Tourisme en Géorgie
Le tourisme est une composante importante de l'économie de la Géorgie : elle a apporté une contribution au produit intérieur brut du pays de 6,7 % en 2015[1],[2], de 7,1 % en 2016[3], de 6,9 % en 2017[4] et de 7,6 % en 2018[5].
Selon les normes internationales le nombre de visiteurs en Géorgie est passé de 5,3 millions à 7,2 millions de 2016 à 2018, et le nombre de touristes (visiteurs restant plus d'une journée) de 3,2 millions à 4,7 millions[6],[7]. Pour l'année 2019, le nombre de visiteurs a dépassé 9,3 millions et celui des touristes, 5 millions[8].
Pour l’année 2020, la pandémie et la déclaration de l’état d’urgence arrêtent pratiquement toutes les activités touristiques[9]. Le , le Premier ministre annonce un plan anti-crise afin de pouvoir les relancer, à compter du pour le tourisme national et à compter du pour le tourisme international, en particulier avec l’ouverture de couloirs sanitaires et l’autorisation de vols internationaux[10].
Généralités
[modifier | modifier le code]Le pays bénéficie d’un patrimoine de plusieurs sites archéologiques et de nombreux sites médiévaux, ainsi que de centaines d’édifices religieux marquant deux millénaires de chrétienté. Ce patrimoine s’est enrichi d’éléments architecturaux contemporains ouvrant une période de cohabitation contrastée : « douze mille sites culturels »[11].
Aux formes traditionnelles de tourisme — stations balnéaires, thermales et montagnardes —, se sont ajoutées récemment des formes plus recherchées au XXIe siècle comme la découverte d’un écosystème encore protégé, voire à l’opposé la pratique de sports extrêmes[12].
Le pays est en grande partie montagneux, et la répartition des lieux d'intérêt patrimonial (ou même sportif) est le résultat de siècles et de millénaires d'histoire culturelle, parfois dans des vallées encaissées difficiles d'accès (par la route) autrefois comme aujourd'hui.
Flux touristiques
[modifier | modifier le code]La Géorgie accueille un nombre croissant de voyageurs : 5,3 millions en 2013, 5,5 millions en 2014, 6,3 millions en 2015, 6,7 millions en 2016, 7,9 millions en 2017 et 8,6 millions en 2018[7]. Certains de ces voyageurs sont des visiteurs (7 203 350 en 2018) et d'autres ne le sont pas (1 476 194 en 2018). L'évolution du nombre de visiteurs (visiteur d'une journée ou touristes de plusieurs jours) est la suivante :
Rang | Pays | 2016 | Rang | Pays | 2017 | Rang | Pays | 2018 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Arménie | 1,152,234 | 1 | Azerbaïdjan | 1,301,556 | 1 | Azerbaïdjan | 1,424,610 | |||
2 | Azerbaïdjan | 1,075,820 | 2 | Arménie | 1,287,168 | 2 | Russie | 1,404,757 | |||
3 | Turquie | 988,312 | 3 | Russie | 1,135,057 | 3 | Arménie | 1,268,886 | |||
4 | Russie | 849,265 | 4 | Turquie | 1,007,276 | 4 | Turquie | 1,098,555 | |||
5 | Géorgie | 429,343 | 5 | Géorgie | 456,132 | 5 | Géorgie | 476,389 | |||
6 | Iran | 129,933 | 6 | Iran | 282,549 | 6 | Iran | 291,070 | |||
7 | Ukraine | 151,630 | 7 | Ukraine | 169,862 | 7 | Ukraine | 177,058 | |||
8 | Israël | 85,398 | 8 | Israël | 115,040 | 8 | Israël | 156,922 | |||
9 | Pologne | 41,609 | 9 | Pologne | 48,913 | 9 | Pologne | 66,903 | |||
10 | Kazakhstan | 40,895 | 10 | Kazakhstan | 47,241 | 10 | Allemagne | 64,486 | |||
Total des visiteurs 2016 | 5,392,816 | Total des visiteurs 2017 | 6,482,830 | Total des visiteurs 2018 | 7,203,350 |
Les visiteurs géorgiens comptabilisés sont les Géorgiens ne résidant pas sur le territoire national.
Les visiteurs français étaient dénombrés à 14 087 en 2015, à 15 044 en 2016[3], à 16 053 en 2017 et à 21 765 en 2018[13].
Ces statistiques ne comprennent pas les chiffres de l'Abkhazie et de la région de Tskhinvali (Ossétie du Sud).
Points d'entrée
[modifier | modifier le code]Route
[modifier | modifier le code]76,5 % des voyageurs sont entrés en Géorgie par la route en 2017[14].
