Shigeyasu Yamauchi

Yamauchi Shigeyasu est un réalisteur très populaire notamment dans les années 90. La Toei Animation a fait appel à lui pour de nombreux nekketsu à succès tels que Dragon Ball Z et Saint Seiya.

Il est très populaire chez les fans de Saint Seiya, puisqu'il réalise les films 2 et 3 qui sont très appréciés, notamment pour sa réalisation sans faille et l'émotion que fait dégager Yamauchi, son troisième film (Tenkai) sera néanmoins décrié en raison de problèmes en interne autour de sa production.

Sa première participation sur les films de Dragon Ball est couronné de succès, puisqu'il met en chantier le huitième film (Broly) qui est un grand succès, le film est aujourd'hui tenu en haute estime par la plupart des fans de Dragon Ball. Le choix est d'autant plus étonnant puisque les films précédents lorgnaient toujours sur les derniers événements du manga, or le réalisateur choisi d'ignorer tout ceci pour concevoir un film purement original n'ayant que très peu de liens avec le Cell Game. Il modifie considérablement la légende du Super Saiyan au point que le film fait souvent débat sur ce qui touche au manga, car la conception de Broly se rapproche tout à fait de la description du Super Saiyaijn légendaire dont parlait Vegeta et Ginyû dans le manga.

Notons qu'il avait participé de prêt au troisième film, en élaborant le storyboard. Le film conserve ainsi un ton beaucoup plus dramatique que les précédents films, rappelant parfois même Saint Seiya, ce qui n'est peut être pas dû à un hasard.

La Toei semble lui avoir commandé d'autres films autour de Broly auquel il réalise avec beaucoup moins de succès. Il rebondit avec le douzième film, qui est un succès retentissant. Ce sera sa dernière participation sur les films de Dragon Ball Z. Il réalise peu après le quatrième film de Dragon Ball, et met un point d'honneur à la technologie déployée autour de ce long métrage et en raison de l'anniversaire de Dragon Ball qui fêtait ses dix ans. Bien qu'il ne soit pas le préféré des fans, ce film est techniquement l'un des plus aboutis.

Janemba vs — Une des nombreuses chorégraphies de Yamauchi autour des mouvements de jambes.

Yamauchi à une réalisation très personnelle et facile à décéler, les combats qu'ils réalises se rapportent souvement aux mouvements de jambes avec une chorégraphie sortant de l'ordinaire. Le très court combat (mais très éfficace) que mène Son Gokû en Super Saiyan 3 face à Janemba est parlant sur cette caractéristique du réalisateur. Les éclatements de verres sont souvent utilisé pour signifier la fragilité de ces personnages. On retrouve cet aspect dans l'épisode 156 lorsque nous voyons Trunks se débattre dans la glace (flash back de la salle du temps).

Autour de la série Dragon Ball Z, il réalise une vingtaine d'épisodes, curieusement, Yamauchi établira un oubli étrange lors du combat Vegeta/Zabon, puisque l'homme transformé en monstre ne mentionne jamais que son maître dispose lui aussi de cette faculté. Malgré tout, l'épisode est une réussite et comme à son habitude, le réalisateur fait la part aux jeux de jambes, ce mouvement si particulier de Zabon sera repris dans le cinquième film de Saint Seiya Tenkai :Ouverture via le personnage de Jabu.

Episode095 — L'épisode le plus marquant de Yamauchi.

Parmi les plus grandes réussites de Yamauchi, c'est probablement l'épisode 95 qui est le plus emblématique, puisque Son Gokû se transforme pour la première en Super Saiyan, un passage qui est devenu emblématique de la série.

Il participe également à l'aventure de Dragon Ball GT.

Depuis l'échec commercial du cinquième film de Saint Seiya, la Toei Animation fait appel épisodement à lui, mais ne semble plus lui faire réaliser des shônens à succès. Et depuis le revival sur Dragon Ball, il n'a pas été rappelé et il serait surprenant de le revoir sur Dragon Ball Super.

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