Montataire

commune française du département de l'Oise

Montataire est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Montatairiens et les Montatairiennes.

Montataire
Montataire
La cité Louis-Blanc ; au fond, le château et la collégiale Notre-Dame.
Blason de Montataire
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté d'agglomération Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bosino (PCF)
2020-2026
Code postal 60160
Code commune 60414
Démographie
Gentilé Montatairiens et les Montatairiennes
Population
municipale
13 701 hab. (2021 en évolution de +2,55 % par rapport à 2015)
Densité 1 285 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 22″ nord, 2° 26′ 21″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 110 m
Superficie 10,66 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Montataire
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montataire
Liens
Site web http://www.mairie-montataire.fr/

Géographie

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Localisation

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Quartier des Martinets .

Montataire est la dixième ville de l'Oise par son nombre d'habitants, avant le chef-lieu d'arrondissement de Clermont et derrière Pont-Sainte-Maxence[1]. Elle se situe dans le sud du département de l'Oise, dans l'agglomération creilloise[2] et à 3 km à l'ouest de Creil, à une distance orthodromique de 45 km au nord de Paris. La distance routière de la capitale est de 51 km par Creil et la RD 1016.

La ville se compose des deux quartiers de Vitel et Gournay (ce dernier étant partagé avec Creil) et du hameau de Magenta.

Géographie physique

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Topographie et relief

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Habitat troglodytique, dit caverne de Bernard l'Ermite, rue de l'Église.

Le centre-ville est bâti sur la rive gauche du Thérain, dans une plaine limitée au sud par la rivière (qui coule ici dans un sens ouest-est), et au nord par les coteaux accidentés d'un plateau. Celui-ci monte rapidement jusqu'à 70 m d'altitude, puis plus successivement jusqu'au point culminant à l'extrémité nord-ouest du territoire communal, à 100 m d'altitude. À l'est du centre-ville, le plateau s'approche de 200 m du Thérain et forme une proéminence rocheuse, siège du château, de l'église et du cimetière. Puis la limite du coteau s'aligne dans un sens sud-ouest - nord-est, parallèle à l'Oise, mais avec un important recul : ici, place est laissée à une seconde plaine, plus vaste que celle du centre-ville, accueillant les cités ouvrières de Vitel et Gournay, ainsi que, près de l'Oise et des deux côtés de l'embouchure du Thérain, la zone industrielle. Elle est partagée avec les trois communes limitrophes de Creil, Thiverny et Saint-Leu-d'Esserent (ces deux dernières ne participant qu'en faible proportion).

Sur la rive droite du Thérain, la zone industrielle s'étend également sur la plaine qui fait face au centre-ville au sud. Plus en amont cependant, des marais et des étangs formés par des anciennes carrières (ZNIEFF type 1 n° national 220013813[3]) prennent le relais, et la vallée du Thérain se rétrécit considérablement jusqu'au niveau du hameau de Magenta, à l'ouest.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le Thérain, la dérivation de Creil[4] et le fossé 01 de la commune de Saint-Leu-D'Esserent[5],[6],[Carte 1].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[7].

Le Thérain, d'une longueur de 94 km, prend sa source dans la commune de Gaillefontaine et se jette dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent, après avoir traversé 43 communes[8].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'ancienne la sablière de la Maladrerie (6,3 ha) et le plan d'eau de la Croix de la Maladrerie (3,3 ha)[Carte 1],[9].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[10].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 3 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Statistiques 1991-2020 et records CREIL (60) - alt : 88m, lat : 49°15'07"N, lon : 2°31'14"E
Records établis sur la période du 01-08-1954 au 31-07-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,2 3,1 4,9 8,4 11,4 13,4 13,2 10,3 7,8 4,3 1,9 6,8
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,5 10,3 13,7 16,9 19,2 19 15,6 11,9 7,4 4,5 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 12 15,6 19 22,4 24,9 24,8 20,9 15,9 10,5 7,2 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
17.01.1985
−18,5
14.02.1956
−11,4
08.03.1971
−5,3
06.04.21
−2,6
03.05.1981
0,7
01.06.1975
3,5
01.07.1960
3,2
01.08.1965
−0,6
17.09.1971
−5
28.10.03
−11,3
24.11.1998
−16,7
31.12.1970
−21,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
27.01.03
21,4
28.02.1960
25,4
31.03.21
28
20.04.18
31,7
07.05.1976
36,4
27.06.11
41,6
25.07.19
39,3
09.08.20
35,3
15.09.20
28,3
01.10.11
20,7
08.11.15
16,9
07.12.00
41,6
2019
Ensoleillement (h) 492 867 1 417 2 008 erreur soleil-mai n'est pas un nombre (-) 2 169 erreur soleil-jul n'est pas un nombre (-) 217 1 806 1 184 674 614 erreur soleil-ann n'est pas un nombre (-)
Précipitations (mm) 56,2 47,1 48,2 45,2 60 56 56 57,6 45 61,1 59,2 70,6 662,2
Source : « Fiche 60175001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Géographie humaine

