Villers-Canivet
Villers-Canivet | |
L'église Saint-Vigor. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Falaise |
Maire Mandat |
Jean-Louis Bonne 2020-2026 |
Code postal | 14420 |
Code commune | 14753 |
Démographie | |
Gentilé | Villersois |
Population municipale |
731 hab. (2021 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 25″ nord, 0° 15′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 139 m Max. 233 m |
Superficie | 12,24 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Falaise |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Villers-Canivet est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 731 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est en campagne de Falaise. Son bourg est à 7 km au nord-ouest de Falaise et à 19 km à l'est de Thury-Harcourt[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Damblainville à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villers-Canivet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (23,9 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (5,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Villaris en 1050[15], Villers Canivet en 1793, Villiers-Canivet en 1801[16].
Le toponyme Villers, très usuel au Moyen Âge, est issu du bas latin villare, « village »[17].
Le déterminant complémentaire Canivet se retrouve aussi dans Saint-Pierre-Canivet, commune voisine. Il correspond peut-être à un type gallo-roman *CANABETU, basé sur le nom du chanvre sous une forme dialectale normande et ultimement issu du latin cannabis « chanvre » et du suffixe à valeur collective -etum[18], d'où le sens de « plantation de chanvre », « lieu où pousse le chanvre ».
Le gentilé est Villersois.
Torp (cf. Torp) est un toponyme issu de l'ancien scandinave Þorp pouvant avoir le sens d'habitation ou de groupe de fermes isolées.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1828, Villers-Canivet (641 habitants en 1821[16]) absorbe Torp (85 habitants[19]).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[21].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 731 habitants[Note 3], en évolution de −9,98 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Villers-Canivet a compté jusqu'à 721 habitants en 1831, mais les deux communes de Villers-Canivet et Torp, fusionnées en 1828, totalisaient 753 habitants en 1806 (652 et 101).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ancienne abbaye cistercienne de Villers-Canivet, dite abbaye aux Dames, en partie du XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis le [25].
- Église Saint-Vigor en partie du XIe siècle, classée au titre des monuments historiques depuis le [26]. Elle abrite un lutrin du XVIIe siècle classé à titre d'objet.
- L'église de Torp, dédiée à la Sainte-Vierge, inscrite au titre des monuments historiques depuis le , un audioguide disponible via QR code est aujourd'hui disponible pour suivre une visite extérieur du bâtiment[27],[28].
- Mairie, ancienne maison de maitre du début du XIXe siècle, puis presbytère. Sa destination actuelle date du milieu du XXe siècle[29].
- Menhir de la Grurie. Cette roche de quartz blanc située en plein champ, au nord du hameau de la Grurie serait le vestige d'un mégalithe plus important[30].
- Bois royal de Villers.
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Entrée de l'abbaye.
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Cour de l'abbaye.
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Chapelle de Torp.
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La mairie.
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Menhir de la Grurie.
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Lavoir.
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Le lavoir du hameau de TORP.
Activités et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé : au 1er parti au I de gueules à deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur, l'un au-dessus de l'autre, au II d 'azur à trois cloches, deux en chef d'argent et une en pointe d'or, au 2e de sinople au dragon passant d'argent. |
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Détails | Les deux léopards d'or des armoiries de Villers-Canivet rappellent les armoiries de la Normandie.
Adopté en 2016. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Villers-Canivet et Damblainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Damblainville » (commune de Damblainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Damblainville » (commune de Damblainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 132.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, BNF 36174448), p. 237.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Torp », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Le maire verrait bien sa femme lui succéder », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Villers-Canivet. Jean-Louis Bonne repart avec trois adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Ancienne abbaye », notice no PA00132687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église », notice no PA00111805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Torp », notice no PA14000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Association des Amis de la Chapelle de Torp / Villers-Canivet / Normandie », sur Visite (consulté le ).
- Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 2, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 2-84234-111-2), p. 911.
- Frédéric Galeron, Statistique de l'arrondissement de Falaise, t. 2, Falaise, Brée l'Ainé, (lire en ligne), p. 144.