Utilisateur:Schiller
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- On peut être très instruit mais être totalement dénué d'esprit critique...
La méthode scientifique et l'esprit critique sont basées sur le raisonnement et la vérification des faits. C'est une contribution à la formation d'une capacité d'appropriation critique du savoir humain. L'esprit critique encourage à découvrir par soi-même, avec ordre et méthode, afin de se constituer un véritable savoir.
Nous vivons dans une culture qui a toujours été sous le joug des croyances irrationnelles. On ne peut guère rester indifférent quand ces croyances s'autoproclament scientifiques de façon injustifiée. Les croyances ont le droit d'exister autant que la science, mais il faut faire une nette distinction entre ces domaines qui n'ont en commun que l'apparence.
Il a toujours été très tentant d'expliquer les mystères de la nature, et lorsqu'on dispose de peu de connaissances objectives, on a tendance à formuler des explications toutes faites afin de combler la vacuité sans se demander si ce que l'on conçoit est pertinent. Lorsque nous n'avons que peu de connaissances sur un sujet, nous devrions avoir l'honnêteté de nous dire je ne sais pas, plutôt que prendre le risque de s'inventer un pseudo-savoir par des idées préconçues erronées et évasives. Il faut éviter l'écueil du prêt-à-penser. Le meilleur moyen de combler le manque de connaissances, je le dis moi-même par expérience, est de s'informer et surtout de vérifier l'exactitude des informations auxquelles on accède.
Certaines méthodes de recrutement dans le domaine de l'emploi, qui utilisent des moyens irrationnels comme l'astrologie et la graphologie, constituent des croyances qui ne se basent sur aucun fait réel. Celles-ci prennent le masque de la science sans être elles-mêmes des sciences. Ces méthodes ne sont pas pertinentes, sont illégales et discriminent ceux qui postulent à un emploi.
En épistémologie, la pseudo-science se démarque de la science par une définition de base : une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique.
En logique, il est impossible de démontrer qu'une chose n'existe pas. Exemple de sophisme à la base de toute croyance :
- Peux-tu prouver que XXX n'existe pas ?
- Non...
- Donc XXX existe !
En logique, on peut cependant prouver qu'une chose existe. La charge de la preuve revient à ceux qui affirment l'existence d'une chose, ce n'est pas ceux qui nient qui pourront démontrer que la chose est inexistante.
L'esprit critique ne consiste surtout pas à tout réfuter et rejeter. Le doute est une méthode de raisonnement qui cherche à déterminer la part des choses à travers l'observation et l'analyse des faits, en se gardant d'affirmer arbitrairement sans avoir vérifié. S'il est plus facile de croire que de savoir, le doute est un art difficile. Il n'existe aucune vérité absolue, tout reste relatif. Si le criticisme n'est pas dans l'absolu un outil de la raison totale qui dominerait tout autre mode de pensée, il n'est relativement que l'une des meilleures bases parmi toutes les méthodes possibles de la pensée humaine.
L'être humain est faillible. Les livres ne sont pas des faits et ne sont pas exempts d'erreurs, même les ouvrages les plus réputés. Ce risque justifie donc que nous devons vérifier plusieurs sources indépendantes entre elles afin de déterminer si les informations auxquelles on accède sont fondées.
Les pseudo-sciences sont un système organisé de croyances qui regroupent plusieurs traits communs :
- elles s'autoproclament scientifiques sans utiliser la méthode scientifique
- elles recensent les "mystères"
- elles utilisent les mythes et l'analogie pour preuves
- elles jouent sur la quantité et la variété des récits pour preuves
- elles profitent de l'infirmation de thèses concurrentes pour se faire valoir
- elles ne se fient pas aux faits mais au scénarisme et à l'émotionnel
- elles refusent la vérification, la réfutabilité et le révisionnisme
- elles formulent des discours vagues, évasifs et abscons pour rendre la critique caduque
- elles tentent d'expliquer un phénomène avant de s'assurer qu'il existe
- elles refusent de prouver la véracité de leurs "théories"
- elles inversent les rôles : la science est tournée en dérision et la pseudo-science est considérée comme une valeur.