- Arménie
- Guguti/Tashir
- Ninotsminda/Bavra
- Sadakhlo/Bagratashen
- Azerbaïdjan
- Krasny Most (pont rouge, Tsiteli Khidi, Qırmızı Körpü)
- Tsodna (Postbina), entre Lagodekhi et Balakən
- Russie
- Passe de Darial/Verkhniy Lars (Верхний Ларс), au nord de Kazbegi (Russie), partiellement rouverte
- Turquie
- Sarpi/Sarp
- Vale/Posof Turquie, via Akhaltsikhé
Air
[modifier | modifier le code]22,2 % des voyageurs sont entrés en Géorgie par les airs en 2017[14]. Les aéroports les plus utilisés sont :
- Aéroport international Chota-Roustavéli de Tbilissi, 77,7 % du trafic aérien international et domestique,
- Aéroport international de Batoumi-Alexandre-Kartveli, 12,2 % du trafic aérien,
- Aéroport international David-IV de Koutaïssi, 9,9 % du trafic aérien.
Les aéroports de Mestia et d'Ambrolauri reçoivent moins de 1 % du trafic aérien national.
Les récents aménagements des infrastructures aéroportuaires de Tbilissi et de Batoumi devraient permettre de doubler, voire de tripler, les trafics actuels. Des aménagements d'aéroports régionaux sont en cours[15].
La compagnie Georgian Airways rétablit les vols directs bihebdomadaires entre Paris et Tbilissi à partir du [16]. La compagnie Wizz Air reliera trois fois par semaine, en vol direct, Beauvais à Koutaïssi à partir du printemps 2018[17]. Soukhoumi, relevant de l'Abkhazie, ne constitue plus un point d'entrée aérien vers la Géorgie.
Train
[modifier | modifier le code]0,8 % des voyageurs sont entrés par le rail en 2017[14]
- Sadakhlo/Bagratashen (Arménie), de/vers Erevan
- Böyük Kəsik (Azerbaïdjan), de/vers Bakou, Kars et Istanbul
- Ligne Bakou-Tbilissi-Kars (2017, BTK).
- Georgian Railways
Mer (Mer Noire)
[modifier | modifier le code]0,5 % des voyageurs sont entrés en Géorgie par la mer en 2017[14]. Les ports principaux de Géorgie sont Poti et Batoumi ; le port d'Anaklia, en eau profonde, est en cours de construction[18].
- Port de Poti, de/vers Istanbul et Odessa,
- Batoumi, de/vers Istanbul (1 085 km), Odessa, Novorossiisk (460 km),
Soukhoumi, relevant de l'Abkhazie, ne constitue plus un point d'entrée maritime vers la Géorgie.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Tourisme balnéaire
[modifier | modifier le code]Le tourisme de loisirs a retrouvé une clientèle étrangère, après la période les années 1990 de la guerre civile : les stations balnéaires, petites comme Anaklia[Note 1], Grigoleti, Shekvetili, Kobouleti, Oureki ou grandes comme Batoumi proposent sur les bords de la mer Noire des plages de sable et un climat chaud[19].
Tourisme thermal
[modifier | modifier le code]Géographiquement parsemé de sources, le territoire géorgien a donné naissance à plusieurs catégories de stations thermales, des plus grandes comme Bordjomi — préférée par les tsars russes — aux plus petites comme Tskhaltubo — dont la légende veut qu’elle fût fréquentée par Staline — (ou Manglissi, Akhtala (Kakhétie), Sairme, Nounissi (Iméréthie), Oureki (Gourie), Grigoleti (Gourie)), ou des moyennes comme Abastoumani (Samtskhé-Djavakhétie), voire en milieu urbain comme les bains sulfureux de Tbilissi, Abanotoubani[20].
Tourisme gastronomique
[modifier | modifier le code]Si les vins géorgiens ont retrouvé une vinification à l'ancienne et ont donné naissance à de multiples lieux de dégustation, en Kakhétie en particulier, la cuisine géorgienne, méditerranéenne et variée selon les régions, est en soi un objet de curiosité tant les saveurs y sont diverses[21].
L'art de la table, avec un protocole de toasts, de musique, de danses et de chants traditionnels, orchestré par un chef de table et ordonnateur des toasts — le Tamada —, constitue une coutume ancestrale que l'UNESCO a inscrite le à sa liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[22].
Tourisme culturel
[modifier | modifier le code]La richesse du patrimoine géorgien en matière de sites archéologiques (Armazi, Dmanissi, Dzalissi…), de bâtiments religieux (églises, cathédrales, monastères…) et de bâtiments militaires (forteresses, tours…) a conduit l’UNESCO à inscrire dans ses différentes listes dix-neuf d’entre eux[23].Ils se complètent de maisons traditionnelles agrémentées de balcons dans les villes (vieux Tbilissi en particulier), et de différentes architectures d’habitat rural dans les provinces. Ce patrimoine constitue l’élément fondamental du développement du tourisme en Géorgie ; il témoigne aussi des influences grecque, perse, ottomane et russe qui ont marqué l’histoire de ce pays.
La naissance au début des années 2000 d’une architecture contemporaine (Pont de la paix à Tbilissi, Parlement à Koutaïssi…) correspond à un objectif de modernisation du pays, elle tente de préserver néanmoins les architectures historiques, vitrines indispensables au tourisme[24].
La réhabilitation des différents musées, entreprise ces dernières années (Musée national géorgien, Centre national des manuscrits…) favorise le développement du tourisme culturel[25].
