Cette page est une ébauche. Vous pouvez aider à la compléter en cliquant sur l'onglet "modifier" en haut de la page.
|
Lyris Titan est une guerrière nordique au sang de géant prisonnière en Havreglace. Membre des Cinq Compagnons, c'est une alliée du Prophète, avec lequel elle entretient une profonde amitié.
Interactions[]
Les Absous de Havreglace[]
La tempête gronde[]
Après avoir échappé aux griffes des sorcières de Crève-Nève, Fennorian a suggéré au Vestige de prévenir les autorités du Bordeciel occidental à Solitude.
Conversations[]
Les Absous de Havreglace[]
Attendez un peu ! Ça va ?
Je m'appelle Lyris. J'espère que vous pouvez encore vous battre, vous allez devoir vous défendre.
Ce devait être l'avorton de la portée.
Gardez votre arme en main, et prenez garde. Ces lieux sont riches en surprise.
Avancez ! Il y a d'autres Daedra devant nous !
Allons-y !
Partons, mon ami.
Le Prophète !
Le Prophète apparut à Lyris et au Vestige.
Attendez un peu. Venez, il faut qu'on parle.
Le Prophète ! Lui aussi est prisonnier ici. C'était très dangereux pour lui de vous parler, même un bref instant. Il doit estimer que vous pouvez m'aider.
Vous aider à quoi, exactement ? En le libérant, bien sûr ! Croyez-moi, j'ai besoin de toute l'aide possible. Ce vieil aveugle est la seule personne vivante qui peut nous aider à faire le long voyage qui nous sépare de Tamriel.
- Que faisons-nous à présent ? Ces tunnels nous mèneront aux Tours des Yeux. C'est là que nous trouverons les Sentinelles.
- Parlez-moi des Sentinelles. Ce sont des assemblages magiques créés par Molag Bal pour guider sa vision à Havreglace. Les Sentinelles sont reliées. Si nous en détruisons une, les autres seront aveuglées. Avec de la chance, ça nous donnera le temps de libérer le Prophète.
- Comment allons-nous les détruire ? Je sais pas. Par la force ? On trouvera bien. Il le faut. Soyez prêt à tout. Je doute que Molag Bal ait laissé ses Sentinelles sans défense.
- J'ai tant de questions. J'en suis sûre. Et j'y répondrai du mieux que je peux.
- Comment allons-nous les détruire ? Je sais pas. Par la force ? On trouvera bien. Il le faut. Soyez prêt à tout. Je doute que Molag Bal ait laissé ses Sentinelles sans défense.
- Parlez-moi des Sentinelles. Ce sont des assemblages magiques créés par Molag Bal pour guider sa vision à Havreglace. Les Sentinelles sont reliées. Si nous en détruisons une, les autres seront aveuglées. Avec de la chance, ça nous donnera le temps de libérer le Prophète.
Qui est ce Prophète ? Il est étrange, c'est sûr, mais c'est aussi l'homme le plus sage que je connaisse. Il voit des choses. Le passé, le futur.
Quel est cet endroit ? Où suis-je ? Vous êtes plus en Tamriel, bien évidemment. Pensez au coin le plus pourri et déprimant possible où vous ayez jamais mis les pieds ; c'est le paradis comparé à Havreglace. Et pour couronner le tout... Je ne sais pas trop comment le dire en douceur. Vous êtes mort.
- Alors comment faisons-nous pour avoir cette conversation ? Je sais pas. Une fois qu'on aura secouru le Prophète, il sera ravi de vous parler des dieux et d'Oblivion. J'y comprends rien, pour ma part.
- Si je suis mort, qui m'a tué ? Un dénommé Mannimarco. Son Culte du Ver se livre à des rituels en Tamriel. Ils vous ont sacrifié, ainsi que tous ceux qui se trouvent dans cette prison, à Molag Bal. Après votre mort, ce qui restait de vous est apparu ici. On vous appelle les Absous.
- Qu'est-ce que ça signifie ? Ça veut dire que vous êtes un esclave et que vous passerez le reste de l'éternité ici, à Havreglace, à travailler sous le fouet des Daedra. À moins, bien entendu, que vous nous suiviez.
- Vous êtes morte, vous aussi ? Non, j'ai pas été sacrifiée. Le Prophète et moi, on a été amenés ici... conventionnellement, si on peut dire. Mais on est prisonniers, tout comme vous.
- Qu'est-ce que ça signifie ? Ça veut dire que vous êtes un esclave et que vous passerez le reste de l'éternité ici, à Havreglace, à travailler sous le fouet des Daedra. À moins, bien entendu, que vous nous suiviez.
- Comment pouvons-nous secourir le Prophète ? Ce sera pas facile. Les lieux sont observés par des assemblages magiques appelés Sentinelles. On doit les aveugler pour avoir une chance. Je vous en dirai plus quand on y sera. Et on y sera jamais si on se met pas en route.
- Si je suis mort, qui m'a tué ? Un dénommé Mannimarco. Son Culte du Ver se livre à des rituels en Tamriel. Ils vous ont sacrifié, ainsi que tous ceux qui se trouvent dans cette prison, à Molag Bal. Après votre mort, ce qui restait de vous est apparu ici. On vous appelle les Absous.
On doit se remettre en route.
Le Vestige affronta et triompha de Vaekar le maître de la forge.
Bien joué ! Par la barbe d'Arkay, vous savez vous battre !
Le seigneur des manigances voit tout Havreglace. On doit détourner son attention.
Les Sentinelles sont reliées. Si on en détruit une, les autres seront aveuglées pendant un moment.
Lyris et le Vestige approchèrent d'une Sentinelle.
Tâchez de pas vous faire remarquer. On vient juste de sortir de là, alors évitons de nous faire recapturer. Je monte la garde.
Le Vestige aveugla la Sentinelle.
Vite ! Pendant qu'il est aveuglé, on doit aller à la cellule du Prophète !
La cellule du Prophète est pas loin. Allons-y !
Lyris et le Vestige s'apprêtèrent à rentrer dans la cellule du Prophète, mais Molag Bal referma la porte.
Par la langue agitée d'Herma-Mora ! La porte est gardée. On entrera jamais par ici.
Bon sang ! La destruction de la Sentinelle a dû activer ces défenses. On doit trouver un autre moyen d'entrer. Hum. Peut-être que Cadwell peut nous aider.
Qui est Cadwell ? Cadwell est le plus vieux des Absous. Après des années de souffrance, les Absous finissent par devenir fous et enragés, mais pas Cadwell. Il était déjà fou avant de quitter Tamriel. Aussi cinglé qu'on peut l'être, mais inoffensif. Vous verrez.
- Comment un dément pourrait-il nous aider ? Cadwell voit les choses comme il aimerait qu'elles soient. Pour lui, Havreglace est un endroit merveilleux. C'est chez lui. Et il connaît les lieux comme le creux de sa main. D'habitude, il est près de la rivière. Allons le trouver.
Cadwell est une légende parmi les Absous. En Tamriel il était méprisé et dédaigné. Ici, il est respecté. C'est vraiment un drôle d'oiseau, mais il connaît tous les passages secrets de Havreglace.
Cadwell a l'air de penser que cette crypte est un endroit idyllique. C'est donc probablement un vrai coupe-gorge. Mieux vaut être prudents.
Cet endroit est une abomination. On peut presque sentir la haine sourdre du moindre caillou.
Plus vite vous aurez ouvert cette porte, plus vite on pourra sortir.
Cet endroit empeste la mort et la pourriture.
La cage du Prophète devrait être juste devant nous. Vite ! On a plus beaucoup de temps.
La bonne nouvelle, c'est qu'on est arrivés ici en un seul morceau et le Prophète a l'air indemne. La mauvaise, c'est que vous allez devoir le ramener entier en Tamriel. Je ne viens pas avec vous.
Il y a une condition pour ouvrir la cellule. La seule façon pour le prisonnier de partir, c'est qu'un autre prenne sa place. Je dois prendre celle du Prophète.
Il n'y a pas d'autre moyen ? Croyez-moi, je préférerais que ce soit le cas. Mais... je vois aucun autre être vivant il me semble. Si Molag Bal n'est pas arrêté, il va détruire tous les gens et tous les lieux que nous avons toujours aimés.
- Je suis prêt, je vous attends. Quand ce sera fait, mettez-vous en route. Le Prophète saura où aller, mais il aura besoin de vos yeux et de votre protection.
Fille des géants[]
Vous ! Vous êtes en vie ! Vous êtes vraiment ici, ou c'est encore un piège ?
C'est moi. Le Prophète m'a envoyé vous retrouver. Alors, il est vivant. Les dieux soient loués ! Mais, vous ! Vous pouvez pas rester ! Vous devez partir avant qu'ils vous trouvent ici !
- Je ne partirai pas sans vous. Vous comprenez pas. Ils m'ont... ils m'ont fait quelque chose. Je peux pas partir !
- Que voulez-vous dire ? C'est difficile à décrire. Mes souvenirs... mes sentiments... ils ont été fragmentés. Déchirés. Et tous ces fragments sont enfermés en divers endroits de la Fonderie.
- Eh bien, nous allons les récupérer. J'ai essayé. Les Daedra m'ont tout pris. Ma volonté, mon courage, mon identité. Je suis plus qu'une coquille vide. Ces fragments sont les reflets de mes pires craintes et de mes souvenirs les plus douloureux. Je peux pas... Je pense pas pouvoir les affronter.
- Nous les affronterons ensemble. Allez. Je ferai de mon mieux. Passez devant.
- Eh bien, nous allons les récupérer. J'ai essayé. Les Daedra m'ont tout pris. Ma volonté, mon courage, mon identité. Je suis plus qu'une coquille vide. Ces fragments sont les reflets de mes pires craintes et de mes souvenirs les plus douloureux. Je peux pas... Je pense pas pouvoir les affronter.
- Que voulez-vous dire ? C'est difficile à décrire. Mes souvenirs... mes sentiments... ils ont été fragmentés. Déchirés. Et tous ces fragments sont enfermés en divers endroits de la Fonderie.
Soyez prudent. Les Daedra aiment jouer avec leurs prisonniers.