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Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), zones urbanisées (25,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), forêts (7,9 %), mines, décharges et chantiers (3 %), eaux continentales[Note 1] (2,3 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Communes limitrophes

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Montataire compte sept communes limitrophes, dont Saint-Vaast-lès-Mello est celle avec laquelle les limites communes sont les plus longues : du hameau de Magenta à l'ouest jusqu'à la vallée d'Ardoise au nord. Par contre, Saint-Maximin ne touche à Montataire que sur 600 m, au milieu de l'Oise, et la limite avec Saint-Leu-d'Esserent dépasse à peine les 1 000 m. Montataire est établie en continuité urbaine avec Creil de par leur quartier commun de Gournay / Usines, et avec Thiverny, dont les premières maisons en venant de la gare de Montataire sont encore situées sur le territoire communal de Montataire.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montataire est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4],[21].

Description du tissu urbain

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La ville a donc dû s'étendre sur le plateau, au nord, du fait que la vallée du Thérain était entièrement occupée par les habitations, usines et infrastructures de transports. Les quartiers pavillonnaires de la première moitié du XXe siècle sont construits à flanc de coteau, et les quartiers de logements collectifs construits à partir des années 1960 surplombent la ville ancienne de près de 40 m. S'y ajoute une zone pavillonnaire près de l'église et du cimetière, à proximité immédiate du centre ancien. Le plateau reste essentiellement occupé par des surfaces agricoles et son aspect est plutôt dénudé, avec toutefois des vues s'ouvrant loin sur les alentours. À l'extrémité nord-est près de Nogent, l'on trouve encore des espaces naturels le long du vallon des Fonds de Montataire.

Le long du parcours du Thérain, en dépit de l'industrialisation précoce, la nature reste présente par intermittence avec les usines, et des sentiers de promenade permettent de découvrir les paysages de la rivière, notamment au parc municipal et en parallèle à la RD 123.

En 2014 est livrée l'opération de l'Orée- des-champs, dans le quartier des Martinets, comprenant 15 logements HLM et 30 maisons en accession sociale à la propriété[22].

Habitat

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Logements[23] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 5364 100 % 5129 100 %
Résidences principales 5064 94,4 % 4836 94,3 %
→ Dont HLM 2136 42,2 % 1947 40,3 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
1 0,0 % 1 0,0 %
Logements vacants[Note 5] 299 5,6 % 292 5,7 %
Dont :
→ maisons 2178 40,6 % 2123* 41,4 %
→ appartements 3047 56,8 % 2856 55,7 %

Malgré un patrimoine important de logements sociaux, entre 1 000 et 1 200 familles sont, en 2019, en attente de relogement en HLM, et, dans l'ensemble du bassin Creillois, plus de 5 000. La municipalité de Jean-Pierre Bosino souhaite donc poursuivre le développement du parc social, ainsi que du parc de logements intermédiaires pour répondre aux besoins des habitants[24].

Voies de communication et transports

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La gare de Montataire.

Montataire se situe sur la RD 123 Creil - Cires-lès-Mello, route qui suit la rive gauche du Thérain et qui permet de rejoindre Beauvais par la RD 12. C'est l'unique route d'importance à traverser le centre-ville, mais en même temps un axe à forte circulation. Il communique au sud-est de la commune avec la RD 200, qui établit le lien entre l'ancienne RN 16 (actuelle RD 1016) au nord de Nogent-sur-Oise et la rive droite de l'Oise en direction de Saint-Leu-d'Esserent et Beaumont-sur-Oise, ainsi qu'avec la RD 201. Cette route représente la déviation sud de Creil et établit le lien avec la RD 1017 (ancienne nationale 17) ainsi qu'avec la RD 1330 pour le chef-lieu d'arrondissement de Senlis et l'A1 (sortie n° 8 Senlis / Creil). Sur le plan local, la RD 92e relie le centre-ville à la commune voisine de Thiverny et rejoint ensuite la RD 200 en direction de Saint-Leu-d'Esserent.

En 2019, la circulation est difficile sur l'axe principal de la commune, emprunté chaque jour par des milliers de voitures et poids poids lourds, et rendent difficiles les déplacements motorisés le matin et le soir[25].

En transports collectifs, la ville est desservie par le TER Hauts-de-France et par deux lignes de bus du réseau AXO. La ligne A dessert Montataire au départ de la zone commerciale de Saint-Maximin en passant par l'hôpital de Creil, le centre-ville et la gare de Creil. À partir de la mairie de Montataire, le quartier du plateau est desservi dans un seul sens par un itinéraire en boucle. En 2022, la fréquence est d'un bus toutes les 10 à 14 minutes du lundi au vendredi, en fonction des périodes de la journée, avec une amplitude du service allant de h 5 à 22 h 40. L'horaire est allégé pendant les vacances scolaires et le samedi[26]. Les dimanches, la fréquence est d'un bus toutes les 60 minutes. La ligne B dessert le parc d'activités des Marches de l'Oise ainsi que le cinéma Pathé. Les lignes C1 et C2 desservent le quartier des Fonds de Montataire. La ligne F relie Montataire à Saint-Leu-d'Esserent et propose quatre allers-retours par jour du lundi au vendredi uniquement[27]. S'y ajoutent des lignes scolaires. Le service de transport à la demande auparavant nommé « Résago » vers le hameau de Magenta et la commune de Saint-Vaast-lès-Mello a pris la dénomination de « AXO+ ». Il fonctionne tous les jours, sauf le , en dehors des plages horaires et parcours assurés par la ligne A[28].

