-the-pride-of-the-populists-a-mystery-to-everyone-else/a-40356769|titre=AfD's Alice Weidel: The pride of the populists, a mystery to everyone else |langue= |périodique= [[Deutsche Welle|dw]].com |date=2017-09-04 |consulté le=2017-09-21 }}.</ref>. |
||
Elle a obtenu son premier poste après ses études chez Goldman Sachs et a également travaillé chez Allianz Investors. Considérée comme une spécialiste de l'Asie, cette polyglotte a perfectionné son mandarin lors de six années passées en Chine. Après avoir quitté le monde de la banque et de la finance, elle a entamé une carrière de consultante indépendante pour des startups.<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Allemagne : qui est la porte-parole de l'extrême droite Alice Weidel ?|périodique=La Tribune|lire en ligne=https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-qui-est-la-porte-voix-de-l-extreme-droite-alice-weidel-751561.html?amp=1|consulté le=2017-09-25}}</ref> |
|||
=== Parcours politique === |
=== Parcours politique === |
||
Version du 25 septembre 2017 à 17:26
| Députée au Bundestag 20e législature du Bundestag Liste régionale de Bade-Wurtemberg (d) | |
|---|---|
| depuis le | |
| Députée au Bundestag 19e législature du Bundestag Constituency for the Bundestag election Bodensee (en) | |
| - | |
| Président de groupe parlementaire Groupe AfD au Bundestag | |
| depuis le |
| Naissance | |
|---|---|
| Nom de naissance |
Alice Elisabeth Weidel |
| Surnom |
Lille |
| Nationalité | |
| Domiciles |
Berlin (depuis ), Einsiedeln (depuis ), Überlingen, Harsewinkel, république populaire de Chine |
| Formation |
Université de Bayreuth (Diplom-Kaufmann (d) et économiste (d)) (jusqu'en ) Université de Bayreuth (doctorat) (jusqu'en ) |
| Activités |
Femme politique (depuis ), conseillère en affaires, économiste, ingénieure d'affaire |
| Parentèle |
Hans Weidel (d) (grand-père paternel) |
| A travaillé pour |
Allianz Global Investors (en) ( - Goldman Sachs ( - Heristo (d) Rocket Internet |
|---|---|
| Parti politique |
Alternative pour l'Allemagne (depuis ) |
| Membre de |
Friedrich A. von Hayek-Gesellschaft (d) |
| Directeur de thèse |
Peter Oberender (d) |
| Sites web |
(de) alice-weidel.de (de) www.alice-weidel.de |
Das Rentensystem der Volksrepublik China (d) |
Alice Elisabeth Weidel, née le à Gütersloh, est une économiste et une femme politique allemande.
Avec Alexander Gauland, elle est à la tête du parti Alternative pour l'Allemagne (Alternative für Deutschland) (AfD) pour les élections fédérales de 2017.
Biographie
Alice Weidel étudie la gestion à l'université de Bayreuth, obtenant un doctorat en 2011[1].
Elle a obtenu son premier poste après ses études chez Goldman Sachs et a également travaillé chez Allianz Investors. Considérée comme une spécialiste de l'Asie, cette polyglotte a perfectionné son mandarin lors de six années passées en Chine. Après avoir quitté le monde de la banque et de la finance, elle a entamé une carrière de consultante indépendante pour des startups.[2]
Parcours politique
Elle adhère à l'AfD en 2013 pour ses positions eurosceptiques (ce qui constituait à cette époque la ligne principale du parti, avant que les questions d'immigration ne prennent par la suite le dessus). « Reconnue pour son intelligence et son tempérament » note Le Figaro, elle est libérale, admettant admirer Margaret Thatcher[3].
En 2017, alors qu'elle était inconnue du grand public un an plus tôt, elle est choisie par l'ancien député CDU Alexander Gauland pour mener avec lui la campagne des élections fédérales pour l'AfD. Plus moderne et intransigeante que les leaders du parti Bernd Lucke et Frauke Petry, écartés pour leur manque de charisme et leur modération, elle se déclare opposée à l'islam (religion selon elle « incompatible avec l’Allemagne » et qui « menace » le pays), bien que n'ayant pas d'accointance avec l'aile dure du parti. Elle se défend d'être raciste, prônant « une immigration qualifiée »[3].
Vie privée
Lesbienne, elle a pour compagne une femme d'origine sri-lankaise. Elles ont deux enfants, qu'elles élèvent en Suisse. Elle déclare que sa vie personnelle a influencé son engagement politique : « L’immigration homophobe musulmane est un risque pour notre avenir », et confie en avoir fait l'expérience « très tôt ».
« Je connais ça depuis mon enfance. Je viens d’un petit village qui a été submergé par une immigration musulmane. J’ai entendu à l’école ou à la piscine des insultes parce que j’étais une jeune Allemande. J’ai vu se développer des zones de non-droit pour les femmes et c’est de pire en pire. [Il y a en Allemagne] des no-go areas où ma compagne et moi nous ne pouvons plus aller. C’est aussi une question pour les droits de femmes en général. Notre Constitution est claire en ce qui concerne l’égalité des sexes. Mais dans l’islam, dans la charia, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Je n’en veux pas dans notre pays[3]. »
Notes et références
- ↑ Kathleen Schuster, « AfD's Alice Weidel: The pride of the populists, a mystery to everyone else », dw.com, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Allemagne : qui est la porte-parole de l'extrême droite Alice Weidel ? », La Tribune, {{Article}} : paramètre «
date» manquant (lire en ligne, consulté le ) - Nicolas Barotte, « Allemagne : Alice Weidel, l'anti-islam, l'anti-Merkel, l'anti-Europe », lefigaro.fr, 20 septembre 2017.