Ces âmes perdues sont à peine conscientes de leur humanité. Les gardes se fatiguent même plus à les battre.
Lyris et le Vestige entrèrent dans le cimetière de la falaise.
On dirait la maison où j'ai grandi, à Bordeciel ! La tombe de mes parents. Ma mère est morte en couche. Mon père était distant. Froid. Je pense qu'il me reprochait la mort de ma mère. J'ai pris la fuite pour devenir mercenaire quand j'avais seize ans. J'ai jamais revu mon père. Il a été assassiné par un vieil ami. Père ? Papa, c'est vous ? Mais qu'est-ce qui se passe ?
Le Vestige expliqua à Gjalder, le père de Lyris, qu'elle se reprochait la mort de sa mère.
- Gjalder: Lyris ? C'est vrai, mon enfant ?
- Lyris Titan: Vous avez toujours été si froid, si distant. Ma mère est morte en me donnant la vie. C'était de ma faute ! J'aurais jamais dû naître !
- Gjalder: Lyris, regarde-moi. Le sang des géants coule dans mes veines. Ta mère était une Nordique. Je lui ai donné ma semence sans jamais penser à ta sécurité. C'est pour cela qu'elle est morte. Pas à cause de toi, mon enfant. Mais à cause de moi !
- Lyris Titan: Je pensais que vous me le reprochiez ! Vous... vous me regardiez jamais, père !
- Gjalder: Voyons... lorsque je te regardais, c'est son visage que je revoyais. Je l'aimais, mon enfant. Autant que je t'aime... plus que la vie elle-même. Nous ne pouvons pas changer le passé, et nous ne pouvons pas nous y accrocher. Tu ne dois pas laisser ces sentiments te hanter. Laisse-les s'effacer. Laisse-moi disparaître.
- Lyris Titan: Je vous aime aussi, père. Reposez-vous. Soyez en paix.
Il est parti. Venez, sortons d'ici.
Ça a commencé par un cauchemar, mais maintenant... tout est différent. J'aurais jamais pensé avoir une chance de dire à mon père ce que je ressentais. C'est comme si je m'étais libérée d'un poids. On doit se remettre en route.
Cet endroit est un labyrinthe de désespoir, construit pour augmenter encore le malheur de ceux qui y peinent.
Lyris et le Vestige pénétrèrent dans un campement impérial.
Vous croyez que c'est une épreuve ? Je sais pas trop pourquoi les Daedra choisiraient ce moment de ma vie.
Le Vestige trouva l'armure de Lyris.
Vous avez trouvé quelque chose ?
Je pense que cette armure vous appartient ? Je peux pas le croire ! Cette armure est mon identité. Elle est ce que je suis. Un guerrier sans son armure, c'est comme un ours sans ses griffes.
- Équipez-vous. Je vous attends. Excellent. Je suis prête.
C'est bon de revêtir à nouveau mon armure.
Lyris et le Vestige empruntèrent les chemins du labeur.
Attention où vous mettez les pieds. Tous ces forages ont rendu les tunnels instables.
Lyris et le Vestige arrivèrent au perchoir des faucheclans.
- Lyris Titan: Abnur Tharn, sale traître ! J'aurais dû m'attendre à vous trouver ici.
- Abnur Tharn: Ne soyez pas idiote, Titan ! Je viens vous aider. Votre haine vous empoisonne. Les guerriers sont comme l'acier : quelqu'un qui perd le fil n'a plus aucun intérêt.
- Lyris Titan: M'aider ? Vous nous avez tous trahis, pour retourner lécher les bottes de Mannimarco avant même que la fumée retombe !
- Abnur Tharn: J'ai fait le nécessaire. Et, en témoignage de bonne volonté, j'apporte un présent. Mais attention. Havreglace ne le laissera pas partir si facilement.
- Lyris Titan: C'est... par les os de Shor, mais oui ! Vestige, ma grande hache !
C'est bien ma hache, mais faites attention. Tharn a dit que Havreglace ne va pas la lâcher facilement.
Lyris récupéra sa hache.
Je suis heureuse de vous retrouver. Vous avez soif de sang daedrique, ma vieille amie ?
Ma hache ! C'est agréable de la récupérer. C'est une partie de moi. La perdre, c'était comme perdre un bras.
Pourquoi Tharn essaierait-il de vous aider ? Je sais pas. Je lui fais pas confiance, et ça changera jamais. Mais c'est étrange. Cette haine aveugle que j'ai ressentie lorsque je l'ai vu ? J'aurais pu l'étrangler de mes mains. Mais maintenant... Je pense qu'il avait raison. Cette haine m'empoisonne.
- Comment vous sentez-vous, maintenant ? Mieux. Plus forte. Presque entière à nouveau. Étrange, hein ? Je me sens assez puissante pour affronter Umaril le déplumé en personne ! Je me sens... comme une guerrière !
- Et maintenant ? On en a pas terminé. On doit continuer à avancer. Le passage a été bloqué par un éboulement, mais je vais peut-être pouvoir nous frayer un chemin, maintenant que j'ai récupéré ma hache.
- Allons voir. Je me sens presque de nouveau moi-même !
- Et maintenant ? On en a pas terminé. On doit continuer à avancer. Le passage a été bloqué par un éboulement, mais je vais peut-être pouvoir nous frayer un chemin, maintenant que j'ai récupéré ma hache.
Reculez ! C'est pas quelques graviers qui vont m'arrêter !
Tant de bêtes daedriques, et si peu de temps pour les tuer... continuons d'avancer.
Vous avez entendu ? On aurait dit... non, c'est impossible.
Lyris et le Vestige virent une image projetée de Sai Sahan en train d'être torturé.
- Lyris Titan: Sai ! Qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? Qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?
- Sai Sahan: Lyris ! Lyris, je vous vois ! Est-ce vraiment vous ?
- Lyris Titan: Sai, c'est moi ! On reçoit une sorte de vision de vous... Vous savez où vous êtes ?
- Sai Sahan: Je... je ne sais pas. On me torture. Ils... ils veulent l'Amulette des rois. Ils veulent que je leur révèle où elle est cachée. Mais je n'ai pas encore rompu. Pas encore.
- Lyris Titan: Sai, vous devez vous accrocher. On va vous faire sortir de là, Sai ! Sai ? Sai ! Non ! Rendez-le-nous !
C'était pas un piège. C'était Sai Sahan !
Ça va aller pour vous ? Sai est un ami. Peut-être mon meilleur ami. On doit le trouver et le tirer de là !
- Il doit bien y avoir un moyen de découvrir où ils le gardent. On doit en parler avec le Prophète. Il saura quoi faire. Mais d'abord, on doit trouver un moyen de sortir d'ici. Ils peuvent nous lancer dessus tout ce qu'ils veulent, rien m'empêchera d'aider Sai.
- Allons-y ! Plus vite on trouvera la sortie, plus vite on pourra secourir Sai. Allons-y !
Lyris et le Vestige atteignirent le creuset de la terreur.
Ça ne va pas. Tout, les doutes, la peur, la solitude... tout ça me revient ! Je dois les laisser derrière moi ! Il le faut !
Toutes mes peurs reviennent, et encore plus fort qu'avant ! Mais Sai a besoin de moi. Je dois me ressaisir. Allez, Titan, rassemble tes esprits. Tu peux y arriver.
Que Stendarr nous défende ! Cette chose ! C'est la source de toutes mes peurs ! Je l'entends murmurer à mon oreille. Et se moquer de moi !
Le Vestige vint à bout de la Manifestation de terreur.
On a réussi ! Les voix... les murmures... ils se sont tus ! Tout ce temps, c'était comme si je me regardais de très loin. Je me sentais... déconnectée. Mais ça fait des années que je ne me suis pas sentie aussi bien. J'ai l'impression de renaître ! Et c'est à vous que je le dois. Merci. Partons d'ici ! On doit sauver Sai et puis sauver le monde !
Lyris et le Vestige rentrèrent au port.
- Le Prophète: Lyris, mon enfant. Tout va bien ?
- Lyris Titan: Oui, Prophète, je vais bien. Le Vestige a libéré mon esprit du contrôle des Daedra.
- Le Prophète: Que les Divins soient loués. Votre perte aurait plongé notre monde dans le chaos.
- Lyris Titan: Ils ne me captureront plus. Pas vivante, du moins. Prophète, Mannimarco a capturé Sai Sahan ! Il le torture pour apprendre où se trouve l'Amulette des rois. On doit absolument le sauver !
Donnez-moi un instant pour reprendre mon souffle.
Le Vestige parla au Prophète.
Vous m'avez tirée des oubliettes d'Oblivion. J'ai une dette d'honneur envers vous, petit. Et une Titan paye toujours ses dettes.
Comment était-ce, dans la Fonderie ? Un endroit misérable. Un repaire de couards, de traîtres et d'âmes perdues. Et de Daedra. Leurs ignobles sorts ont violé mon âme. Ils m'ont forcée à douter de moi-même. À désobéir à ma propre volonté. Ils paieront pour ça, et très cher.
- Quel est notre prochain plan d'action ? Après l'Éruption des âmes, Sai Sahan, l'un des Cinq, s'est enfui avec l'Amulette des rois. D'après le Prophète, c'est le seul objet au monde qui puisse combler la déchirure du voile entre Tamriel et Oblivion.
- Comment l'Amulette peut-elle y parvenir ? Je suis une guerrière, pas une mage. J'ai aucune connaissance sur ces choses. Mon talent repose sur mon épée, comme Mannimarco va s'en rendre compte lorsque je décollerai sa tête de ses étroites épaules.
- Ça va aller ? Ouais, ça va aller... maintenant. Je sais que ça paraît étrange, mais... je savais que vous viendriez. J'avais confiance en vous. Et j'ai toujours confiance. J'espère qu'on deviendra amis.
- Comment l'Amulette peut-elle y parvenir ? Je suis une guerrière, pas une mage. J'ai aucune connaissance sur ces choses. Mon talent repose sur mon épée, comme Mannimarco va s'en rendre compte lorsque je décollerai sa tête de ses étroites épaules.
Chasser les ombres[]
Le Vestige rentra au port. Lyris s'était mise à joue du luth.