- Le tribut prélevé sur la crédulité humaine par les fausses sciences dépasse de loin le montant du budget de la recherche scientifique.
Les partisans des pseudo-sciences emploient souvent des sophismes pour attaquer leurs adversaires, comme l'expression suivante : la science est dogmatique. Il s'agit d'une erreur logique et d'une contradiction dans les définitions :
- Un dogme est un point fondamental d’une doctrine, devant être considéré comme vrai et qui n'admet aucune réfutation ou contestation.
- La science est l'ensemble de connaissances fondées sur l'objectivité et faisant appel à l'observation ainsi qu'à l'expérimentation. Une théorie réfutable et vérifiable est scientifique.
- L'expression science dogmatique est un oxymoron qui signifie que les faits sont considérés faux ou subjectif selon la "logique" des pseudo-sciences. La définition de cet oxymoron implique que la réalité ne serait pas réelle ni fiable, alors les pseudo-sciences délaissent les faits et prennent leurs rêves pour des réalités.
L'irrationnel rassure les gens de la réalité qu'ils n'acceptent pas, au prix de l'illusion, de l'endoctrinement et de l'ignorance.
- La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes ; parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d'exister. Henri Poincaré, mathématicien et physicien français
Personnellement, j'ai beaucoup plus appris en 5 années par le cheminement de l'esprit critique que par l'acquisition scolaire préformatée des connaissances en une vingtaine d'années. Cette expérience a été pour moi une libération. Toutefois, ne considérons jamais l'attitude critique comme définitivement acquise, c'est un labeur permanent. Personne, ni même les sceptiques, n'est sauf de toute déviance vers des extrêmes comme le scientisme, l'intolérance ou la simple crédulité. Nous ne devons pas oublier que les gens ont la liberté de croire, c'est un des oublis les plus fréquents des sceptiques. La croyance doit cependant rimer avec prudence.
N'oublions pas la nécessité de l'autocritique :
- Quand on est un croyant, on doit savoir dans quoi on s'engage et où on va...
- Quand on est un sceptique, on doit souvent se rappeler que, comme les croyants, on doit savoir dans quoi on s'engage et où on va...
Enseigner est une activité difficile qui nécessite beaucoup de sociabilité, du savoir-faire dans le faire-savoir. Lorsqu'on est tenté de diffuser la connaissance scientifique tout en suivant l'actualité des découvertes scientifiques, on désire alors contribuer à vulgariser la science et la rendre accessible à tous dans un langage abordable et compréhensible. Cependant, l'enseignement de la science implique non seulement une maîtrise des domaines scientifiques, mais aussi un sens critique toujours en éveil, tout en prenant le plus grand soin dans le choix des mots. Il suffirait qu'une information possède un mot inadapté, erroné ou flou pour que le sens de l'information s'en trouve altéré, et que cette information soit mal comprise ou mal interprétée.
Je pense que l'usage de la métaphore pour vulgariser des concepts scientifiques est la plus sûre façon d'être mal compris. Exemple : le concept du Big Bang est représenté par le public comme une explosion de matière qui remplit un espace vide préexistant à partir d'un point. Le Big Bang n'est pas analogue ni comparable à une explosion, c'est l'espace qui se dilate partout et il n'y a aucun centre dans l'univers.
La "poétisation" et la métaphorisation de l'Univers court-circuite le rapport qui pourrait exister entre le public et le réel. C'est une source de lourdes confusions. La vulgarisation scientifique, pour être efficace, doit être compréhensible, concise et éviter la langue de bois. La métaphore rencontre beaucoup de succès chez le public, mais la compréhension des concepts scientifiques lui échappe souvent.
