La Parisienne (1830eko abestia)
La Parisienne (1830eko abestia) | |
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Jatorria | |
Argitaratze-data | XIX. mendea |
Jatorrizko herrialdea | Frantzia |
Ezaugarriak | |
Egile-eskubideak | jabetza publiko |
La Parisienne ("paristarra") Casimir Delavignek idatzitako abesti abertzalea da. Uztaileko Iraultzaren garaian (eta baita haren omenez ere) moldatua, Uztaileko monarkian (1830-1848) nazio ereserkia izan zen.
Ein Schifflein Sah Ich Fahren alemaniar martxa militarraren musika zuen, Daniel Auberrek moldatua.[1]
Hitzak
[aldatu | aldatu iturburu kodea]1
Peuple Français, peuple de braves,
La Liberté rouvre ses bras ;
On nous disait : soyez esclaves !
Nous avons dit : soyons soldats !
Soudain Paris, dans sa mémoire
A retrouvé son cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
2
Serrez vos rangs, qu'on se soutienne !
Marchons ! chaque enfant de Paris
De sa cartouche citoyenne
Fait une offrande à son pays ;
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
3
La mitraille en vain nous dévore,
Elle enfante des combattants ;
Sous les boulets voyez éclore
Ces vieux généraux de vingt ans.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
4
Pour briser leurs masses profondes,
Qui conduit nos drapeaux sanglants ?
C'est la liberté des deux Mondes,
C'est Lafayette en cheveux blancs.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
5
Les trois couleurs sont revenus,
Et la colonne, avec fierté,
Fait briller à travers les nues
L'arc-en-ciel de sa liberté,
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
6
Soldat du drapeau tricolore,
D'Orléans ! roi qui l'a porté,
Ton sang se mêlerait encore
À celui qu'il nous a couté.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)
7
Tambours, du convoi de nos frères,
Roulez le funèbre signal ;
Et nous, de lauriers populaires
Chargeons leur cercueil triomphal.
Ô temple de deuil et de gloire !
Panthéon, reçois leur mémoire !
Portons-les marchons
Découvrons nos fronts
Soyez immortels vous tous que nous pleurons,
Martyrs de la victoire. (bis)
Erreferentziak
[aldatu | aldatu iturburu kodea]- ↑ Brécy, Robert. (1990). Florilège de la chanson révolutionnaire de 1789 au front populaire. Paris: Les Éditions Ouvrières, 37 or..