Mon père m'a appris cette chanson. Jolie, hein ? Je dois avoir le mal du pays.
Le Vestige parla au Prophète.
J'ai déjà combattu contre les adeptes du Ver. Ils usent de la magie la plus noire, et ne combattent pas loyalement. Soyez prudent.
Le Vestige rapporta l'orbe du discours au Prophète.
Attendez un peu. Venez, il faut qu'on parle.
J'ai surpris une conversation entre le Prophète et vous, à propos d'Abnur Tharn.
Pourquoi une telle antipathie envers Tharn ? Le Prophète vous a pas raconté l'histoire des Cinq compagnons ?
- Il m'a montré une vision à propos d'eux, mais j'aimerais savoir ce que vous en pensez ? Je sais pas par où commencer. Il y a tant à dire.
- Parlez-moi des Cinq compagnons. On a été choisis par l'empereur Varen pour l'accompagner dans une quête visant à récupérer un artefact perdu : l'Amulette des rois. Ces cinq étaient composés de Varen, moi-même, un Rougegarde nommé Sai Sahan, Abnur Tharn, et Mannimarco, le traître.
- Dites-m'en plus sur Mannimarco. Vous ne le connaissez que comme l'homme qui vous a tué et volé votre âme, mais autrefois c'était le conseiller le plus proche de l'empereur Varen. C'est lui qui a convaincu Varen de chercher l'Amulette des rois.
- Pourquoi Varen avait-il besoin de l'amulette ? Varen était pas un souverain de lignage légitime. Le sang d'Alessia coulait pas dans ses veines. Mannimarco lui a dit que l'amulette pourrait changer tout ça, qu'il pourrait l'utiliser dans un rituel qui donnerait à Varen le Sang du dragon.
- Que sont les feux de dragon ? La légende dit que les feux de dragon furent créés à partir du sang d'Akatosh et donnés à sainte Alessia. Quand un nouvel empereur est couronné, il est supposé les rallumer pour prouver qu'il est le véritable héritier d'Alessia. Un des enfants de dragon.
- Êtes-vous parvenus à trouver l'Amulette des rois ? Ça nous a pris plus de deux ans, mais on a finalement récupéré l'amulette, et on est retournés à Cyrodiil pour accomplir le rituel. Mannimarco nous avait tous trompés. Le rituel a causé une éruption d'énergie magique. On a perdu Varen, et Sai Sahan et moi avons été déclarés hors-la-loi.
- Et ensuite ? Mannimarco a réussi à convaincre le conseil des anciens de reconnaître la fille de Tharn comme impératrice-régente, mais c'était lui le vrai pouvoir derrière le trône. Sai Sahan et moi on est partis se terrer. Il y avait une prime sur notre tête.
- Parlez-moi d'Abnur Tharn. Abnur Tharn est le grand-chancelier du conseil des anciens, et le conseiller en chef de sa fille, l'impératrice-régente. C'est aussi le lèche-bottes de Mannimarco.
- Abnur Tharn n'a pas eu l'air ravi de devoir travailler pour le Culte du Ver. Abnur Tharn est avant tout loyal envers sa famille et l'Empire, et c'est une ordure impitoyable lorsqu'il s'agit de les défendre. Le Culte du Ver est évidemment pas aussi loyal. Tharn ne leur fera jamais confiance, mais il est trop couard pour les trahir.
- Et s'il en tirait quelque chose ? Peut-être. Mais qu'est-ce qu'on pourrait lui offrir ? Il a déjà plus d'or que les dieux !
- Parlez-moi des Cinq compagnons. On a été choisis par l'empereur Varen pour l'accompagner dans une quête visant à récupérer un artefact perdu : l'Amulette des rois. Ces cinq étaient composés de Varen, moi-même, un Rougegarde nommé Sai Sahan, Abnur Tharn, et Mannimarco, le traître.
- J'en ai assez entendu.
Je sais que ça fait beaucoup. On en reparlera plus tard. En attendant, je garderai un œil sur le Prophète. J'espère que cet orbe l'aidera à localiser Sai Sahan. Quand on saura où il est retenu, on passera à l'étape suivante.
Une fois la quête accomplie.
Si quelqu'un peut parvenir à trouver où est détenu Sai, c'est bien le Prophète. On y arrivera.
Château du Ver[]
Lorsque le Vestige se rendit une nouvelle fois au port, Abnur Tharn s'y trouvait sous forme de projection.
J'en sais rien. Moi non plus, j'aime pas ça.
Le Vestige parla au Prophète.
J'aime pas ça, mais si c'est la seule façon de trouver Sai Sahan, je suis avec vous.
Le Prophète ouvrit un portail à Lyris et le Vestige, qui les mena au Château du Ver. Là, la projection d'Abnur Tharn les laissa se débrouiller pour trouver un passage jusqu'au château.
Quel ragnard !
« Improvisez ». Improvise toi-même. C'est incroyable de risquer nos vies pour ce sale horqueur.
Des suggestions ? Subtilité et discrétion. Évitons de nous prendre toute la garde du château sur la couenne. Il ne nous a pas dit que c'était une ville d'Absous ? Peut-être que l'un d'eux sait par où passer ?
Alors autant nous y mettre tout de suite. Tâchez de ne pas vous faire remarquer. On vient juste de sortir de là, alors évitons de nous faire recapturer.
Évitez donc d'aller casser des choses à droite à gauche, comme un guar dans un magasin de porcelaine. Il faut éviter de nous faire remarquer.
Les Absous du château du Ver mentionnèrent Cadwell au Vestige.
Pourquoi je ne suis pas surprise de trouver Cadwell ici ? Il tient décidément pas en place...
Sieur Cadwell semble toujours se montrer à point nommé. Peut-être que c'est un vrai chevalier, après tout ?
Cadwell parla d'une citerne au Vestige.
Ce sera sans doute notre meilleure chance d'entrer.
Cette citerne semble être notre meilleure chance. Espérons que Cadwell sait ce qu'il fait.
Lyris et le Vestige pénétrèrent dans la citerne du château.
Cet endroit sent le poisson carnassier éventré.
Lyris et le Vestige escortèrent Cadwell à travers la citerne.
On pourrait être plus discrets ? C'est un miracle que tout le château nous tombe pas dessus !
Cadwell régla les canalisations.
Je crois que Cadwell a quelque chose à vous dire.
Cadwell décida de rester dans la citerne pour couvrir les arrières de Lyris et du Vestige.
Sire Cadwell a encore réussi ! Ce fou de chevalier commence à me plaire. Je devrais peut-être m'inquiéter...
Le plan de Cadwell a fonctionné ! On va peut-être réussir !
Lyris et le Vestige pénétrèrent dans le donjon intérieur.
En avant. Je suis juste derrière vous !
Le duo arriva dans la Tour des Ossements.
Regardez alentour. Je fais le guet.
Abnur demanda au duo de rassembler des membres d'atronachs de chair pour en assembler un.
Évitons de parler de cette partie de nos aventures à un barde, d'accord ? Je préfère que ça passe pas à la postérité.
C'est un poumon ?
Pouah ! C'est pas une tâche très ragoûtante, hein ?
Je vais me tenir à l'écart de l'abattoir de la ville pour un moment, c'est clair et net.
On gèle, ici. Au moins les morceaux de corps sentiront pas trop mauvais.
J'arrive pas à comprendre comment les Vers s'habituent à ça.
J'arrive pas à croire qu'on fait ça. C'est écœurant.
Le Vestige plaça les morceaux d'atronach au centre du cercle de rituel.
C'est à vous de jouer. Je vaux rien en ce qui concerne la magie.
L'atronach de chair chétif sortit de terre et détruisit la porte menant à Abnur Tharn.
J'ai pas vraiment hâte de revoir Tharn.
Lyris et le Vestige atteignirent le sommet de la tour.
Le voilà ! On dirait qu'il est gardé.
Regardez, le voilà ! Je vous suis.
Lyris et le Vestige repoussèrent l'attaque de Mannimarco.
Découvrez ce qu'il veut. On doit sortir d'ici !
Lyris, Abnur et le Vestige s'apprêtèrent à s'enfuir.
En avant. Je suis juste derrière vous !
- Lyris Titan: Vous êtes sans doute la princesse la plus laide que j'aie jamais sauvée d'une tour, Tharn.
- Abnur Tharn: Je suis surpris que votre absence d'éducation et les nombreux coups que vous avez pris sur la tête n'aient pas diminué votre intellect, Titan.
Le trio rentra au port.
Chaque parcelle de mon être me pousse à frapper Tharn dans la glotte, mais je garderai le contrôle. Évitez quand même qu'il s'approche de moi.
Lyris frappa Abnur.
- Lyris Titan: Quoi ? Espèce de fils de troll !
- Abnur Tharn: Mais vous êtes folle ? Ne m'approchez pas, trollesse sauvage !
- Le Prophète: Lyris ! Repos !
- Lyris Titan: Il nous raconte n'importe quoi depuis le début ! Peu importe ce qu'il nous dit, il restera toujours le larbin de Mannimarco !
- Abnur Tharn: Je vous en prie, Mannimarco veut me tuer ! Si j'ai prétendu capituler face à ses demandes, savez-vous combien de vies j'ai pu sauver en faisant cela !
- Lyris Titan: Vous avez fait que sauver votre peau et votre poste, sale crétin pompeux !
- Le Prophète: Ça suffit ! Abnur n'avait pas le choix, Lyris. Et nous sommes également coupables de tromperie, n'est-ce pas ? L'heure est venue de révéler la vérité au Vestige !
- Abnur Tharn: Comment ? Le Vestige ne sait pas ? Oh, comme c'est étrange !
- Lyris Titan: Sieur, non... !
- Le Prophète: Vestige. Pour le moment, vous ne me connaissez que sous le nom de Prophète. Mais ce n'est pas mon véritable nom. Je suis Varen Aquilarios !
- Abnur Tharn: Notre empereur défunt, dans les robes élimées d'un prêtre de la Phalène, aveugle comme un chaton nouveau-né !
- Le Prophète: Je regrette de vous avoir menti, Vestige.
Une fois la quête accomplie.
Je suis désolée de vous avoir menti. J'espère qu'on sera tout de même amis.