Parmi les trois éléments de la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité inscrits par l’UNESCO concernant la Géorgie, deux sont toujours pratiqués aujourd'hui,
- le chant polyphonique,
- la méthode de vinification à l’ancienne dans des kvevris traditionnels[26].
Tourisme écologique
[modifier | modifier le code]41 % du territoire de la Géorgie est couvert de forêts, 25 % du territoire de la Géorgie se trouvant dans les parcs nationaux, en particulier ceux d'Algeti, de Bordjomi-Kharagaouli, de Kolheti, de Lagodekhi, de Tbilissi et de Vashlovani[27].
Les aires protégées de la Géorgie offrent divers services, notamment excursions en bateau, observations des oiseaux, visites éco-éducatives[28], randonnées pédestres, équitation, vélo[29], tours[30], pêche sportive[31].
La Géorgie abrite environ 5 601 espèces d'animaux, dont 648 espèces de vertébrés (plus de 1 % des espèces présentes dans le monde entier) et un grand nombre de ces espèces sont endémiques[32].
En 2016, 311 471 citoyens étrangers et 423 203 citoyens géorgiens ont visité les aires protégées de Géorgie[33].
- écotourisme, agrotourisme,
Tourisme sportif
[modifier | modifier le code]En janvier 2018, s'est ouverte à Goudaouri une École du Tourisme d'Aventure (Adventure Tourism School in Gudauri) [34].
Randonnée
[modifier | modifier le code]Le trekking encadré est possible presque partout, hors des zones déconseillées pour activités séparatistes.
Des randonnées à cheval sont organisées dans les zones montagneuses, par exemple en Touchétie et dans différentes zones naturelles protégées.
Escalade
[modifier | modifier le code]L’existence de sommets montagneux à plus de 5 000 mètres d’altitude, comme le mont Chkhara, favorise l’organisation d’expéditions dans le Grand Caucase géorgien et l’escalade en haute montagne[35]. Un alpinisme moins extrême peut être pratiqué en Svanétie, ou dans les autres régions de la Géorgie, voire de la randonnée, à pied ou à cheval (Touchétie en particulier).
Sports d’hiver
[modifier | modifier le code]Les stations de sports d’hiver, principalement Goudaouri avec 60 kilomètres de piste (1990 à 3 279 mètres) et 11 remontées mécaniques[36], Goderzi, Bakouriani, Mestia (Svanétie) disposent désormais d’équipements modernes, et les infrastructures hôtelières s’étoffent[37],[38].
Parapente
[modifier | modifier le code]Le parapente est une des valeurs sûres de toutes les zones montagneuses[39].
Pêche
[modifier | modifier le code]Statistiques
[modifier | modifier le code]Durée des séjours
[modifier | modifier le code]Le nombre de visiteurs de moins d'une journée et ceux de plus d'une journée (ces derniers étant classifiés en touristes selon les normes internationales) ont évolué de la manière suivante depuis 4 années[7]:
Durée | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
---|---|---|---|---|---|
Une journée | 2 244 336 | 2 095 541 | 2 413 476 | 2 446 530 | |
Plus d'une journée | 3 011 663 | 3 297 275 | 4 069 354 | 4 756 820 | |
Une journée et plus | 5 255 999 | 5 392 816 | 6 482 830 | 7 203 350 |
Capacité hôtelière par région
[modifier | modifier le code]Les régions de Tbilissi et de Batoumi concentrent plus de la moitié de la capacité hôtelière de la Géorgie et le nombre de lits a évolué entre 2015 et 2018 de la manière suivante[40]:
Régions | 2015 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|
Tbilissi | 13 218 | 17 956 | 21 144 |
Adjarie | 11 293 | 12 126 | 26 019 |
Samtskhé-Djavakhétie | 7 860 | 9 750 | 10 250 |
Mtskheta-Mtianeti | 2 887 | 5 290 | 5 261 |
Mingrélie-et-Haute-Svanétie | 2 759 | 5 227 | 7 446 |
Iméréthie | 4 145 | 4 954 | 5 358 |
Gourie | 2 998 | 4 564 | 4 652 |
Kakhétie | 4 349 | 3 614 | 4 099 |
Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie | 1 138 | 1 423 | 1 458 |
Basse Kartlie | 539 | 554 | 562 |
Kartlie intérieure | 218 | 485 | 523 |
Économie du tourisme
[modifier | modifier le code]Le tourisme international est en croissance rapide. En 2015, cette activité employait 158 500 personnes, fournissant des revenus de 1,94 milliard de dollars, soit 8,3 % de plus qu’en 2014[1]. En 2018, elle représentait 3,2 milliards de dollars[41].
Les dépenses des visiteurs étrangers ont eu un impact déterminant sur la balance des paiements, et environ 61,4 % des revenus de l'exportation de services de la Géorgie proviennent du tourisme[1].
- Compagnies aériennes publiques : Air Georgia, qui a fusionné pour devenir Georgian Airways en 2004,
- Compagnies aériennes privées : Georgian Airways, Georgian International Airlines, Fly Georgia.
