Cosson
Le Cosson est une rivière de France, en région Centre-Val de Loire, dans les deux départements du Loir-et-Cher et du Loiret, et est un affluent du Beuvron qu’il rejoint 1 km avant que ce dernier ne se jette dans la Loire.
le Cosson | |
Le Cosson à Candé-sur-Beuvron. | |
Cours du Cosson. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 94,9 km [1] |
Bassin | 779 km2 [réf. nécessaire] |
Bassin collecteur | la Loire |
Débit moyen | 3,97 m3/s (Vineuil) [2] |
Organisme gestionnaire | Sebb[3] |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Étang de la Ramellière |
· Localisation | Isdes |
· Altitude | 136 m |
· Coordonnées | 47° 41′ 09″ N, 2° 14′ 52″ E |
Confluence | le Beuvron |
· Localisation | Candé-sur-Beuvron |
· Altitude | 62 m |
· Coordonnées | 47° 29′ 42″ N, 1° 15′ 02″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Départements | Loir-et-Cher, Loiret |
Régions traversées | Centre-Val de Loire |
Principales localités | Blois |
Sources : SANDRE:« K47-0300 », Géoportail, Banque Hydro | |
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Géographie
modifierLongue de 94,9 km[1], la rivière prend sa source à Isdes, à 136 mètres d’altitude, dans l’Étang de la Ramellière en Sologne.
Elle arrose La Ferté-Saint-Aubin, le château du Lude en Sologne, La Ferté-Saint-Cyr, puis passe près du château de Chambord où son cours a été détourné pour former un canal et alimenter les douves. Elle poursuit son cours pour passer à Vineuil où elle devient parallèle à la Loire à cause de la vallée en face de Blois.
Enfin, le Cosson conflue avec le Beuvron à Candé-sur-Beuvron, à 62 mètres d’altitude.
Communes et cantons traversées
modifierDans les deux départements de Loir-et-Cher et du Loiret, le Cosson traverse les dix-huit communes[1] suivantes, de l’amont vers l’aval , dans le département du Loiret : Isdes (source), Vannes-sur-Cosson, Sennely, Menestreau-en-Villette, Marcilly-en-Villette, La Ferté-Saint-Aubin, Jouy-le-Potier, Ligny-le-Ribault et dans le département de Loir-et-Cher : Blois, Chailles, Chambord, Crouy-sur-Cosson, La Ferté-Saint-Cyr, Huisseau-sur-Cosson, Saint-Gervais-la-Forêt, Thoury, Vineuil, Candé-sur-Beuvron (confluence).
Toponymes
modifierLe Cosson a donné son hydronyme aux trois communes suivantes de Crouy-sur-Cosson, Huisseau-sur-Cosson, Vannes-sur-Cosson.
Bassin versant
modifierLe Cosson traverse neuf zones hydrographiques K470, K471, K472, K473, K475, K476, K477, K478, K479 pour une superficie de 2 191 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 55,38 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 40,68 % de « territoires agricoles », à 2,50 % de « territoires artificialisés », à 1,38 % de « surfaces en eau », à 0,04 % de « zones humides »[1].
Organisme gestionnaire
modifierTrois syndicats de rivières s’occupent de ce bassin versant, le syndicat du centre Cosson, le syndicat du Bas Cosson et le syndicat du bassin du Cosson, eux-mêmes regroupés dans le syndicat du bassin du Beuvron[3].
Affluent - défluent
modifierLe Cosson possède un affluent important, la Canne, dont il reçoit les eaux en amont de Ligny-le-Ribault.
Il possède aussi un défluent, le Vieux-Cosson. Il s’agit d’un bras qui se forme, et ne rejoint plus le cours principal. Celui-ci se jette directement dans la Loire.
Le Cosson a trente tronçons affluents[1] dont :
- le Déroboir (rd), 8,6 km sur les cinq communes de Menestreau-en-Villette, Sennely, Marcilly-en-Villette, Vienne-en-Val, Tigy, avec un seul affluent de 0,9 km sur les deux communes de Sennely et Vienne-en-Val ;
- le Bourillon (rd), 20,6 km ;
- la Canne ;
- l'Arignan ;
- les Fonds de Rotte ;
- le Ribou.
Hydrologie
modifierLe Cosson est une rivière peu abondante, un peu moins que la plupart des cours d’eau de plaine du bassin versant de la Loire.
Le Cosson à Vineuil
modifierSon débit a été observé du au (25 ans) à Vineuil, localité du département de Loir-et-Cher située à peu de distance de son confluent avec le Beuvron[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 702 km2, soit un peu plus de 90 % de ce dernier qui fait 779 km2 dans sa totalité[réf. nécessaire].
Le module de la rivière à Vineuil est de 3,97 m3/s[2].
Le Cosson présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, avec des hautes eaux d’hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 5,46 et 8,98 m3/s, de janvier à mai inclus (avec un maximum très net en février), et des basses eaux d’été-automne, de juillet à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu’à 0,744 m3/s au mois d’août, ce qui reste encore appréciable.
Étiage
modifierÀ l’étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,13 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 130 litres par seconde, ce qui devient assez sévère.
Crues
modifierLes crues peuvent être assez importantes, caractéristique partagée par la plupart des affluents de plaine du bassin de la Loire.
Ainsi les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 29 et 41 m3/s. Le QIX 10 est de 49 m3/s, le QIX 20 de 56 m3/s, tandis que le QIX 50 n’a pas été calculé faute de durée d’observation suffisante.
Le débit journalier maximal enregistré à Vineuil durant la période d’observation, a été de 52,5 m3/s le . En comparant cette valeur à l’échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était un peu plus que d’ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment.
Crues historiques
modifierCrue de 2016
modifierImage externe | |
selon www.huffingtonpost.fr | |
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VIDÉO. Les images impressionnantes de l'inondation du château de Chambord filmée par un drone |
Lame d’eau et débit spécifique
modifierLe Cosson n’est pas une rivière extrêmement abondante. La lame d’eau écoulée dans son bassin versant est de 179 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne d’ensemble de la France tous bassins confondus, ainsi qu’à l’ensemble du bassin de la Loire (244 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 5,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Cosson (K47-0300) » (consulté le )
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Cosson à Vineuil (K4783010) » (consulté le )
- « Présentation du SEBB », sur www.bassin-du-beuvron.com (consulté le )