Ainsi, le Prophète est l'empereur ? Je voulais vous dire la vérité, mais le Proph... Varen a pensé que ce serait pas très avisé. J'espère que vous pourrez nous pardonner. Ou me pardonner.
Pourquoi avez-vous frappé Tharn ? Après que Mannimarco nous a trahi, Tharn a immédiatement joué les chiens-chiens pour que sa fille, Clivia, puisse rester sur le trône. C'est un traître et un porc. Ce sale troufion de bouc l'a bien mérité.
Alors, que faisons-nous à présent ? Varen va trouver quelque chose. Peut-être que Tharn peut vraiment nous aider, mais je lui fais toujours pas confiance. Il nous poignardera dans le dos à la première occasion, vous êtes averti.
Le Tharn parle[]
Le Vestige rentra au port après avoir découvert l'emplacement de Sai Sahan.
Qu'est-ce qu'il y a ? On dirait que vous avez vu un spectre. Tharn est parti depuis des heures. Je crois qu'il mijote quelque chose.
Une fois la quête accomplie.
On trouvera Sai Sahan, et si Mannimarco s'en mêle, je taillerai cette odieuse flaque de pisse de troll aux oreilles pointues en tout petits bouts.
Les salles du Tourment[]
Le Vestige répondit à l'appel de Varen et rejoignit les Compagnons au port.
- Lyris Titan: Mets-la en sourdine, Tharn ! Sai est mon ami. Sans doute mon meilleur ami. Si le Vestige y va, je l'accompagne !
- Abnur Tharn: Oui, je vois. Et pourquoi êtes-vous la plus qualifiée ? Est-ce pour votre connaissance supérieure de Havreglace ? Votre expertise en matière d'entités daedriques ? Ou simplement pour l'amour déraisonné que vous portez à ce mammouth sans chemise ?
Je suis contente de vous voir. Je vais encore frapper Tharn et je voulais surtout pas que vous ratiez ça.
Choisir Abnur[]
Varen demanda au Vestige de choisir entre Lyris et Abnur qui l'accompagnera aux salles du Tourment.
Gardez Tharn à l'œil. Souvenez-vous que c'est un politicien ; il sait rien mais pense tout connaître. Ramenez Sai en un seul morceau, d'accord ?
Les trois Compagnons rentrèrent au port.
C'est bon. On l'a sauvé. Sai va s'en sortir. Merci.
Varen apprit au Vestige que Sai Sahan avait caché l'Amulette des rois à Sancre Tor.
Sai a besoin de repos. Ne dites rien qui pourrait le perturber, d'accord ?
J'arrive pas à croire que Sai est de retour. Je... je vous dois tout.
Une fois la quête terminée.
Après avoir franchi le portail, Tharn a fait une remarque concernant les sentiments de Sai à mon égard. Il est devenu tout rouge et maintenant il n'ose même plus me regarder ! Qu'est-ce qui s'est passé, là-bas ? En fait, je préfère pas savoir. Sai est en sécurité, et c'est tout ce qui compte, hein ?
Choisir Lyris[]
Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'a dit Varen ?
Il a dit qu'un seul d'entre vous peut se joindre à moi. Alors votre choix est simple ! Je connais Sai Sahan depuis plus longtemps que quiconque. C'est moi qui devrais venir ! À vous de voir, mais sachez que je donnerais ma vie pour vous ou Sai. Est-ce que Tharn en ferait autant ?
[Choisir Lyris] Je vous veux à mes côtés, Lyris. Merci. Vous le regretterez pas. Dans les fosses à esclaves de Havreglace, des rumeurs circulaient entre Absous à propos des salles du Tourment. Quand je pense à ce que Sai doit endurer... On le ramènera, ou on périra en essayant.
Lyris et le Vestige empruntèrent le portail de Varen menant aux salles du Tourment.
J'ai entendu parler de cet endroit quand j'étais prisonnière à Havreglace. C'est un cauchemar éveillé. Soyez prêt à tout.
Lyris reconnut le doppelgänger de Tharn en train de torturer Sai Sahan.
C'est la voix de Tharn ! Qu'est-ce qu'il fait ici ?
Voilà Sai ! Mais pourquoi il est tourmenté par une ombre de Tharn ?
Lyris et le Vestige vinrent à bout du doppelgänger, mais la duchesse de l'angoisse déplaça Sai Sahan.
Sai était juste là. On le tenait ! On était si près du but !
Pourquoi son bourreau prendrait-il l'apparence de Tharn ? Tharn se moquait sans cesse de Sai. Il faisait de l'humour à ses dépens. Sai n'a jamais répondu, mais je sais que ça le blessait vraiment. Les Daedra ont dû s'en rendre compte. Le bon côté des choses, c'est qu'il est nettement plus plaisant de tuer un doppelgänger ressemblant à Tharn.
Vous savez quelque chose sur cette histoire de chante-lame ? Les chante-lames sont légendaires. C'était un groupe de maîtres d'armes rougegardes, éliminé à la Première Ère par l'empereur yokudan Hira. Sahan a passé des années à tenter de faire renaître leur art perdu, mais il y est jamais arrivé. Il considère que c'est son plus grand échec.
Alors, le doppelgänger a tenté d'utiliser cet échec contre lui ? Et il a pris l'apparence de Tharn car c'était un rival familier que Sai méprisait en secret. Imaginez que votre Némésis réussisse là où vous avez échoué, jour après jour, année après année. Je peux rien imaginer de pire.
Sai est vivant, mais il est loin d'être en sûreté. On doit faire vite !
Le duo pénétra dans la chambre de la sombre séduction, où se trouvaient Sai et le doppelgänger de Lyris.
C'est pas moi ! Elle n'a rien de moi ! Pourquoi est-ce qu'elle se fait passer pour moi ? On doit détruire ce bouclier. Quand j'en aurai fini avec elle, elle ne me ressemblera plus du tout !
Elle a l'air de tirer son pouvoir de ces pierres. Détruisez-les vite !
Pourquoi est-ce qu'elle me ressemble ? C'est impossible. Il n'y a pas ce genre de chose entre Sai et moi. Ils ont sorti ces pensées de la tête de Sai ? Je comprends pas !
Le Vestige dissipa le bouclier.
Vestige ! Un instant !
Quand je mettrai les mains sur Mannimarco, je vais fendre ce traître du crâne au sternum et baigner mes mains dans sa cavité thoracique !
Je ne comprends pas. Pourquoi le doppelgänger vous ressemblait-il ? Comment je le saurais ? Sai et moi on est amis ! De bons amis, rien de plus !
Ils ont sorti cette idée de l'esprit de Sai, n'est-ce pas ? Quoi ? Non ! Notre amitié prend racine dans l'honneur et la loyauté, pas dans de stupides jeux amoureux ! Je... suis désolée. Je voulais pas être brusque. C'est tellement... surprenant. Je suis confuse.
Je pense que nous venons de faire la connaissance de la duchesse de l'angoisse de Mannimarco. Je lui en donnerai, de l'angoisse ! Attendez que je plante ma hache dans son crâne ! Avançons ! Et écoutez moi bien... parlez de cette affaire à personne. J'ai besoin de temps pour m'y retrouver.
D'abord, un doppelgänger de Tharn, puis un de moi ? À quoi jouent donc ces horqueurs ? C'est un miracle que Sai n'ait pas complètement perdu l'esprit. Continuons à avancer, et espérons qu'il a encore une âme à sauver.
Lyris et le Vestige arrivèrent dans la chambre de l'agonie où Sai Sahan se faisait torturer par trois doppelgängers de Varen.
Le voilà ! Finissons-en !
Sai souffre ! Détachez vite ses liens !
Aidez-moi à défaire ses liens !
Le Vestige libéra Sai.
Sai ! C'est Lyris ! Il a l'air très mal en point. On doit vite le tirer d'ici ! Voyez s'il arrive à marcher.
Le Vestige parla à Sai.
Sai a enduré bien des choses, mais on dirait qu'il arrive à marcher seul. C'est bon signe.
Les trois Compagnons rentrèrent au port.
C'est bon. On l'a sauvé. Sai va s'en sortir. Merci.
Varen apprit au Vestige que Sai Sahan avait caché l'Amulette des rois à Sancre Tor.
Sai a besoin de repos. Ne dites rien qui pourrait le perturber, d'accord ?
Une fois la quête terminée.
On y est arrivé. Sai va s'en sortir. J'ai une faveur à vous demander. Évitons de parler de ce qui s'est passé avec ce doppelgänger. Pas encore, du moins. Je... J'ignorais que Sai éprouvait des sentiments pour moi. J'ai besoin d'y voir plus clair.
La vallée des lames[]
Le Vestige retourna au port.
J'attends ça avec impatience. Je suis curieuse de voir où Sai Sahan s'est entraîné pendant sa jeunesse.
Les Compagnons empruntèrent un portail vers la vallée des lames.
- Sai Sahan: Il est étrange de revenir dans ces montagnes. Les souvenirs de ma jeunesse abreuvent mon esprit, et chacun apporte son lot de chagrin et de sourires.
- Abnur Tharn: Oh, quelle joie. Nous sommes ici depuis moins de cinq minutes, et Sahan se met déjà à pleurnicher.
- Lyris Titan: La ferme, Tharn ! Le laissez pas vous atteindre, Sai. Laissez-le crever les yeux au ciel. Il y trouvera peut-être un cerveau.
- Sai Sahan: Kasura m'a souvent dit que c'est par la grossièreté qu'un faible imite la force. Elle est d'une sagesse infinie. Elle vous plaira, Lys-des-neiges.
Les Compagnons arrivèrent à l'abbaye.
- Sai Sahan: Que se passe-t-il ? L'abbaye est en flammes ! Vite ! Il faut trouver Kasura !
- Lyris Titan: Quelle destruction... qu'est-ce qui a pu provoquer tout ça ?
- Abnur Tharn: J'ai peur d'avoir déjà vu un tel ravage. Surveillez le ciel, Titan !
Sai Sahan vit Kasura surgir des flammes.
- Kasura: Sai Sahan ! Des intrus... des adeptes... ont attaqué l'abbaye. Tant de mes élèves sont morts...