La commune est également desservie, en 2023, par les lignes 631, 634, 646, 647, 6241, 6242, 6243, 6245 et 6345 du réseau interurbain de l'Oise[29].

La gare de Montataire se situe sur la ligne de Creil à Beauvais, à 800 m au sud de la mairie, dans la zone industrielle, pas très loin du centre-ville mais éloignée du quartier du plateau. Sauf pour la destination de Beauvais, la gare de Creil est plus commode pour les habitants de la ville. Elle est située à 3,6 km de la mairie de Montataire, et plus proche encore des quartiers de Vitel et Gournay. Point de convergence de cinq lignes depuis Paris-Nord, Pontoise, Beauvais, Amiens et Compiègne, la gare de Creil propose notamment des trains pour Paris avec un temps de trajet de 30 min environ et seulement deux arrêts intermédiaires.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes monta tera (1030); de monte tare (vers 1106) ; in praeria Montistere (vers 1107) ; Hugo de Montistera (vers 1107) ; de monte thara (vers 1130) ; ad villam montis Tharœ (vers 1150) ; Guernonis majoris de monthethara (vers 1150) ; in villa que montistera vocatur (vers 1150) ; ecclesiam de Monthatere (1151) ; Montatere (1152) ; de monte thare (1162) ; Montetare (1172) ; Muntatere (1181) ; mons Theroe (1182) ; apud montem Tharoe (1182) ; Galteri decani Montis Tarae (1184) ; mons Tharoe (1202) ; de monte Thare (1202) ; Monta tere (1209) ; Petrus de Montathere (1213) ; Mons ad tharam (1217) ; Montaterre (1218) ; Renaldus de Montatere (1218) ; Petrus de Montatheire (1232) ; apud montem Thare (1241) ; de monte de Montateire (1246) ; dominus de Monte thare (1249) ; de Montatare (1256) ; Mont ta tere (1256) ; Monthatere (1256) ; sires de Mont tatere (1257) ; le pree de Montatere (vers 1257) ; Monstatere (1260) ; Montethaire (vers 1270) ; Montathere (vers 1270) ; de monthare (1271) ; Milet de Montetere (1279) ; Monte there (1298) ; de Montis thare … ecclesiis (1329) ; Montethare (1356) ; la montaigne de Montathère (vers 1360) ; Montatherre (1373) ; Monthaterre (1373) ; le priore de saint lienard de montathere (1384) ; Mont a There (1444) ; ecc. de Monthatere (XVe) ; prior de Montatere (XVe) ; Montataire lès Saint-Leu (1511) ; Mont a terre (1646) ; Montataire (1667) ; Montaterre (1711)[30].

Monta tera en 1030, « Mont a terre », pour ses montées (vers les plateaux du haut) ; La situation géographique de Montataire, avec un plateau surmontant la vallée, à la confluence de l'Oise et du Thérain, a fait de ce site un endroit stratégique.

Ce toponyme est issu de l'agglutination du latin mons et du nom de la rivière therain, Mons ad tharam en 1217 signifie « le mont près du Thérain ». Le Thérain est une rivière française du bassin de la Seine, il s'agit d'un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France). Il lui a donné son nom.

Histoire

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Les origines

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Montataire a été habitée au moins depuis le mésolithique (période moyenne de l'âge de pierre entre le paléolithique : âge de la pierre taillée et le néolithique : âge de la pierre polie).

De l'époque gauloise, une torque d'or a été découverte à Montataire. Elle figure aujourd'hui au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale. Ce bijou appartenant à un dignitaire gaulois a été mis au jour par des ouvriers qui travaillaient à la construction de la voie ferrée inaugurée par le baron de Condé en 1846.

Il apparaîtrait que Jules César ait séjourné avec ses troupes sur le territoire de Montataire.

Des fouilles ont également permis de découvrir un cimetière mérovingien regroupant 292 sépultures du Ve au VIIe siècle. Des sarcophages sont toujours visibles au-dessus de la fontaine du jubilé.

XIe siècle : Construction du château et de l'église

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Au XIe siècle, Hugues de Clermont fait construire le château et l'église qui seront remaniés à plusieurs reprises. Au XIIe siècle, le château est fortifié et un mur d'enceinte est bâti autour de la ville pour se protéger des attaques. À partir du XVe siècle les Madaillan acquièrent le château, le reconstruisent, bâtissent les écuries puis l'embellissent.