Infos pratiques
[modifier | modifier le code]Visa d'entrée
[modifier | modifier le code]Pour les séjours de moins de 12 mois, les personnes ayant la nationalité d’un État membre de l’Union européenne peuvent voyager avec une pièce d'identité (passeport ou carte d’identité nationale) en cours de validité : elles sont exemptées de visa[42].
Guides francophones
[modifier | modifier le code]La plupart des guides géorgiens proposent leurs services en anglais, ou en russe, peu d’entre eux parlent français : l’Association des guides de Géorgie mentionnait sur son site, en 2016, 5 guides sur 123 pratiquant la langue française.
Parallèlement à l’emploi de ces guides, les agences géorgiennes font appel à du personnel francophone pour les groupes francophones. De leur côté, les voyagistes français utilisent souvent les services d’accompagnateurs français — au départ de Paris — qui connaissent la Géorgie et assurent la liaison avec le personnel géorgien.
Conseils aux voyageurs
[modifier | modifier le code]Le ministère français des Affaires étrangères donne plusieurs conseils aux ressortissants français voyageant en Géorgie, en matière de sécurité (ne pas se rendre en Abkhazie et en Ossétie du Sud), d'entrée de médicaments, de risque sismique et d'expédition en montagne[43].
Liste de sites culturels et patrimoniaux par région
[modifier | modifier le code]Tbilissi
[modifier | modifier le code]Tbilissi, sur le fleuve Mtkvari en langue géorgienne (Koura en langue russe) reste l'attrait premier ainsi que la porte d'entrée principale pour les touristes en Géorgie.
- Les lieux les plus visités sont
- Dzveli Kalaki (Vieux Tbilissi (en)), à l'intérieur de murailles, surtout rive droite, avec une architecture traditionnelle en bois (constructions et balcons)[44],
- Kvémo Kalaki (Ville basse), ancien quartier cosmopolite, de Méidan (près du pont Métékhi) à la place du Pain et à la place Goudiachvili,
- Zémo Kalaki (Ville haute, plus au nord), ancien quartier royal et géorgien, place et rue Irakli II,
- Sololaki, extension (XIXe siècle), sur l'emplacement des anciens jardins royaux, quartier de villégiature,
- Kldisoubani, ou Bétlémis Oubani, sous la forteresse, rue Orpiri,
- Abanotoubani, quartier des bains, sources d'eau chaude sulfureuse,
- Forteresse Narikala par le funiculaire (ou non), puis l'église Saint-Nicolas, la colline de Sololaki,
- Métékhi, rive gauche de la Koura/Mtkvari, par le pont Métékhi : place de l'Europe, chapelle Saint-Dodo, église perchée de Métékhi, église du prophète Saint-David,
- Avlabari, rive gauche, ancien quartier arménien Havlabar,
- Roustavéli : Roustavélis moedani ou Shota Rustaveli, avenue de prestige, rive droite,
- entre Tavisouplébis Moédani (Place de la Liberté) ou Place Centrale, Place des Héros et Place de la Révolution des Roses,
- Mtatsminda, montagne sacrée, de Saint David, au nord de Roustavéli (rue du 9 avril), en s'éloignant de la rivière Mtkvari, rive droite, accessible surtout par funiculaire (réhabilité en 2012), et où l'on trouve notamment le parc Mtatsminda et le panthéon de Mtatsminda ;
- Véra, rive droite, à l'ouest de Roustavéli, au sud de la Place des Héros :
- Vaké, rive droite, à l'ouest de Véra :
- Mardjanichvili, anciennement Plekhanov, rive gauche de la Koura/Mtkvari, ancien quartier russe :
- Sabourtalo, quartier soviétique 1950-1980, outre Véra, rive droite, au nord de Véra et Vaké,
- ainsi que d'autres quartiers :
- nord-ouest : Nadzaladévi, Elektrodépo, Didoubé (gare routière centrale), Chiguréti, musée automobile, Gmargele, Gouramichvili, Daradjichvili, Akhmétis Téatri,
- sud-est, rive gauche, après Avlabari : 300 Aragvéli, Issani, Samgori (seconde gare routière), Varkétli, aéroport, autoroutes 5 et 9,
- sud-est, rive droite, après Sololaki et Abanotoubani : Ortatchala (gare routière),
- sud-ouest, rive droite, après Polytechnouki : Saméditsino, Délissi, Vaja Pchavéla, Université (prolongation du métro),
- nord-ouest, rive droite : Lac Lissi,
- nord-est, rive gauche, avec métro en construction : Vazisdoubani,
- nord et nord-est, rive droite : Gidani, Lac de Tbilissi ou Réservoir, Parc national de Tbilissi.