- Sai Sahan: L'abbaye est en ruines, Kasura ! Comment... Comment ont-ils... ?
- Kasura: Une bête gigantesque... je n'avais jamais rien vu de tel ! Les adeptes... ouvrent des portails... vers Oblivion !
- Sai Sahan: Gardez vos forces, Kasura. Nous leur ferons payer, je vous le promets !
- Lyris Titan: Qu'est-ce que vous en pensez ? Piège ?
- Abnur Tharn: Ce n'est un piège que si on n'en a pas conscience. Je m'attends à ce que tout soit un piège. C'est donc un défi.
Parfois, on dirait que ces adeptes sont vraiment des vers. Quand on en taille un en pièces, il en jaillit plein d'autres !
Sai retrouva Kasura.
- Kasura: Sai Sahan ! Des intrus... des adeptes... ont attaqué l'abbaye. Tant de mes élèves sont morts...
- Sai Sahan: L'abbaye est en ruines, Kasura ! Comment... Comment ont-ils... ?
- Kasura: Une bête gigantesque... je n'avais jamais rien vu de tel ! Les adeptes... ouvrent des portails... vers Oblivion !
- Sai Sahan: Gardez vos forces, Kasura. Nous leur ferons payer, je vous le promets !
- Lyris Titan: Qu'est-ce que vous en pensez ? Piège ?
- Abnur Tharn: Ce n'est un piège que si on n'en a pas conscience. Je m'attends à ce que tout soit un piège. C'est donc un défi.
Le Vestige referma les portails.
- Kasura: Sai, le titan revient !
- Mannimarco: Ah, Sai Sahan et sa suite, enfin ! Mon familier vous attendait.
- Lyris Titan: Surveillez le ciel ! Le voilà !
- Mannimarco: Combien de vos amis devront mourir, Sai Sahan ? Où est l'Amulette des rois ?
Kasura guida les Compagnons vers la crypte ancestrale de la vallée des lames, où se trouve l'année de la Clémence de Stendarr.
- Kasura: Suivez-moi. L'entrée est bien cachée.
- Lyris Titan: Pourquoi doter une crypte d'une entrée secrète ?
- Abnur Tharn: C'est miracle qu'il reste une seule crypte inviolée dans tout Bordeciel ! Vous, Nordiques, prenez exemple sur les bâtisseurs de Martelfell.
- Sai Sahan: Martelfell pourrait enseigner au Nibenay les vertus de l'amabilité.
- Kasura: Nous y voici. Attention en descendant.
Kasura et les Compagnons entrèrent dans la crypte ancestrale.
Cet endroit empeste la poussière et la mort. Finissons-en et déguerpissons.
Le Vestige récupéra l'anneau de Clémence de Stendarr. Mannimarco se projeta dans la crypte.
- Mannimarco: Je savais que vous finiriez par me conduire à cet anneau. Donnez-le-moi !
- Sai Sahan: Votre présence est un affront à ce lieu, Mannimarco !
- Mannimarco: Donnez-moi l'anneau et j'épargnerai peut-être vos vies pathétiques !
- Lyris Titan: On a terrassé votre titan, et on en fera bientôt autant avec vous !
- Mannimarco: Le titan était un prélude de ce qui vous attend si vous continuez à me défier !
- Abnur Tharn: Vous défier ? Vos illusions de divinité sont risibles, ignoble gardien de charognes !
- Mannimarco: Très bien. Alors je prendrai l'anneau sur vos cadavres.
- Sai Sahan: Blasphème ! Comment osez-vous relever les morts honorés pour qu'ils se battent à votre place ?
- Kasura: Sai, attention ! Il relève Ra Abah !
- Abnur Tharn: La prochaine fois que vous cacherez quelque chose au nécromancien le plus puissant de tout Tamriel, évitez de le dissimuler dans une tombe !
- Sai Sahan: Tenez bon ! Ils ne doivent pas prendre l'anneau !
Retournez au port. Mettez l'anneau en lieu sûr !
Les Compagnons vinrent à bout des morts-vivants.
- Sai Sahan: Reposez en paix, morts honorés.
- Kasura: Je le jure sur l'âme de mes ancêtres, je vengerai le blasphème de Mannimarco !
Je vais rester avec Sai et Kasura. Ramenez l'anneau au port. On vous y retrouvera dès que possible.
L'ombre de Sancre Tor[]
Varen convia le Vestige au port.
Je sais qu'on a pas l'ombre d'une chance contre Molag Bal sans l'Amulette des rois, mais j'aime tout de même pas ça. Cette maudite chose nous a causé que des ennuis, depuis le début.
Le Vestige parla à Varen.
Je m'inquiète pour Sai. D'abord les salles du Tourment, puis la destruction de la vallée des lames ? Un homme bien moins trempé aurait déjà craqué.
Varen ouvrit le portail vers Sancre Tor.
Le portail est ouvert ! Allons-y !
Les Compagnons empruntèrent le portail.
J'ai entendu tes histoires sur ce lieu, mais j'avais jamais eu l'opportunité de le visiter. Je suis sûre que Sai avait de bonnes raisons de cacher l'Amulette dans un lieu pareil.
- Lyris Titan: Vous auriez pu cacher l'Amulette n'importe où dans Tamriel, et c'est à cet endroit que vous avez pensé ?
- Sai Sahan: Cela paraissait judicieux, sur le moment.
- Abnur Tharn: Merveilleux. Pourquoi les gens qui ont les idées les plus absurdes sont toujours les plus convaincus ?
- Sai Sahan: La ferme, Tharn.
- Lyris Titan: La ferme, Tharn.
Mannimarco se projeta à Sancre Tor.
- Mannimarco: Qu'est-ce qui vous amène à Sancre Tor, mes vieux amis ? Vous cherchez une amulette, peut-être ?
- Sai Sahan: Mannimarco ? Comment avez-vous trouvé cet endroit ?
- Mannimarco: Vous pensez vraiment que je vous aurais laissé partir des salles du Tourment sans pouvoir suivre chacun de vos mouvements ? Hein ?
- Lyris Titan: Sai, non ! Mannimarco, arrêtez ! Vous allez le tuer !
- Mannimarco: Où est l'Amulette des rois ! Mon maître, Molag Bal, l'exige !
- Abnur Tharn: Votre maître. Je vous en prie ! Vous voulez utiliser l'Amulette pour trahir Molag Bal !
- Mannimarco: Imbécile ! Lors de mon ascension, vous auriez pu rester à ma main droite, Tharn. Au lieu de cela, vous avez préféré vous aligner avec des imbéciles et ces bâtards. Et maintenant, vous mourrez avec eux !
- Abnur Tharn: Vous ne vous en sortirez pas ainsi. Pensez-vous vraiment pouvoir trahir un prince Daedra ?
- Mannimarco: Avec l'Amulette des rois, tout est possible ! Les nations trembleront et se prosterneront devant moi ! Je serai un dieu !
- Sai Sahan: L'Amulette des rois ne vous appartiendra jamais ! Elle est protégée par le charme des Divins !
- Mannimarco: Vous parlez de votre charme de Stendarr, dieu de la force clémente, patron des crétins loyaux et lâches ? Il ne me ralentira même pas !
La vision de Mannimarco se dissipa.
Encore Mannimarco ? Vous savez, une fois qu'on l'aura tué, ce ragnard puant va vraiment me manquer.
Le Vestige parla à Sai Sahan.
- Lyris Titan: Sai, vous êtes assez bien portant pour continuer ?
- Sai Sahan: Ne craignez rien, Lys-des-neiges. Je suis un Rougegarde. Nous sommes comme le bambou des montagnes : bien plus solides et flexibles que nous n'y paraissons.
- Abnur Tharn: Je trouve hilarant que Mannimarco ait choisi de projeter une apparence aussi massive. Il doit compenser autre chose.
Je déteste tuer des choses déjà mortes. C'est pas aussi défoulant qu'avec les vivants.
Les Compagnons arrivèrent dans la chambre intérieure de Sancre Tor, accueillis par une nouvelle projection de Mannimarco.
- Mannimarco: Vous êtes têtu, n'est-ce pas ? Vous pensez vraiment que vous pourrez m'empêcher d'acquérir l'amulette ?
- Sai Sahan: L'Amulette des rois est protégée par le charme de Stendarr ! Vous ne l'aurez jamais !
- Mannimarco: Ah, Sai. Vous ne comprenez toujours pas, n'est-ce pas ? Mon plan réussira justement grâce à votre charme de Stendarr ! Il empêchera Molag Bal de m'observer ou d'intervenir. Le temps que le charme soit tombé et que l'amulette soit à moi, il sera déjà trop tard !
- Lyris Titan: Vous êtes fou, si vous croyez pouvoir trahir le seigneur des manigances !
- Mannimarco: Enfant naïf ! Vous ne savez rien. Chim-el Adabal, le diamant rouge au centre de l'Amulette des rois est la pierre d'âme la plus puissante jamais créée ! Avec cette amulette, je vais pouvoir absorber le pouvoir de Molag Bal, et le réduire à une coquille vide de chair éternelle. Puis je piégerai son essence dans la pierre précieuse ! Le nom de Molag Bal finira par être oublié de tous. Tout Tamriel finira par se prosterner devant moi ! Bientôt, le dieu des manigances portera un nouveau nom : Mannimarco !
Les Compagnons vinrent à bout des serviteurs de Mannimarco.
J'ai vraiment l'impression d'être observée.
Les Compagnons arrivèrent dans la cour intérieure.
- Sai Sahan: Je vous en prie. Un instant, mes amis. Je dois me reposer avant que nous repartions.
- Lyris Titan: Sai ? Ça va ? Ce ragnard vous a vraiment fait du mal ? Je vous jure que je lui arracherai la tête pour ce qu'il vous a fait !
- Sai Sahan: Ça va aller, Lys-des-neiges. Il me faut juste un instant pour reprendre mon souffle.
- Lyris Titan: Prenez tout le temps qu'il vous faudra. Je monte la garde. Si je peux faire quoi que ce soit, dites-le-moi.
- Abnur Tharn: Quel moment délicieux. Je vais rester là, à rendre mon déjeuner.
Vous feriez mieux de pas me perdre de vue. Je m'apprête encore à frapper Tharn.