Vers 1095, Pierre l'Ermite aurait séjourné à Montataire, dans une maison troglodytique, peu avant son départ pour la première croisade, à laquelle participait Renaud de Montataire, qui fit fortifier le château et construire l'église.

En 1846, le baron de Condé achète le château, le restaure et en écrit l'histoire.

XIVe siècle : la révolte paysanne des Jacques

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En mai 1358 a lieu la Jacquerie, révolte paysanne qui durera un mois. Elle est menée par Guillaume Calle qui établit son quartier général à Montataire. Ce soulèvement contre la noblesse devait gagner près de 15 départements actuels et se soldera par la mort de 20 000 paysans[31].

Après la Révolution, les murs d'enceinte de la ville sont détruits.

Si, à Montataire, on vit de la culture, de l'élevage et du commerce, comme partout en France, le XIXe puis le XXe siècle sont ceux de l'industrialisation. On peut citer notamment des fabriques de boutons, de sabots, de chaussettes, de lunettes, de corsets, de cidre, une papeterie…

Montataire dans la Nouvelle histoire de Paris (1841)

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La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Montataire est situé sur une montagne presque vis-à-vis de Creil. Ce village se montre aux yeux du voyageur de la manière la plus pittoresque. De ce lieu on jouit d'une des plus belles vues de la contrée, et peut-être de la France. Le Thérain, ruisseau qui va se jeter dans l'Oise à un quart de lieue de Nogent, baigne le pied de la montagne. Le château, situé au sommet de la montagne, est dans une position extrêmement agréable ; il fut construit dans le XIIIe siècle. Henri IV venait souvent y visiter les Lesparre de Madaillan.
On voit encore auprès du village des portes et des vestiges de vieilles fortifications ; quelques parties des anciens murs subsistent encore. Si l'on juge de la ville par son ancien cimetière, son étendue était considérable. Elle était habitée par beaucoup de protestants, avant la ligue ; deux tombes de plomb des Madaillan se voient encore dans le château.
On assure que c'est dans l'église de Montataire que l'ermite Pierre fit ses premiers sermons pour exciter à la croisade[32]
 »
.

L'industrialisation

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La centrale électrique de l'Usine des Forges, au début du XXe siècle, avec sa machine à vapeur (au fond) alimentant une dynamo, à droite.

En 1792 est créée l'usine qui, rachetée par les frères Mertian, deviendra l'Usine des Forges puis, successivement, la société des ponts et travaux en fer d'Henri Joret, Usinor, Sollac puis Arcelor, usine sidérurgique.

De nombreuses industries s'implantent à Montataire, notamment : Cima Wallut qui produisait des machines agricoles, Brissonneau et Lotz devenues par la suite Chausson où étaient fabriqués des véhicules automobiles et des locomotives, l'usine Still-Saxby où sont fabriqués des chariots élévateurs, les établissements Voirin devenus Harris-Marinoni, puis Heidelberg et enfin Goss International, spécialisés dans la fabrication de rotatives…

Le développement de ces entreprises et le besoin de main-d'œuvre constant ont entraîné un accroissement de la population important, d'où l'expansion de nouveaux quartiers.

Ce furent tout d'abord les cités Mertian et Louis Blanc vers 1880, puis les cités Jules Uhry, Jules Guesde, Jean Biondi et enfin le quartier des Martinets dans les années 1960.

La ville est desservie en 1882 par la ligne de Creil à Beauvais en gare de Montataire, facilitant les déplacements et favorisant le développement économique.

Montataire est frappée par une série de restructurations et de fermetures d'usine dans les années 1990-2000, qui plonge l'agglomération dans la crise : fermeture définitive de l'usine Chausson en 1996, restructuration de l'usine Arcelor en 2004, restructuration de Goss, fermeture de Still-Saxby en 2012, poussant le taux de chômage local à des niveaux record (22 % en 2010, et 50 % parmi les jeunes de moins de 25 ans)[33].

En 2010, le groupe ArcelorMittal, malmené par la crise économique mondiale, cherche à revendre le château[34].

Le XXe siècle et ses conflits

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Jacques-Simon Lorière prend la direction de la société Marinoni de 1909 à 1919 et participe au rachat en 1926, de la société Voirin, implantée à Montataire[35], dont usine a été créée par Jules Voirin entre 1892 et 1893, avec des agrandissements entre 1893 et 1913[35]. Le nouveau groupe devient aussi propriétaire de la fonderie Grange de Montataire[35], pour ses approvisionnements. Ce site est réquisitionné, comme d'autres, lors de la première Guerre mondiale, en vue de la fabrication en urgence de têtes d'obus[35]. L'usine Marinoni est, comme les forges et aciéries de la ville, située près de la gare de Montataire[36]

Entre 1920 et 1926, cette usine Voirin bénéficie d'un programme d'extension et de transformation, dirigé par les architectes Auguste et Gustave Perret[35], qui ont déjà rénové deux sites industriels voisins, l'usine de construction mécanique Wallut et la fonderie Grange[35]. La construction des nouveaux ateliers commence en février 1922. Les « presses Marinoni » (feuilles et bobines, avec procédé offset) ont équipé des centaines d'imprimeries en France[35].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes occupent la ville, les usines, le château, et les Jeunesses hitlériennes[réf. nécessaire] l'école Joliot-Curie. Les habitants de Montataire se sont illustrés, nombreux[évasif], dans la Résistance à l'État nazi. Maurice Mignon, « le colonel Théo » dirige le détachement Valmy qui regroupe les résistants des villes de Montataire, Nogent, Creil et ses environs. Beaucoup[évasif] furent déportés à cause de leur appartenance à des réseaux de résistance, pour sabotage, mais aussi pour raisons politiques.