Mtskheta-Mtianeti
[modifier | modifier le code]Au nord de Tbilissi :
- Mtskheta[45], à 25 km et 40 minutes de Tbilissi[46], en danger (de 2009 à 2016),
- depuis 2014, pour le Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie : Ville Sainte,
- monastère de Djvari (VIe siècle)[47],
- monastère de Chio-Mgvime (grotte)[48],
- Svétitskhovéli : Cathédrale de Svétitskhovéli (du XIe siècle)[49],
- église d'Antioche,
- monastère de Samtavro (IVe siècle, reconstruit au XIe siècle)[50],
- restes d'un palais royal (Ier – IIIe siècles),
- musée archéologique, institut d'archéologie,
- forteresse de Bebris Tsikhe (XIVe siècle),
- forteresse Armaztsikhe (du IIIe siècle av. J.-C.), acropole d'Armaztsikhe (IXe siècle), ruines de la citadelle d'Armazi (Armazistsikhe),
- Monastère de Zedazeni[51],
- jardin de Mikhaïl Mamoulachvili,
- Réserve de Sagouramo,
- via Tchoporti et Jinvali :
- Doucheti[52] : Lac Bazaleti et complexe touristique, à 50-60 km et 60-70 minutes de Tbilissi,
- église de l'Assomption et église Gvtaeba d'Ananouri[53] et les deux forteresses[54],
- route militaire géorgienne, vallée de l'Aragvi, Passanaouri,
- vallée de l'Aragvi pchave : Magharoskari, Korsha, Barissakho, Rochka, Goudani,
- Ksani, rivière, ville et forteresse,
- Chatili[55],
- vallée de la Ksani : Lagvisi, Balaani, Akhalgori, en sécession, inaccessible aux touristes (zone de conflit contrôlée par la Mission d'observation de l'Union européenne en Géorgie),
- nord : Réserve Kazbegi,
- Kazbegui, Stephantsminda, église de la Sainte-Trinité (Tsminda Saméba) de Guerguétie[56],
- Pchavie et Khevsourétie[57], (tout comme la Touchétie voisine), tout au nord, reliefs montagneux, accès difficile pendant six mois, sauf aux sportifs : Omalo, Dartlo, Chénako, Diklo, Kvavlo, Parsma, Mutso[58],
- est : vallée de l'Iori, lac de Sioni, Tianeti, de l'ancienne région de Ertso-Tianeti,
Kartlie intérieure (Chida Kartli)
[modifier | modifier le code]Au nord-ouest de Tbilissi, à la frontière russe ou en zone ossète :
- Igoétie : cathédrale de Samtavissi,
- Bolnissi, Église de Tsoughroughachéni
- Kaspi, vallée de la Koura (ou Mt'kvari)
- Métékhi, Akhalkalaki-Garikhoula,
- nord : Moukhrani, Ksovrisi, Samtavisi (forteresse, église), Nigoza (forteresse, église),
- sud : Tsikhe-agora, Akhalkalak, Kholve,
- vallée de la Tedzami : Eratsminda, Ikvi (église), pont de Rkoni, monastère de Rkoni, pont d'Atenis,
- Région de Karéli
- Gori[59] et sa forteresse, à 90 km et 80 minutes de Tbilissi, musée Staline, musée de la Grande Guerre Patriotique,
- Église Sioni d'Ateni, Patara Ateni, vallée du Tana,
- Ouplistsikhé (est)[60], ancienne ville troglodytique,
- Gori Djvari (Croix de Gori), et son église sur son pic,
- Gori[59] et sa forteresse, à 90 km et 80 minutes de Tbilissi, musée Staline, musée de la Grande Guerre Patriotique,
- vallée de la Dzama[61] (en 4x4), vallée du Pankissi,
- monastère de Khintsivi, Themlovani (église), Tsromi (église),
- Sourami, et sa forteresse, à 140 km et 2 heures de route de Tbilissi,
- Ourbnissi, ancienne ville troglodytique, et sa basilique, avec à proximité la cathédrale de la Divinité à Ruisi ou Rioussi,
- forteresse d'Ortoubani, monastère, églises,
- Khachouri
- sud-ouest (vers Bordjomi), Kvishkhetii, Akhaldaba (forteresse), Nedsvi (église),
- Parc national de Bordjomi-Kharagaouli
- Tskhinvali et Djava, en sécession, inaccessibles aux touristes (zone de conflit contrôlée par la Mission d'observation de l'Union européenne en Géorgie),
- Nikosi, Ninia (Dzha), Remulto,
- Eredvi (église), Ksouisi (église), Vanati (église, forteresse), Beloti (église), Teladjini (forteresse),
- Ltsa, Bredza, Znauri, Kvemo Dzaghina, Kornisi,
- Didi-Medzvrichkhevi, Biyeti (église), Ikorta (église), Biyeti (église), Bikari (église).
Basse Kartlie (Kvemo Kartli)
[modifier | modifier le code]Au sud et sud-ouest de Tbilissi :
- Tskhneti (forteresse), 15 km à l'ouest et au sud-ouest de Tbilissi,
- Akhaldaba (église),
- Monastère de Béthanie,
- Forteresse de Kodjori (Kodjoris Tsikhé),
- Manglissi (église), plein ouest, vallée de l'Algeti, Parc national d'Algeti,
- Tetritskaro, ruines du village antique de Samchvildé, monastère de Pitareti,
- Tsalka, relocation svane et adjare, refuge au XIXe siècle grec et arménien, église de Trougrougachéni,
- Bechtacheni, Achkala, Gumbati, Kuchtchl, monastère de Rkoni, Cjicshavi, Bediani, Trialeti, Gomareti,
- Marneouli, vallée de la Chrami,
- Bolnissi, architecture allemande en vieille ville, et, à 5 km au sud, église ancienne du Sion de Bolnissi[62],
- Machavera, Balitchi,
- Dmanissi, et à 20 km, ruines du site encaissé d'agglomération médiévale, occupé par des piétistes souabes (Luxembourg, Katharinenfeld), basilique[63],
- sud : Katchagani, Choulaveri,
- sud : Opreti (forteresse), et monastères de Khorakert et Khuchap sur l'autre versant,
- Roustavi, et sa grande plaine, à 25 km au sud-est de Tbilissi,
- Gardabani, ancienne Kayarasi, ancienne forteresse ruinée de Qaratepe, Goudarekhi,
- Krasnii Most (frontière azérie),
- Kodjani.