Tout ira bien pour Sai ? Sai Sahan est totalement déterminé. Un jour, il m'a dit qu'arracher la victoire revient à lutter contre un ogre. On n'arrête pas quand on est épuisé, mais quand l'ogre est épuisé. Il en verra le bout, vous en faites pas.
Et pour vous ? Moi ? Je pourchasserai Mannimarco jusqu'aux tréfonds d'Oblivion s'il le faut. La vengeance est une excellente motivation. Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, sous ma carapace, je suis une idiote optimiste qui se jetterait sur une lame destinée à n'importe lequel d'entre vous.
Avez-vous parlé de ce qui s'est passé dans les salles du Tourment avec Sai ? On est du même métal. Stoïques. C'est bien ce qu'on dit de nous, hein ? Nos cœurs sont unis, mais on parle pas de nos sentiments. On les comprend même pas. Peut-être qu'on en parlera un jour, mais pas aujourd'hui.
Les Compagnons accédèrent au tombeau de la Garde dragon.
J'ai jamais vu Sai comme ça. Il dérouille totalement.
Les Compagnons prièrent à l'autel de la Garde dragon.
Il reste plus qu'un sanctuaire. Allons-y ! Je sais pas si Sai va tenir encore longtemps.
Vous avez vraiment bien caché cette Amulette, Sai. Vous auriez pu la fourrer dans un matelas, ç'aurait été plus simple.
Les Compagnons arrivèrent dans la crypte de Réman.
Me regardez pas. Je suis nulle avec les énigmes !
Le Vestige résolut l'énigme du pont-levis.
Vous avez réussi ! Le pont-levis est baissé !
Les Compagnons prièrent à l'autel de Réman.
C'est le dernier sanctuaire. Prenons l'amulette et filons d'ici !
Mannimarco apparut une nouvelle fois, entouré d'une vision des dirigeants de Tamriel agenouillés autour de lui : le haut-roi Émeric, le Silvenar, la reine Ayrenn, Akkhuz-ri, le général Noramil, le roi Fahara'jad, le roi Kurog, Clivia Tharn, Jorunn le Roi-scalde et Œil-d'Acier.
- Mannimarco: Vos efforts pathétiques seront vains ! L'Amulette des rois me reviendra !
- Sai Sahan: Je jure par la grâce de Stendarr et l'épée de mon père que vous ne gagnerez pas, Mannimarco !
- Mannimarco: Bientôt, vous connaîtrez l'étendue de mon pouvoir et vous prosternerez devant moi ! Par le pouvoir de l'Amulette des rois, je serai transformé ! Toutes les nations de Tamriel se prosterneront devant moi ! Elles m'adoreront et me supplieront de les épargner ! Le nom de Mannimarco sera pour chacun le nom du vrai dieu !
- Lyris Titan: Vous vous en tirerez pas comme ça, Mannimarco ! On se battra, et jusqu'au bout !
- Mannimarco: Mais avec plaisir, mes vieux amis. Essayez donc de m'arrêter !
Les Compagnons virent à bout des morts-vivants de Mannimarco.
On y est presque ! Finissons-en !
Les Compagnons pénétrèrent dans la crypte des rois.
Combien de portes encore nous séparent de cette chambre ?
Plus vite vous aurez ouvert cette porte, plus vite on pourra sortir.
Une fois les portes ouvertes, les Compagnons virent Mannimarco au milieu de la crypte.
Tuons ce chien de traître !
Les Compagnons attaquèrent Mannimarco.
- Mannimarco: Misérables imbéciles ! Vous n'êtes rien ! Je suis Mannimarco !
- Abnur Tharn: Occupez Mannimarco ! Je vais refermer le portail !
- Mannimarco: Serviteurs, levez-vous ! Obéissez-moi !
- Sai Sahan: Je vais les retenir au portail ! Concentrez-vous sur Mannimarco !
- Mannimarco: Je me lasse de ces jeux !
- Lyris Titan: Il s'affaiblit ! Vous arrêtez pas maintenant !
Le Vestige et ses compères mirent fin aux jours de Mannimarco. La mort du nécromancien réveilla Molag Bal, qui l'emmena dans son royaume pour le punir de sa trahison. Cependant, Mannimarco avait d'autres projets en tête.
On a réussi ! Je... J'arrive pas à croire que Mannimarco soit mort !
Le Vestige récupéra l'Amulette des rois.
Enfin ! On a cette maudite chose. Bon, on peut décamper maintenant ?
- Lyris Titan: Toutes les actions de Mannimarco servaient à nous opposer. On peut pas permettre ça. Regardez ce qu'on peut accomplir quand on travaille ensemble.
- Abnur Tharn: Cet optimisme ne vous sied guère, Titan. Je broderai peut-être ces phrases sur un oreiller.
- Lyris Titan: Vous savez pourquoi les Divins vous ont doté d'un nez, Tharn ? Pour que vous puissiez fermer la bouche et respirer malgré tout.
- Abnur Tharn: Belle répartie, Titan. Belle répartie.
- Sai Sahan: Nous en avons fini. Il est temps de rentrer chez nous.
Les Compagnons rentrèrent au port.
On a l'Amulette des rois et on a expédié ce sale fumier en Oblivion, d'où il aurait jamais dû sortir. L'un dans l'autre, c'est du bon boulot.
Une fois la quête terminée.
J'ai du mal à croire qu'il nous reste de l'ouvrage. Mais peu importe ce que le futur nous réserve, Oblivion ou un raz-de-marée, les Cinq compagnons l'affronteront ensemble.
Conseil des Cinq compagnons[]
Vous voilà de retour. On a beaucoup à se dire, mais le seigneur Varen souhaite vivement vous voir en premier. On parlera plus tard.
Le Vestige parla à Varen.
Sai Sahan veut vous demander quelque chose.
Le Vestige rejoint les Cinq compagnons[]
- Sai Sahan: Seigneur, avec votre permission.
- Varen Aquilarios: Ne m'appelez plus ainsi, Sai Sahan. Nous sommes égaux, à présent.
- Sai Sahan: Il y a de cela des années, tandis que nous luttions sous la bannière de notre seigneur pour libérer l'empire des empereurs des longères, nous nourrissions un rêve de liberté et de paix. Pas seulement pour l'empire, mais pour tout Tamriel. Ensemble, nous avons forgé une alliance pour solide que n'importe quelle lame, pour la voir se briser sur la roche de la trahison fomentée par l'un des nôtres. Cette compagnie n'est plus, mais nous sommes tous les quatre assemblés ici, unis par un même but. Ce n'est pas la vengeance qui nous pousse, mais la vérité, la loyauté et la justice. Moi, Sai Sahan, gardien de l'abbaye des lames, j'appelle à reforger ce jour les Cinq compagnons. Par la lumière de Stendarr, et le cœur de Lorkhan, que la lame de notre compagnie soit reforgée. Et que le Vestige, notre ami et allié mutuel, en soit la pointe, que nous planterons dans le cœur d'un prince Daedra.
- Lyris Titan: Sai Sahan a raison. C'est vous qu'on aurait dû avoir à nos côtés il y a tant d'années.
- Varen Aquilarios: Ainsi les Parchemins l'avaient-ils annoncé. Un héros sans âme deviendra la plus vive des cinq étoiles, qui nous guideront vers l'aube imminente.
- Abnur Tharn: Oh, par pitié ! Sots romantiques ! D'accord, d'accord. Si la concrétisation d'une de vos sottes prophéties peut assurer la sécurité de l'empire, je veux bien jouer avec vous.
- Sai Sahan: Nous voici à nouveau réunis... les Cinq compagnons sont reforgés, et ensemble, nous abattrons le seigneur des manigances !
- Lyris Titan: Venez, mon ami. J'aimerais vous dire quelque chose avant que vous partiez.
On a fait du chemin, pas vrai ? Mon père disait souvent que si on évite de se frotter au danger, on n'a aucune chance de briller. On doit briller comme des miroirs à présent !
Votre père était un sage. J'ai pensé à nos aventures et aux difficultés qu'on a affrontées ensemble. On est dans la dernière ligne droite, hein ? Je regrette rien, mais je réalise qu'on a jamais vraiment eu l'occasion de parler en amis.
C'est peut-être notre dernière chance. De quoi vouliez-vous parler ? Je me demandais ce que vous comptiez faire une fois que tout ça arrivera à son terme. Enfin, si on survit, qu'on récupère votre âme et qu'on arrête Molag Bal...
- Il y a une guerre à gagner, et j'entends bien mener le combat en Cyrodiil. La guerre est une sale affaire. Il fut un temps où j'aimais ma hache pour son mordant et son armure pour son lustre, mais c'est terminé. À présent, j'aime ce qu'elles défendent. Ne laissez pas la haine de ce qui se tient devant vous vous faire oublier ce qui se trouve derrière.
- Il y a un monde entier à explorer. Je veux tout voir. Voyager enseigner la modestie. On constate ainsi à quel point sa propre place dans le monde est insignifiante. Le plus drôle, c'est que plus on va loin, plus il est difficile de revenir. Mais quand on le fait, si on le fait, on découvre le lieu d'où l'on vient avec un nouveau regard.
- Ne perdons pas de temps en palabres. Nous avons du travail. Vous devez avoir raison. Bon. Je prendrai pas trop de votre temps. Vous avez une destinée et tout ça, écrite sur un vieux parchemin moisi.
- Bien sûr.
Et pour vous ? Moi ? Je sais pas. Peut-être que je repartirai en Bordeciel pour m'y installer. Expulser quelques avortons. Peut-être élever des moutons et faire pousser des choux.
Vous êtes sérieuse ? Quoi ? Non ! Vous imaginez ça, vous ? Lyris Titan, bergère ? Agricultrice ? Femme au foyer ? Non ! Il me faut le vent et la nature. Et si jamais je trouve une âme-sœur, c'est qu'elle partagera ces envies. À moi. Avec tout ce qu'on a vécu, vous avez des regrets ?
- Je n'ai aucun regret. Vous êtes un dur à cuire, hein ? Ni regret, ni larme, ni doute ? Aucun regard en arrière à moins d'avoir prévu d'aller par là ? Vous avez l'air d'être exactement le genre de personne dont on a besoin en ce moment.