Pendant plus d'un siècle, ce "site industriel remarquable" du sud Oise fabriqua des rotatives pour la presse écrite[37]. Marinoni y centralisa en particulier ses services après la seconde guerre mondiale, petit à petit, car son siège a été détruit pendant la guerre et reconstruit après, pour accueillir au début des années 1960[38], la nouvelle université de droit rue d'Assas dans le 6ème arrondissement de Paris.

A la suite de bombardements aériens de la guerre, l'usine Marinoni de Montataire avait vu elle aussi "un certain nombre d'installations vouées au ferraillage"[35] mais elle avait ensuite, en 1950, mis en place la première imprimeuse multicolore en bobines, permettant l'impression du Reader Digest[35]. La première au monde des machines offset multicolores est ainsi née en 1950 à Montataire chez Marinoni[39].

Pendant la guerre d'Algérie, les habitants et le conseil municipal expriment[réf. nécessaire], dès 1961, leur opposition au conflit, réclament des négociations pour l'autodétermination et pour le cessez-le-feu qui sera effectif le .

L'usine Marinoni de Montataire a intégré le groupe américain Harris Graphics, racheté en 1986 par AM International, puis le groupe Heidelberg[35]. En 2013, Goss supprime 300 emplois et ferme son site de Montataire puis supprime encore 124 emplois en France deux ans après[40],[41]

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Creil, année où elle devient le chef-lieu du canton de Montataire[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 10 à 15 communes.

Intercommunalité

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Les quatre communes de Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et Villers-Saint-Paul décident de se rapprocher en 1965 afin de mener divers projets structurants, tels que le développement de la station d'épuration, la construction de ponts et de la déviation de la nationale 16, le développement de zones industrielles et commerciales, la construction de l'hôpital et la création de l'IUT. Ils créent pour cela le district urbain de l'agglomération creilloise (DUAC), qui devient en 1999 une communauté de communes[43], puis devient en communauté d'agglomération par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [44],[45]. Cette transformation s'est accompagnée d'un accroissement des compétences de la CAC, notamment avec la maison du tourisme[43].

Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[46], la CAC fusionne avec la communauté de communes Pierre - Sud - Oise pour former, le , la communauté d'agglomération Creil Sud Oise (ACSO) dont est désormais membre la ville.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1793 François Poirée    
1793 1797 Jean Menessier    
1797 1804 Laurent Dufour    
1804 1824 Joseph Boucherez   Président de l'assemblée cantonale de Creil
1824 1830 Charles Eustache Loberaye    
1830 1832 Louis Poirée    
1832 1870 André Fröhlich[48]   Gérant des Forges et fonderies de Montataire
1870 1878 Georges Ferdinand de Condé   Baron de Condé
Conseiller d'état
Inspecteur général des chemins de fer
Propriétaire du château de Montataire
Conseiller général de Creil (1868 → 1878)
1878 1886 Célestin Marcel Hérouard Parti radical  
1886 1892 Maxime Barbier Parti radical  
1892 1895 Émile Cuénin Parti radical Pharmacien
1895 1904 Dominique Fauré-Hérouard Parti radical Conseiller d'arrondissement
1904 1919 Jules Daussin Parti radical Conseiller général de Creil (1910 → 1919)
1919 1938 Auguste Génie SFIO Ouvrier métallurgiste et militant syndicaliste
1938 1945 Fernand Fournier SFIO Commerçant
Conseiller général de Creil (1945 → 1973)
Conseiller général de Montataire (1973 → 1976)
mai 1945 juin 1966 Marcel Coene PCF Militant syndical, résistant
suspendu en 1951-1952
juin 1966 mars 1983 Robert Trin PCF  
mars 1983 mars 1994[49] Maurice Bambier PCF Militant syndical
Secrétaire fédéral du Parti communiste français
Conseiller général de Montataire (1976 → 1994)
Décédé en fonction
mars 1994[50] En cours
(au 19 décembre 2019[51])
Jean-Pierre Bosino PCF Ouvrier chez Chausson, militant syndical,
Sénateur de l'Oise (mai 2014[52] → juin 2017[53]
Conseiller départemental de Montataire (2017 → )
Vice-président de la communauté de l'agglomération creilloise ( ? → 2016)
Vice-président de l'ACSO (2017 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[54],[55]

Distinctions et labels

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En 2019, la commune affiche trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[56].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 13 701 habitants[Note 7], en évolution de +2,55 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8088209081 0101 1691 1791 5352 2262 657
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3703 5814 4844 6045 1055 8015 3765 2965 936
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 7527 1417 3477 8097 5187 3927 3687 6188 555
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 63010 02013 16612 85512 35312 04812 20912 62613 345
2021 - - - - - - - -
13 701--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 6 597 hommes pour 6 864 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
4,2 
75-89 ans
5,6 
11,3 
60-74 ans
12,4 
19,0 
45-59 ans
17,9 
21,0 
30-44 ans
20,3 
18,6 
15-29 ans
19,3 
25,6 
0-14 ans
24,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Enseignement

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Le lycée André-Malraux.