Kakhétie
[modifier | modifier le code]À l'est de Tbilissi, aux frontières russe (Tchétchénie et Daghestan) ou azérie :
- Touchétie (tout comme Pchavie et Khévsourétie), tout au nord, peu accessible, sans doute préservée :
- Garé-Kakhétie, ou avant-Kakhétie, steppes semi-arides,
- Khashmi, église Saint-Georges, forteresses de Chekhila, et de Bochorma,
- Oudjarma, ruines de forteresse[66],
- églises de Katsaretis Sameba, Lapiantkhevi, Ninotsminda,
- Ninotsminda, église arménienne,
- Sagaredjo, église Saints-Pierre-et-Paul, à 50 km et 1 heure de route de Tbilissi,
- sud : monastère de David Garedja, troglodytique[67],[68], 70 km au sud-est de Tbilissi, à la frontière azérie :
- Lavra-Oudabno (Saint-Nicolas, église de la Transfiguration, tombes de David, Dodo, Loukiané),
- Monastère de Saint-Jean Baptiste,
- monastère de Bertubani (en Azerbaïdjan),
- sud : monastère de David Garedja, troglodytique[67],[68], 70 km au sud-est de Tbilissi, à la frontière azérie :
- forteresses de Takhliduri et Didi Chailuri,
- plaine de Shiraki,
- Mianvi, village,
- Monts Gobori,
- Vallée de l'Alazani, rive droite :
- double monastère de Chouamta Entre-Monts[69],
- Telavi, ville, palais d'Irakli II (Batonis Tsikhé)[70], caves vinicoles, à 100 km et 2 heures de route de Tbilissi,
- nord-ouest
- Ikalto, monastère, église d'Akhali-Shuamta,
- Akhshani, Kistauri,
- Akhmeta, basilique de Ghwtaeba(ღვთაება), demeure du moine Anton Martqopeli, forteresse de Kvetera, églises de Matani et Tskhrakara,
- monastère d'Alaverdi, cathédrale Saint-Georges[69],
- Matani, Chartala,
- vers Tianeti
- sud-est
- Tsinandali, palais des princes Tchvtchavadzé, musée[71],[72], entreprises vinicoles,
- Busheti,
- Gourdjaani[73], église, musée,
- Khvelatsminda, église de la Dormition[74], Kolaki,
- église de Sahatsminda,
- Sighnaghi, les pleurs du faisan,
- monastère de Bodbe, village de Kédéli, monastère Sainte-Nino[69], pèlerinage,
- Tsnori, kourgane (tumulus),
- Vallée de l'Alazani, rive gauche (du nord-ouest au sud-est) :
- Pshaveli, Saniore (église),
- vignobles de Jughaani, Saniore, Napareuli,
- église de Ghitismshobeli,
- Grémi, citadelle, église fortifiée, puis Intsoba (forteresse),
- monastère de Nekressi, près de Shilda,
- Kvareli, forteresse, maison-musée, lac, vins Kindzmaraouli,
- église d'Akhalsopeli,
- église de Ghvtismshbeli,
- Endzeba (église),
- Leliani (église),
- Parc National de Lagodekhi,
- Sud (Kizziki), lieu de diverses relégations au cours de l'histoire,
- Signagi, petite ville de l'ancienne Héréthie[75], murailles, musée d'histoire et d'ethnographie (dont Pirosmani), église Saint-Georges, église Saint-Stéphane,
- Karagadzhi, Dédoplistkharo, lieu d'éloignement svane et khevsoure, ruines de la forteresse de Khornaboudji,
- Parc national de Vashlovani,
- Zedazeni, Samtawisi, Tsilkani,
Iméréthie
[modifier | modifier le code]La région occupe la partie occidentale de la Géorgie :
- Haute-Iréméthie, vallée de la Dziroula, sud,
- Oubissi, près de Kharagauli, monastère Saint-Georges[76],[77],
- le piton de Katskhi, abritant un monastère du IXe siècle à plus de 40 mètres de hauteur[78],
- Baghdati, forteresses, Réserve d'Ajameti,
- Zestafoni, désindustrialisée, Schorapani, Shorsha, Kharagauli, Sakarikedi, Tabakini, Sakara,
- Tchiatoura<[79], ville minière (manganèse)[80] désindustrialisée, Piton de Katchkhi,
- le piton de Katchkhi, abritant un monastère du IXe siècle à plus de 40 mètres de hauteur[78],
- Kharagauli,
- station thermale de Raime,
- Sachkhere (forteresse), Savane (église), Cala (église), Katskhi (église), Khreiti (église),
- Tkibouli, Satsire (forteresse),
- Koutaïssi, seconde ville de Géorgie avec un petit aéroport, à 230 km et 3h30 de route de Tbilissi,
- église Saint-Georges, église anciennement catholique Sainte-Marie, ancien quartier juif,
- Musée d'histoire d'État de Koutaïssi, musée d'histoire et d'ethnologie,
- Pavillon d'Or, Panthéon,
- cathédrale de la Dormition de la Vierge, à Bagrati du XIe siècle, retirée de la liste Unesco,
- monastère de Motsaméta[81], et église rupestre des Quarante martyrs (XIe – XIIIe siècles) qui contient comme à Ghélati, une fresque représentant la Croix portée par les anges ou Ascension de la Croix[82].