- Qu'il y ait eu autant de morts. On s'y fait jamais. Mon père... Il mourra et mourra encore pour le reste de ma vie. Le chagrin ça s'efface pas. On apprend à vivre avec. Mais je peux vivre le reste de ma vie avec son audace, son caractère et sa joie. Ainsi, il continuera à vivre à travers moi.
- D'avoir loupé des opportunités de prendre le pouvoir. C'est la véritable épreuve, celle qui vous révèle. Tout le monde peut résister à l'adversité, mais seule la pratique du pouvoir révèle vraiment quelqu'un. Le pouvoir sur les autres est celui des lâches. Prendre le pouvoir pour choisir son propre chemin, pour contrôler sa vie. Voilà ce qui demande du vrai courage.
Et pour vous ? Oh, plein de choses. Des amis perdus, des opportunités ratées, des échecs. Peut-être que notre meilleur espoir, c'est d'avoir les bons regrets. Je regrette de pas avoir pris le temps de mieux connaître les gens aux côtés desquels je me suis battue. J'espère y remédier.
À quoi pensez-vous d'autre ? Une dernière chose. Vous aimez l'hydromel ?
- Bien sûr. Vous m'étiez pas sympathique sans raison ! Alors, trinquons... À Molag Bal, ce ragnard répugnant ! Que ses parties intimes tombent en se putréfiant ! Que nos pas soient fermes et que nos torses se bombent, tandis que nous marchons en Havreglace pour cracher sur sa tombe !
- À la vôtre !
- Non, sans moi.
- Pas vraiment. Oh ! mon pauvre petit, votre cas est vraiment désespéré, hein ? J'avais mis une bouteille de côté pour une occasion spéciale. Du véritable hydromel de Bordeciel. J'imagine que ça vous tente pas, peu importe le goût ?
- Pourquoi pas ?
- Non, sans moi.
- Je n'en ai jamais goûté. Jamais ? L'hydromel est comme le doux baiser des dieux eux-mêmes ! Vous devez y goûter !
- Pourquoi pas ?
- Non, sans moi.
- Lyris Titan: N'oublions pas les conflits qui nous ont mené à cet endroit. On est presque chez nous... on est bientôt au bout du chemin.
- Abnur Tharn: Avez-vous perdu la tête ? Vous comprenez ce qu'il faut faire, n'est-ce pas ? Nous devons combattre un prince Daedra. Amulette ou pas, cela ne se fera pas sans morts. Vestige ! Venez ici. Je vais vous raconter ce qu'ils ont peur de mentionner.
On dirait que les veines des tempes de Tharn vont éclater. Vous feriez mieux d'aller lui parler.
Le Vestige parla à Tharn.
- Abnur Tharn: Bien sûr. Mais l'essentiel reste vrai. L'un des Cinq devra sacrifier sa vie pour prêter sa force à cette attaque, le moment venu.
- Lyris Titan: C'est ce que vous aviez dit avant l'arrivée du Vestige. Et j'y ai réfléchi. Je le ferai.
- Sai Sahan: Lys-des-neiges, non ! Vous ne devriez pas avoir besoin de sacrifier votre vie. C'est mon devoir – en pénitence pour mes nombreux échecs. C'est ma chance de racheter mes fautes.
- Varen Aquilarios: Les Parchemins ne parlaient pas de ce moment, aussi ne suis-je pas lié par leurs écrits. Vestige, je vous demande de me laisser accomplir cela. Tout ceci est le résultat de mon orgueil. C'est moi qui mourrai.
- Lyris Titan: Sieur, vous en avez assez fait. C'est Mannimarco le coupable, et non vous.
- Abnur Tharn: Comme il affrontera le prince Daedra, ce choix en revient au Vestige.
- Lyris Titan: Vous ne vous portez pas volontaire, Tharn. Une fois de plus, vous sauvez vos miches ?
- Abnur Tharn: Je sais que cela vous demande un effort, Lyris, mais ne soyez pas stupide. Je suis le seul à connaître ce rituel, et je n'ai pas le temps de l'enseigner.
- Varen Aquilarios: Cela suffit. Ce n'est ni le lieu ni le moment d'en décider. Vestige, venez. J'ai quelques mots à ajouter.
Le seigneur Varen vous attend.
Vous avez entendu tout ce que le seigneur Varen avait à dire ?
Une fois la quête terminée.
On sera à vos côtés pour la bataille finale. Entre-temps, on se préparera et on protégera l'Amulette des rois.
Le poids des trois couronnes[]
Bien le bonjour. J'espère que ça vous embête pas que je joue. La musique m'aide à faire passer l'anxiété.
Seigneur des manigances[]
Le Vestige retourna au port.
Le seigneur Varen vous attend. Il est temps.
Varen ouvrit un portail vers la Peine de cœur, que tous les Compagnons empruntèrent.
Peu importe comment ça se terminera, je suis fière d'être allée aussi loin, et de ce qu'on a accompli.
Les Compagnons explorèrent la forteresse.
Regardez ! C'est Mannimarco !
Si le Vestige avait libéré Mannimarco.
- Mannimarco: Vous m'avez libéré ! Quelle naïveté ! Les générations futures paieront votre faiblesse !
- Abnur Tharn: Vous avez perdu la tête ? Ce ver ne mérite pas votre pitié !
- Lyris Titan: Pourquoi est-ce que j'ai le sentiment qu'on va le regretter ?
Les Cinq Compagnons approchèrent du trône de la tyrannie.
- Varen Aquilarios: Voilà. Cet endroit sera parfait. Assemblons-nous et préparons le rituel.
- Lyris Titan: À votre avis, quel était cet endroit ?
- Sai Sahan: Une sorte de temple. Les Ancres noires ont pu l'entraîner dans Havreglace. À moins que les Daedra l'aient bâti pour se moquer des Divins.
- Abnur Tharn: Quelle importance ? Nous ne pouvons plus attendre. Nous devons mener le rituel. Vestige, il est temps que vous preniez une décision.
Le Vestige parla à Abnur.
On a eu quelques folles aventures, hein ? Mais on appelle ça des aventures quand tout le monde revient en vie, alors peut-être qu'elles ont touché à leur fin ? Je regrette rien. Pas un seul instant.
Moi non plus. Un jour, mon père m'a enseigné que la chose la plus importante qu'on puisse savoir, c'est ce pour quoi on est prêt à mourir. Je le sais, à présent.
Vous êtes jeune. Vous avec une longue expérience devant vous. J'ai l'impression d'avoir vécu déjà douze vies. Je suis si lasse. Et j'ai hâte de retrouver mes parents en Sovngarde. Si ma mort est utile, ma vie aura eu un sens. Vous me feriez un grand honneur en me choisissant.
- Il me faut plus de temps pour prendre une décision.
- Très bien. C'est vous que je choisis, Lyris.
Si le Vestige a choisi de sacrifier Lyris.
- Sai Sahan: Mon Lys-des-neiges, non... ne faites pas ça. Je vous en prie.
- Lyris Titan: La mort est simplement l'aventure qui suit la vie, et je suis prête à faire ce voyage. J'espère vous revoir un jour, en Sovngarde. Mon plus grand honneur dans cette vie, ça aura été de vous connaître.
Si le Vestige a choisi de sacrifier Sai Sahan.
- Lyris Titan: Sai, je... je vous oublierai jamais. Et on mettra fin à tout ça, je le promets.
- Sai Sahan: Je suis honoré de faire ce sacrifice. Lorsque vous vous souviendrez de moi, j'espère que ça sera avec tendresse, et que vous chanterez ce jour en buvant à ma mémoire.
Si le Vestige a choisi de sacrifier Varen Aquilarios.
- Lyris Titan: On vous oubliera jamais, sieur, ni vous, ni votre sacrifice.
- Varen Aquilarios: Grand Akatosh, dieu dragon du temps, pardonnez mon orgueil. Accordez votre divin pouvoir au Vestige, et rendez votre protection à Tamriel, afin que mon sacrifice ne soit pas vain.
Abnur accomplit le rituel.
Vous arrêtez pas ! On va se charger de ça.
Varen est sacrifié[]
Le Vestige triompha de Molag Bal, récupéra son âme et les Compagnons rentrèrent au port.
- Lyris Titan: Quoi... qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment on est arrivés ici ? Je me rappelle qu'on était débordés, et puis...
- Cadwell: Ah oui. Désolé. J'ai appelé un peu de renforts pour vous sortir de là. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.
- Sai Sahan: Mon Lys-des-neiges, je...
- Lyris Titan: Je sais, Sai. C'est fini. Tout est fini.
- Cadwell: Eh bien... Alors tout est bien qui finit bien ! Merveilleux ! Qui a de quoi trinquer ?
- Sai Sahan: Attendez, où est Tharn ? A-t-il survécu ?*
- Cadwell: Il a disparu. Je pense qu'il a pris la fuite. Et il a pris l'amulette que vous aviez trouvée.
Le Vestige parla à Lyris.
Vous allez pas vous mettre à pleurer, dites ? C'est que j'ai une réputation de stoïcisme à conserver...
Et maintenant ? Et maintenant ? Vous semblez encore avoir à faire. Quant à nous... On en a trop vu, mon ami. Trop supporté. Il est temps pour nous de partir.
Où allez-vous partir ? Sai et moi on en a parlé il y a quelques jours. Il se passerait quoi si on survivait tous les deux ? J'aimerais retourner à l'abbaye des lames avec lui, et les aider à reconstruire.
Nous reverrons-nous ? Un jour, peut-être. C'est pas comme si j'allais disparaître de la surface de Tamriel ! Sinon, ma foi, je suis sûre qu'un siège vous attend en Sovngarde. Si vous arrivez là-bas le premier, mettez-moi une chope d'hydromel bien frais de côté.
Adieu, Lyris Titan.
On a vraiment fait trembler les colonnes d'Oblivion, pas vrai ? Vous allez me manquer.
Lyris et Sai quittèrent le port ensemble.
La tempête gronde[]
Le Vestige trouva Lyris dans la cour du Palais bleu de Solitude.