En 2019, la ville compte[61] :

  • 6 écoles maternelles et 742 enfants inscrits
  • 5 écoles élémentaires et 1 141 enfants inscrits
  • 2 groupes scolaires regroupant une école maternelle et une école élémentaire
  • 1 classe pour les moins de trois ans à l'école maternelle Jacques Decour 2 et M. et L. Bambier

Le collège Anatole-France scolarise environ 700 élèves.

Deux lycées sont implantés dans la ville : le lycée général et technologique et le lycée professionnel « André-Malraux »

La commune est affectée par la fermeture de la maternité de Creil[51].

La réalisation d'un EHPAD, envisagée en 2014, n'a pu être réalisée durant la mandature municipale 2014-2020, et les personnes âgées valides sont accueillies à la résidence Maurice-Mignon[62].

Autres services publics

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La commune dispose en 2019 d'un bureau de poste ainsi que d'une agence de Pôle emploi, situés dans la partie basse de la ville[51].

Dans le quartier des Martinets, où réside plus de la moitié de la population, seule la commune apporte des services publics, avec notamment une mairie annexe[51].

Le bureau de police a fermé en 2016, après une mise en sommeil en 2015. Le commissariat dont dépend la ville est celui de Nogent-sur-Oise, et la municipalité n'a pas souhaité mettre en place une police municipale afin de ne pas se substituer aux responsabilités de l'État[63],[64].

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Montataire est une commune industrielle frappée par la désindustrialisation à la fin du XXe siècle et qui comprend notamment deux entreprises principales :

  • AkzoNobel, entreprise produisant des laques et peintures[65] ;
  • Arcelor, entreprise produisant des tôles d'acier laminées[66] ;

Le site de fabrication de rotatives Goss, qui a fermé en 2013 entrainant le licenciement 243 emplois à Montataire, a été racheté par l'intercommunalité afin amorcer un processus de retour d'activité en 2020[67],[68],[62]. La friche Still Saxby est occupé en 2019 par un village économique, réunissant des organismes d'insertion, de formation ou des associations, et qui commence à redonner vie au site[62].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Montataire ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire :

  • Collégiale Notre-Dame, rue de l'Église (classée monument historique par liste de 1862[69]) : Construite à l'extrémité est de la proéminence rocheuse, au nord du château, elle domine la vallée de l'Oise et occupe l'emplacement d'un lieu de culte utilisé au moins depuis l'époque gallo-romaine. La première église a été construite à la fin du XIIe siècle, mais ses fenêtres étaient encore plein cintre comme à l'époque romane. Au nombre de quatre de chaque côté de la nef, elles sont murées depuis longtemps : en effet, l'essentiel de cette église primitive subsiste toujours. C'est la partie plus basse de la nef, à l'ouest, non voûtée et couverte d'une charpente avec fausse voûte du XVIe siècle.
    Le reste de l'église a été édifié au XIIIe siècle, d'un seul tenant, à commencer par le chœur polygonal, bien que les trois bas-côtés le long de l'église primitive soient d'une hauteur moindre que les trois bas-côtés de la partie centrale de la nef. Les pierres de réserve visibles depuis le parvis montrent qu'il était initialement prévu de démolir la partie ancienne pour obtenir ainsi un bâtiment homogène, mais il paraît que le seigneur de Montataire changea d'avis par le respect pour l'œuvre de ses ancêtres. La partie neuve de l'église comporte donc trois travées, dont celle du centre moins large que les autres ; une abside carrée au sud du chœur mais seulement un local bas au nord ; le chœur de deux travées ; ainsi que le clocher qui s'élève au-dessus de la dernière travée du bas-côté nord. Il est dépourvu de flèche.
    La physionomie de l'église se caractérise par la différence de niveau entre les deux parties de la nef, et aussi par les toitures pointues en pierre des bas-côtés. Le portail principal sur la façade occidentale comporte une quadruple archivolte, au décor sculpté très abîmé, et un tympan nu. La disparition du gable dont on voit encore les traces est assez récente. Le portail secondaire au sud est précédé d'une avancée ogivale surmontée d'un gable. À triple archivolte, ses chapiteaux sont mieux conservés, et le tympan présente un groupe d'Annonciation monolithique. À l'intérieur, l'église frappe par la rareté de son mobilier et paraît vide. Comme à Creil et Nogent, l'on note la présence d'une cheminée[70],[71].