L'objectif de la vulgarisation scientifique est de favoriser l'assimilation de connaissances scientifiques. La métaphore en vulgarisation a des effets contraires : elle agit comme un opium propre à endormir les défenses critiques des lecteurs. De plus, le mot "vulgarisation" a une connotation péjorative. La métaphore rend justement la science vulgaire auprès du public. Rendons la science accessible à tous, passionnante et qui prête à matière de réflexion. Nous devrions réduire le décalage entre le public et les spécialistes.
Les concepts scientifiques ont tous un sens, et celui-ci devrait être idéalement le même dans l'esprit du public que dans celui des spécialistes, avec l'emploi de mots différents (simplification du jargon scientifique, mais sans métaphores) et avec les mêmes définitions de base.
Le public connaît mal la science, ou la comprend mal, parce qu'il ignore souvent les définitions élémentaires, comme les concepts d'énergie et de force. Qu'est-ce que la science, la connaissance, la réalité ? Ce sont ces questions fondamentales qui mènent les esprits curieux à la science.
Qu'est ce que la science ? La réponse à ces questions est développée dans les liens internes suivants :
- Méthode scientifique
- Philosophie des sciences
- Épistémologie
- Karl Popper
- Réfutabilité
- Rasoir d'Ockham
« Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique. » (Conjectures et réfutations, ch.1, section 1), Karl Popper.
« La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes ; parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d'exister. » Henri Poincaré, mathématicien et physicien français, précurseur de la théorie de la relativité restreinte.
« Le sujet idéal du règne totalitaire n’est ni le nazi convaincu, ni le communiste convaincu, mais l’homme pour qui la distinction entre fait et fiction et la distinction entre vrai et faux n’existent plus. » Hannah Arendt.
« Nos rêves peuvent être de bons serviteurs à travers nos projets, mais ce sont de mauvais maîtres s'il devaient diriger nos vies. » L'utilisateur wikipédien Giordano Bruno.
« Il n'existe aucune certitude dans l'univers ni au-delà, il ne reste que le doute. Il n'existe pas de vérité, mais il n'existe qu'une infinité de représentations faillibles de la vérité par l'homme, d'où la nécessité du doute, d'où la vanité de croire. » L'utilisateur wikipédien Giordano Bruno.
- 1. Paradoxe de l'autothéothanasie (ou suidéicide) :
Dieu est à la fois fondamentalement tout-puissant et fondamentalement éternel.Or, s'il est tout puissant, il doit pouvoir se détruire lui-même, mais alors il peut donc ne plus être, et n'est pas fondamentalement éternel et n'est donc pas Dieu, et si Dieu ne peut pas se détruire lui-même, il n'est donc pas tout-puissant et n'est donc pas Dieu non plus...
- 2. Syllogismes sur Dieu :
- si Dieu existe, il est tout puissant et bon ;
- si Dieu est tout puissant, il a le pouvoir de supprimer le mal ;
- s'il est bon, il doit vouloir détruire le mal ;
- or, le mal existe ;
- donc Dieu n'existe pas ;
ou alors Dieu n'est pas bon ni tout-puissant ; ou alors le mal n'existe pas et donc le péché n'existe pas...
- si Dieu existe, et que le mal existe ;
- s'il veut détruire le mal mais ne le peut pas, alors il n'est pas tout puissant
- s'il peut détruire le mal mais ne le veut pas, alors il n'est pas bon, ou indifférent, ou pervers
- s'il ne peut ni ne veut détruire le mal, alors il n'est pas Dieu...
Conclusion : l'homme et la femme naissent libres et athées.
- 3. Paradoxe de l'autothéopépoïthésie (ou suidéicrédisme)
Avancement | |
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AdQ | 145 |
BA | 104 |
A | 104 |
B | 1 012 |
Bon début | 11 077 |
Ébauche | 13 066 |
Homonymie | 27 |
Inconnu | 0 |
Importance | |
Maximum | 244 |
Élevée | 957 |
Moyenne | 2 731 |
Faible | 13 688 |
Inconnue | 7 912 |
Total évalué : 17620 | |
Total projet : 25532 | |
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