- monastère de Ghélati[77] du XIIe siècle,
- ruines du palais royal de Guégouti
- ancienne station thermale de Tskaltoubo, nord-ouest de Koutaïssi, grotte de Prométhée (Kumistavi),
- Réserve naturelle de Sataplia[83],[84], Grottes de Sataplia,
- Khoni, nord-ouest,
- monastère de Martvili, complexe de Martvili (en Mingrélie),
- église de Matkhoji, canyon de Gordi,
- Samtredia (sud-ouest), Didi Opeti, Makaduli, Dikashkho, Sulari,
Samtskhé-Djavakhétie (Samtskhe-Javakheti)
[modifier | modifier le code]La région est frontalière de l'Arménie :
- Samtskhé ou Meskhétie
- Parc national de Bordjomi-Kharagaouli, gorges, thermes, sanatoriums, forteresse de Petres Tsikhlé,
- Akhaltsikhé, vieille ville, forteresse de Rabati (en)[85],
- Kartikami, Abuli, Kaurma, Dzhigrasheni,
- gorge de Bordjomi (en), Bordjomi, Palais Romanov (en) à Likani, Monastère de Timotessoubani, Parc national de Bordjomi-Kharagaouli,
- Vale (en),
- monastère de Sapara[86]
- sud-ouest : Vale, monastère de Zarzma,
- monastère de Chavnabada,
- station de cure d'Abastoumani, observatoire national d'astrophysique,
- Adigeni
- forteresse d'Atskhouri[87],
- Djavakhétie, toute terre arable est cultivée (produits naturels, dont miel), le reste servant de pâture (bovins, ovins), routes détériorées (camions, gel),
- Akhalkalaki,
- plateau de Djavakhétie, lacs,
- canyon de la Haute-Koura, possibilités de canoé-kayak,
- forteresse de Khèrtvissi[88],
- forteresses mégalithiques de Saro[89]
- Aspindza, forteresse de Tmogvi (en)[90], Olaverdi,
- barrage en construction pour réguler le cours de la Koura, déjà ponctionnée en Turquie,
- Vardzia, site troglodytique, église de l'Assomption, Nakalakevi, Kumurdo,
- Vanis Kvabebi, monastère troglodytique médiéval,
- Ninotsminda, ruines de la forteresse d'Abouli[91],
- nord : Aragya (église), Baraleti (église), Tabatskuri,
- Trialeti ou ancienne province de Tori (en).
Gourie
[modifier | modifier le code]La région de Gourie (environ 2 000 km2) donne sur la Mer Noire
- ouest : Ureki (plages),
- nord-ouest : Kolkheti National Park,
- nord : Lantchkhouti, musée ethnographique, églises, monastère Okona, Jurukveti, Lashishghele, Atsana,
- nord-est (en direction de Samtredia) : Tolebi (forteresse), Makaduli, églises : Bagili, Atsana, Jikheti, Matskhovari,
- est : Tchokhataouri,
- sud-ouest : Ozourguéti, capitale, à 320 km et 5 h. de route de Tbilissi, Makharadze à l'époque soviétique, musée historique, Gurianta,
- Méria, Tkhinvali,
- vallée de la Natanebi : Vakijvari,
- vallée de l'Achistskali : Likhauri (forteresse), Niabauri, Achi, vers Skura et la Réserve de Kobuleti,
- le Monastère de Shemokmedi a produit au Xe siècle, un reliquaire émaillé conservé aujourd'hui au Musée des Beaux-Arts de Tbilissi[94].
