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Víctor García (metteur en scène)

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Victor Garcia
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pedro Víctor García Patta
Nationalité
Domicile
Activité
Autres informations
Domaine
Genre artistique
Vue de la sépulture.

Víctor García (né Pedro Víctor García Patta[1]) est un acteur et metteur en scène argentin avant-gardiste[2] né à San Miguel de Tucumán le 16 décembre 1934 et mort à Paris le 28 août 1982[3]. Il a vécu au Brésil, en Espagne et en France, où il a développé son œuvre[4],[5].

Études et débuts théâtraux

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Víctor García a étudié au Gymnasium de l'Université Nationale de Tucuman. Avec des anciens élèves de cette école (dont le pianiste Miguel Ángel Estrella) et des écoles Normale et Sarmiento, il crée en mars 1954 le Teatro Estable de la Peña El Cardón, au sous-sol du bar Colón. Il étudie l'art dramatique, les beaux arts et la médecine.

Premiers succès

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Il arrive en Europe au début des années 1960, et dès 1963 il met en scène Ubu roi d'Alfred Jarry, avec une scénographie de Jérôme Savary. En 1967, il fait forte impression au Brésil avec ses mises en scène au Théâtre Ruth Escobar. Il se fait connaître dans toute l'Europe avec sa mise en scène de Le Cimetière des voitures de Fernando Arrabal, avec laquelle il devient une référence du théâtre d'avant-garde[6]. Fernando Arrabal dira de lui : « la révolution du théâtre moderne, malgré son mérite, ce n'est pas Artaud qui l'a pas faite, mais le tucuman Víctor García »[7].

Reconnaissance internationale

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Son travail de metteur en scène s'est partagé entre Madrid, Buenos Aires et Paris, et son travail est considéré comme fondamental dans le renouvellement du théâtre espagnol pendant la période de la transition espagnole. Ses mises en scène de Les Bonnes de Jean Genet (1969), Yerma de Federico García Lorca (1971) et Divins mots de Ramón de la Vallée-Inclán (1971) pour la compagnie de Núria Espert se distinguent particulièrement[8]. L'illustre actrice espagnole a dit : « Víctor García était un génie qui a coupé en deux l'histoire du théâtre contemporain. Il a été comme une flamme destructive et rénovatrice ». Il a remporté en 1973 le Drama Desk Awards du meilleur metteur en scène et de la meilleure création scénographique pour Yerma[9],[10],[11].

Il a aussi travaillé au Portugal, en Belgique et en Irak. Sa dernière mise en scène fut Calderón, d'après des textes de Calderón de la Barca, en 1981.

Tous les deux ans à Tucumán, le Festival International de Théâtre Expérimental Víctor García a lieu en son honneur.

Il décède à Paris en 1982. Il souffrait d'une cirrhose hépatique et est mort d'une infection dont on ne connaît pas la cause[12].

Bibliographie

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  • O Teatro de Victor Garcia, Jefferson del Rios, Edições Sesc São Paulo. 2012, 288 p. (ISBN 978-85-7995-0360)
  • Los muros y las puertas en el teatro de Víctor García, Juan Carlos Malcún, Instituto Nacional del Teatro, Buenos Aires, 2011
  • Dichy, Albert. 1993. Chronology. In White (1993, XIII-XXXV).
  • Savona, Jeannette L. 1983. Jean Genet. Grove Press Modern Dramatists ser. New York: Grove P.
  • White, Edmund. 1993, Genet, Corrected edition. London: Picador, 1994.
  • Enrique Raab (es), Periodismo todoterreno: Selección, comentarios y prólogo de María Moreno,
  • David Whitton, « Victor Garcia », sur French Literature Companion, Oxford University Press, (consulté le )

Références

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  1. (es) « EL GENIAL PEDRO VÍCTOR GARCÍA PATTA, Gran director de teatro del siglo XX - Por Carlos Jesús Maita » (consulté le )
  2. (es) Juan Cruz, « Muere en París el director teatral Víctor García », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) The New York Times, « Victor Garcia, 47, Director Of Spanish Theater Works », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  4. « Sesc SP », sur sescsp.org.br (consulté le ).
  5. http://books.google.com/books?id=bxoNAQAAIAAJ&pg=PA163&lpg=PA163&dq=victor+garcia+theatre&source=bl&ots=ts1hYMiPuF&sig=ZluATIEtuQxcukztftjtKlWWBzQ&hl=en&sa=X&ei=2RBcUZafAYjY9ATb9oHgDw&ved=0CDUQ6AEwAQ#v=onepage&q=victor%20garcia%20theatre&f=false
  6. « Copia archivada » [archive du ] (consulté le )
  7. Diario Clarín, Buenos Aires, 18 juin 1983.
  8. « Madrid : Triumph of Lorca's 'Yerma' », sur nytimes.com (consulté le ).
  9. (es) Ángeles García, « Cuatro actrices para ’Yerma’ », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « IBDB Person Awards », sur Internet Archive (consulté le ).
  11. http://www.ibdb.com/person.php?id=412282
  12. http://www.lanacion.com.ar/1438673-un-vanguardista-casi-ignorado

Liens externes

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