On peut également signaler :

 
La fontaine du Jubilée.
  • Château de Montataire, allée des Marronniers : construit au XIIe siècle par le comte Renaud II de Clermont (vers 1074 - vers 1154) sur la demande du roi Louis VI le Gros[72], il se compose d'un corps de logis en équerre flanqué de quatre tours rondes de diamètres différents. Le bâtiment a été remanié à diverses reprises jusqu'au XIXe siècle[73]. Le parc accueille aujourd'hui plusieurs immeubles de logements. Des visites guidées du château sont organisées par les propriétaires des lieux.
    Le château n'est pas accessible au public, et peut être vu de loin, depuis la rue Lénine à l'est.
  • Petit château ou château Khardys, allée des Marronniers : il rappelle le château de Montataire de par son style néogothique, mais ne possède que deux tourelles d'angle.
  • Fontaine du Jubilé, à gauche de l'entrée du petit château : édifiée en 1897 pour le soixantième anniversaire de l'accès au trône de la reine Victoria du Royaume-Uni.
  • Monument aux morts, devant la mairie : il rend hommage aux soldats morts pour la France lors des deux guerres mondiales et à la guerre d'Algérie.
  • Monument des Déportés, rue des Déportés, près du Thérain : consacré aux personnes déportés et le plus souvent assassinés sous l'Occupation pour leur origine, leurs idées ou leur engagement politique.
  • Monument à toutes les victimes de la guerre d'Algérie.
  • Parc urbain public, rue André-Gnisti, au sud du Thérain et à l'ouest de la zone industrielle : parc de 30 ha avec un grand plan d'eau à l'emplacement d'une ancienne carrière, espace naturel et étang de pêche[74].
  • La vigne du Bois-Godart, plantée en 2015, et dont les premières vendanges ont eu lieu en 2017[75],[56].
  • La Halle Perret est une ancienne halle en béton armé construite en 1949 par auguste Perret, qui a été transformée en centre culturel polyvalent par l'Atelier d'Architecture Pierre Hebbelinck en 2018[76]

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur au rocher d'or, sommé d'une tour du même ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux étoiles de six rais aussi d'or, au pont en poutre métallique de sable, supporté par deux piles d'or brochant sur le pied du rocher, le tout posé sur une champagne cousue de gueules, supporté à dextre par un lion contournée, la patte senestre sur la tour et la dextre sur la pile dextre du pont, empiétant une enclume en bande et à senestre, par un chien, la patte dextre sur la tour et la senestre sur la pile senestre du pont, empiétant un marteau en bande, les deux animaux brochant sur la champagne, accostant, en pointe, une lettre M capitale calligraphiée surmontée d'une étoile de six rais, le tout aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 218-227
  • Georges Ferdinand Émile de Condé (baron), Histoire d'un vieux château de France : Monographie du château de Montataire, Paris, Picard, , 484 p. (lire en ligne)
  • D. Faure-Hérouart, Histoire de Montataire depuis son origine jusqu'à nos jours, Méricourt-l'Abbé, Imprimerie de H. Douchet, , 232 p.
  • Raymond Lavigne, Montataire debout depuis les Jacques, Paris, Messidor, , 172 p. (ISBN 2-209-06454-6)
  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Église de Montataire / Château de Montataire », Congrès archéologique : Séances générales tenues à Beauvais en 1905, Paris et Caen, A. Picard et H. Delesques, no 72,‎ , p. 117-120 (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Le quartier du plateau est à Creil, le haut de Montataire est nommé quartier des martinets.

Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Creil comprend deux villes-centres (Creil et Nogent-sur-Oise) et 21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Montataire » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Résumé statistique national (fichier Excel) » (consulté le ) sur le site « INSEE ».
  2. Code INSEE de l'unité urbaine : 60601. Montataire est une commune banlieue ; cf. « Composition de l'unité urbaine 2010 de Creil », sur INSEE (consulté le ).
  3. Cf. « Description de la znieff Marais de la plaine et anciennes carrières de Saint-Vaast-lès-Mello »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
  4. Sandre, « la dérivation de Creil »
  5. Sandre, « le fossé 01 de la commune de Saint-Leu-D'Esserent »
  6. « Fiche communale de Montataire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. Sandre, « l'Oise »
  8. Sandre, « le Thérain »
  9. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  15. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Communes limitrophes de Montataire » sur Géoportail..
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montataire ».
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  23. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
  24. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : plus de 1000 familles en attente d'un logement social : À l'approche des élections municipales en 2020, Le Parisien analyse les enjeux de campagne. Cette semaine : le logement. En la matière, la politique sociale du maire sortant, Jean-Pierre Bosino (PCF), ne plaît pas à tout le monde », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : traverser la ville aux heures de pointe, un vrai calvaire : À l'approche des élections municipales 2020, « Le Parisien » met l'accent sur cinq villes clés du département et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, les transports et la voirie », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  30. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 356.
  31. Source : Archives municipales de Montataire et direction de la Communication de la mairie de Montataire (Tel. 00 33 44 64 44 44).
  32. Julien de Gaulle (préf. Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs : avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, t. 5, Paris, P. M. Pourrat frères, , 586 p. (lire en ligne), p. 31.
  33. Montataire victime "collatérale" de l'économie mondialisée, article de Thomas Haley, Mediapart, le 21 novembre 2011 [1]
  34. Eric de Legge, « ArcelorMittal cherche à se débarrasser du château de Montataire », sur Journaldunet.com, .
  35. a b c d e f g h i et j Monographie sur le site de l'Institut Auguste Perret [2]
  36. Goss International Montataire [3]
  37. Courrier Picard
  38. "Marinoni Le fondateur de la presse moderne (1823-1904)" par Eric Le Ray aux Edition L'Harmattan en· 2009 [4]
  39. "Creil et ses environs" par L. G. Villeroy en 1971
  40. "Goss supprime 300 emplois et ferme son site de Montataire" Article de Timothée L'Angevin dans L'Usine nouvelle du 29 juillet 2013 [5]
  41. "Goss International s'apprête à supprimer 124 emplois en France". Article dans L'Usine nouvelle du 23 décembre 2015 [ https://www.usinenouvelle.com/article/goss-supprime-300-emplois-et-ferme-son-site-de-montataire.N202243 ]
  42. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. a et b « La CAC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Votre ville, Ville de Creil (consulté le ).
  44. Le passage en communauté d'agglomération, mode d'emploi sur le site de la Communauté de l'agglomération creilloise
  45. « CA Creilloise (N° SIREN : 246000111) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  46. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  47. « Les maires de Montataire », sur francegenweb.org (consulté le ).
  48. Données CNRS sur André Fröhlich.
  49. « Hommage à Maurice Bambier », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  53. « Fin de mandat de Sénateur pour Jean-Pierre Bosino : le maire de Montataire “souhaite qu'une VIe République s'impose” », Oise Média,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Frédéric Noury, « Jean-Pierre Bosino bousculé sur sa gauche », Le Parisien, édition de l'Oisez,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu par 28 voix et 5 bulletins blancs, Jean-Pierre Bosino (PCF) a passé l'écharpe tricolore pour la troisième fois : « C'est un moment particulier. Voici 7 ans, jour pour jour, j'étais élu pour la première fois après le décès de Maurice Bambier. Un an plus tard, pour la première séance du nouveau conseil, nous avions accueilli les ouvriers de Chausson en pleine lutte ».
  55. Arrantxa Belderrain, « Montataire (60) : une belle victoire pour Jean-Pierre Bosino, maire sortant PCF : Jean-Pierre Bosino (PCF) est réélu au premier tour avec 55,62 % des suffrages exprimés. La situation était inédite à Montataire pour lui, puisqu'il devait faire face à la division à gauche.… », France 3 Hauts-de-France,‎ 24/03/2014, mis à jour le 27/07/2017 (lire en ligne, consulté le ).
  56. a et b Julien Heyligen, « Municipales : Montataire, ville verte ou ville grise ? : Avant les municipales 2020, «le Parisien» se penche sur cinq villes clés de l'Oise et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, l'environnement et la propreté », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  63. Simon Gourru, « Montataire veut retrouver son commissariat de secteur », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. Simon Gourru, « Montataire : la réouverture du commissariat a du plomb dans l'aile : La mairie essaye d'obtenir de nouveau un commissariat de secteur. Une lettre du préfet vient de doucher ses ambitions », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. AkzoNobel Home
  66. ArcelorMittal> Home
  67. « Reprise de Goss : la réunion entre direction et salariés... sur le parking », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  69. « Église Notre-Dame », notice no PA00114752, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Cf. L. Duthoit, « Monuments historiques : Église de Montataire », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1873, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 1re série, vol. IX,‎ , p. 159-162 (ISSN 1162-8820, lire en ligne) ; et Pierre Durvin, Église Notre-Dame de Montataire, Société Archéologique de Creil, s.d. ; Lire en ligne sur le site de l'association Mons ad Theram. L'étude de Duthoit comporte des différences d'interprétation de l'époque de construction des premières travées des bas-côtés et du clocher. Le choix a été fait de suivre l'interprétation de l'étude de Durvin, plus récente.
  71. Dominique Vermand, « Montataire, collégiale Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
  72. Cf. « Patrimoine architectural »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Montataire (site officiel) (consulté le ).
  73. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN 978-2-902091-38-6 et 2-902091-38-9), p. 235-237.
  74. Cf. « Parcs, jardins, balades »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Montataire (site officiel) (consulté le ).
  75. Édith Lasry-Segura, « Montataire : ils produisent la première cuvée de la commune depuis 1789 ! : Ce samedi, l'association des Vignerons du Bois-Godart à Montataire a mis en bouteille le premier vin bio de la commune. La dernière cuvée remontait à... 1789 », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. « Pôle culturel - Halle Perret - Ville de Montataire », sur mairie-montataire.fr (consulté le ).