(Première rencontre avec Lyris) J'ai l'habitude qu'on me dévisage, mais là, ça devient franchement trop. Fichez le camp, j'attends quelqu'un.
(Lyris rencontrée durant la quête principale) Vestige ? Comme ça me fait plaisir de vous voir ! J'ai l'impression que ça fait une éternité que... enfin, vous savez. Je vous proposerais bien un verre, mais je vais me présenter devant la couronne. Dès que mon contact sera là.
(Prologue de Greymoor terminé) Jorunn ne m'avait pas dit qu'il vous enverrait à Solitude. Mais je suis contente que vous soyez là. Une lame de plus, ce n'est jamais perdu. Dès que Brondold sera là, nous pourrons nous mettre en route.
(Crève-Nève accomplie) Vous apparaissez toujours au même endroit que les sorcières de Crève-Nève. Vous les chassez encore ? On discutera plus tard. Je viens pour des affaires urgentes... dès que mon contact arrivera.
Brondold ne viendra pas. Il est mort. Il est quoi ? Bon sang. La reine Gerhyld sera là d'un instant à l'autre. Écoutez, Son Altesse s'attend à rencontrer deux personnes, mon contact et moi. Faites-vous passer pour ce contact, ou tout ça finira très mal.
De quoi s'agit-il ? Nous pourrons échanger des détails mineurs sur notre vie plus tard. Pour le moment, sachez que la sécurité de tout Bordeciel, voire de tout Tamriel, dépend du tour que prend cette entrevue. Alors faites comme moi, et soyez très poli avec Son Altesse.
Faire comme vous dans quel domaine ?
La reine Gerhyld interrompit leur conversation.
- Reine Gerhyld: Lyris Titan. Votre réputation vous précède jusqu'ici, à l'ouest. Est-ce là l'un de vos célèbres Compagnons ?
- Lyris Titan: Non, mais mon partenaire appartient à l'élite du Roi-scalde. Allez vous présenter, mon cher ami.
Ce n'est pas le moment de flancher, partenaire. Présentez-vous à la reine.
Le Vestige se présenta à la reine Gerhyld.
Vous avez mieux géré cela que je ne l'aurais cru. Alors, au nom de Mara, qu'est-ce qui est arrivé à Brondold ?
Il fuyait des poursuivants, et m'a confié une liasse de documents avant de mourir. Bon sang. Heureusement qu'il vous a trouvé. Brondhold devait repérer les lieux avant mon arrivée. Sans ses renseignements, ma mission pour Jorunn le Roi-scalde aurait pu se terminer avant même d'avoir commencé. Que vous a-t-il donné ? Faites voir.
Voilà tout ce que j'ai trouvé. Hmm. Des contrebandiers et des Crevassais menant des activités illégales. Rien d'inhabituel, mais Brondold imaginait un lien avec les sorcières. Il me manque un enquêteur, et vous avez l'air de vous couler facilement dans ce rôle. Puis-je compter sur votre aide ?
De quoi avez-vous besoin ? Brondold nous a parlé de quelques personnes avec qui il pourrait être intéressant de discuter. Greyga, l'informatrice qui aime les jeux clandestins, et l'Orque Maugh qui est souvent au Troll solitaire. Allons les voir, ça pourrait payer.
Pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe ? Brièvement ? Non, mais je vais essayer. Les sorcières de Crève-Nève ont récemment attaqué le Roi-scalde. Nous avons appris qu'elles préparent aussi quelque chose au Bordeciel occidental, alors Jorunn m'a envoyé les prévenir. Nous avons aussi les pistes de Brondold... et c'est tout.
- J'ai déjà eu affaire aux sorcières. Je les ai entendus comploter. Une histoire de tempêtes destructrices et de moisson. Moi aussi, j'ai eu à faire aux sorcières. D'abord dans leur repaire de la mer des Spectres, puis en Estemarche. Elles ont essayé de... enfin, disons que leurs plans ne sont pas tendres envers le Roi-scalde. Je les ai arrêtées, puis je suis venue ici prévenir Svargrim.
- Pourquoi Jorunn enverrait-il quelqu'un aider Svargrim ? Ils avaient clairement des différends. Certes, Svargrim et Jorunn ne s'entendent pas, mai le Roi-scalde ne veut pas le malheur de Bordeciel. Tout ce qui affecte l'ouest affectera l'est, tôt ou tard. Et puis Jorunn cherchait un moyen d'arranger leurs relations.
Qui êtes-vous, au fait ? Lyris Titan. J'étais l'un des cinq Compagnons de l'empereur Varen. Pour l'heure, je sers Jorunn le Roi-scalde. Bordeciel est ma patrie, et je ferai tout le nécessaire pour la protéger. La personne qui est à l'origine de ces menaces le regrettera... dès que nous l'aurons identifiée.
- La reine vous reconnaît. Cette hache et moi avons parcouru tout Tamriel. Nous sommes même allés jusqu'en Oblivion, à plusieurs reprises. J'ai mérité ma réputation. Jorunn espérait que ma notoriété pourrait persuader Svargrim de m'accorder une audience. Mais cela se retourne contre moi.
- Pourquoi dites-vous cela ? La plupart des récits de mes exploits tournent autour d'une application libérale de cette hache. Svargrim doit penser que Jorunn m'envoie le forcer à intégrer le Pacte. Il a tort. Mais je serais sans doute arrivée à la même conclusion.
Comment avons-nous fait le lien entre les contrebandiers et les Crevassais ? Ce n'est pas encore établi, mais cela semble probable. En tout cas, même s'ils ne sont pas liés aux sorcières de Crève-Nève, régler les problèmes de Svargrim pourrait nous faire gagner un peu en crédibilité. Mais maintenant, allons écumer les ruelles, et l'auberge du Troll solitaire.
Lyris et le Vestige s'aventurèrent dans les rues de Solitude.
Je ne suis pas la première Nordique de l'est qui soit mal accueillie au Palais bleu. Et je ne serai sans doute pas la dernière.
Ils passèrent devant le Collège des bardes.
Le Collège des bardes. Difficile d'imaginer que le Roi-scalde a passé sa jeunesse à étudier la poésie dans ce vieux royaume sinistre.
Ils approchèrent de Mornefort.
Mornefort est un monument à l'âme de l'ouest. Tout en pierre et en tristesse. La nouvelle tour égaiera peut-être l'ensemble.
Lyris et le Vestige entrèrent dans le Troll solitaire.
- Lyris Titan: Vous devez être Maugh. J'ai quelques questions.
- Maugh: Des questions ? Avec grand plaisir ! Payez-moi quelques tournées, et on bavardera.
- Lyris Titan: Vous allez me répondre, Orque, ou je...
- Svana: Eh ! Personne n'a le droit d'intimider mes amis !
- Lyris Titan: La princesse Svana ?
Parfois on charge, et parfois on met les pieds dans de la bouse de mammouth. Je vous laisse vous charger de la princesse.
Le Vestige fit connaissance avec la princesse Svana.
Allons discuter dehors, partenaire.
Je ne pensais pas que ça se passerait comme ça. Merci d'avoir arrondi les angles. J'ai du mal à croire que nous ayons croisé la princesse dans la taverne du coin. Nous devrions aller voir Greyga avant de partir chercher ce mystérieux Bréton dans la nature.
Lyris interrogea Greyga.
- Lyris Titan: Mon ami a été poli. Parlez, ou c'est vos têtes qui vont rouler.
- Greyga: Kasalla ! Kasalla ! C'est elle qui gère toute la contrebande à Solitude ! Son entrepôt se trouve sur les quais !
- Lyris Titan: Voilà, ce n'était pas si difficile. Allez, partenaire, on a fini.
Arrêtons-nous au Troll solitaire avant de partir pour l'entrepôt de Kasalla. Si nous le trouvons, ce Maugh dont parle le journal de Brondold aura peut-être des renseignements sur l'organisation de Kasalla.
Donc, nous avons un Bréton mystérieux, qui travaille peut-être avec les Crevassais, et qui recrute des ouvriers pour on ne sait quelle raison. Plus une contrebandière qui cache des marchandises inconnues dans un entrepôt près des quais. On devrait d'abord s'occuper de la contrebandière.
Pourquoi la contrebandière ? Nous savons où la trouver, et nous savons plus ou moins ce qu'elle fait. Si les deux sont liés, elle pourra peut-être nous aider à trouver le Bréton. Vous êtes prêt à aller voir l'entrepôt de Kasalla ?
Je suis prêt à aller à l'entrepôt de Kasalla.
L'entrepôt de Kasalla doit être gardé, alors je vous laisse prendre les devants une fois sur place. J'ai tendance à m'énerver en cas d'opposition physique, et je préfère ne pas attirer l'attention de la garde en massacrant des grouillots.
Ils approchèrent de l'entrepôt de Kasalla.
Voilà l'entrepôt de Kasalla. Un seul garde. Évitons de nous faire remarquer.
Voyons ce que cette sentinelle a à dire. S'il ne coopère pas, je peux toujours le frapper avec ma hache.
Le Vestige parvint à éloigner Huzodir.
Je ne sais pas ce que vous lui avez dit, mais c'est l'occasion. Essayez la serrure.
Bravo, pour la sentinelle. Vous nous en avez débarrassés, sans que j'aie besoin de le frapper. Voyons si vous pouvez crocheter la serrure pendant que je monte la garde.
Je n'ai pas de crochet. Vraiment ? J'ai l'impression d'en avoir des milliers. Tenez. Ce n'est pas ce qui manque.
Lyris et le Vestige pénétrèrent dans l'entrepôt.
Voyez ce qu'il y a dans ces caisses. Je surveille la porte.
Fouillez les caisses. Je veux savoir ce qui a coûté sa vie à Brondold.
Le Vestige fouilla les caisses, mais Kasalla et ses hommes les surprirent.
- Kasalla: Je savais que ceux qui fouinaient dans nos expéditions reviendraient. Je vois que vous avez amené du renfort.
- Lyris Titan: Plus que vous. Vous voulez vérifier ?
- Kasalla: Non merci, sans moi. Je veux juste savoir qui met son nez dans mes affaires.
Parler, ça ne fait pas de mal. Alors que ne pas parler, ça leur fera très mal. Allez-y, discutez avec le contrebandier.