- Likhauri (église),
Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie (Racha-Lechkhumi et Kvemo-Kartli)
[modifier | modifier le code]La région de Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie (4 600 km2, sauf zones annexées) est une région de haute montagne, avec au nord une frontière avec la république de Kabardino-Balkarie et l'Ossétie du Nord-Alanie :
- ancienne province de Ratcha
- Ambrolaouri, restes de palais royal, musée des Beaux-Arts d'Ambrolaouri, théâtre
- église Saint-Georges de Mravaldzali du XIe siècle, remaniée en 1894[Note 2],
- monastère de la Mère-de-Dieu de Tchélichi du XIe siècle, dans les gorges de la rivière Charéoula[Note 3],
- est : Barakoni, église de la Mère-de-Dieu de Barakoni du XVIIIe siècle, au village de Tsési, non loin d’Ambrolaouri[Note 4], route vers Oni,
- sud : Shua-Krikhi, Khotevi, cathédrale Saint-Nicolas de Nikortsminda[95] du XIe siècle, à coupole, sculptures extérieures en façade, sculptures intérieures et fresques des XVIe et XVIIe siècles,
- église et forteresse de Khotévi, dans un village du XIe siècle, sur la route reliant l’Iméréthie à la Basse Ratcha, à rôle commercial ancien important
- Oni
- synagogue d'Oni, édifiée en huit mois au cours de l’année 1895[Note 5],[96],
- ouest : Shardometi,
- nord : Utsera, Chiora, Ghebi,
- est : Kvaisi, route vers Remulto (Ossétie du sud),
- Ambrolaouri, restes de palais royal, musée des Beaux-Arts d'Ambrolaouri, théâtre
- ancienne province de Letchkhoumie
- Tsagueri, Orbeli, Lailashi, Bambuas Khar, Nakuraleshi, Kveda Aghvi,
- Basse Svanétie (Kvemo Svaneti),
- Lentekhi, ancien fief des Dadiani, Dzhakhunderi[97], musée ethnographique,
- vallée de la Kheledula : Tsanashi, Khasheshi, Bavari, Tskhumaldi,
- vallée de la Tskhenistskali (aval) : Mazasi, Khopuri, Kvedreshi, Rtskhmeluri, vers Tsageri,
- vallée de la Tskhenistshikli (amont) : Sakdari, Mutsal, Mami, Sasashi, Zhakhunderi, Kheria, Mele, Margvishi,
- puis, par le col de Zagar (2 623 m.), Mestia, Aéroport Reine Tamar de Mestia, en Haute-Svanétie,
- Lentekhi, ancien fief des Dadiani, Dzhakhunderi[97], musée ethnographique,
- station climatique de Chovi, à 1 500 m d’altitude dans un paysage de hauts sommets enneigés, avec seize sources d'eaux minérales et autrefois une quinzaine de sanatoriums.
- station climatique d'Outséra.
Mingrélie et Haute Svanétie (Samegrelo et Zemo Svaneti)
[modifier | modifier le code]La région, qui a au nord une frontière avec la république de Kabardino-Balkarie, offre les sites suivants :
- ancienne province de Mingrélie (ou Odishi, ou Samegrelo) :
- Zougdidi, palais royal, palais Dadiani, musée historique des Dadiani, jardin botanique, commerce du thé, centre de l'ancienne Colchide, à 330 km ou 5 h de route de Tbilissi, Narazeni, Dzveli Khibula,
- est : Tchkhorotskou, Mukhuri,
- plein est : Martvili, Salkhino[98] (résidence estivale Dadiani),
- sud : Senaki (forteresse), Kadari, Abasha, Nokalakevi ou Tsikhegoji (forteresse de Kuji) ou Archeapolis[99], Abacha, Khobi,
- sud-est : canyon de Martvili[100], monastère de Martvili[101], route vers Khoni,
- sud-ouest : Poti (port, musée, ville autonome), Kulevi, Anaklia, Lazika[102], projet de ville nouvelle (2012), Parc national de Kolkheti ou Parc national de Colchide / Kolchis National Park (biodiversité du Caucase),
- nord : Tsalendjikha, cathédrale Saint-Sauveur de Tsalendjikha, Sachino, Lesale, Lia,
- une partie de l'ancienne province de Svanétie[103],
- haute vallée de l'Ingouri,
- canyon de Churubumu[104], chutes, grottes, fontaines,
- canyon d'Okatsé[105], près de Gordi,
- lacs de Tobavarchkhili[106],
- Djvari,
- Kvaisi[107], Tobari, Kremo Marghi, Kari,
- Lakhani, Nakra (église), Neki,
- Pari, Cheliri,
- Svipi, Ienishi, Becho, Mazeri,
- Ienishi, Mestia, petit aéroport, musée d'histoire et d'ethnologie,
- Cholashi, Chvabiani, Adishi, Lagurka, Lalkhori, Uzhguli, Chazhashi, (puis, col Zagar, vers Tsana, Dzakhunderi, puis Lentekhi),
- Ouchgouli[108], église de la Vierge Marie, vallée du haut Ingouri, Barrage d'Inguri,
- Latali, village à hautes tours défensives.
Adjarie
[modifier | modifier le code]L'Adjarie (environ 3 000 km2), sous le nom de république autonome d'Adjarie, fait partie de la Géorgie, et offre divers sites intéressants, loin à l'ouest de Tbilissi, à la frontière turque, au bord de la mer Noire :
- Batoumi[109], à près de 400 km et 6 heures de route de Tbilissi,
- port, aéroport,
- marché alimentaire,
- Parc du 6 mai, autour du lac Nurie,
- Ilia Chavchavadze Batumi State Academic Theatre, Batumi Puppet and Young Spectators Theatre, Fest Batumi,
- Batumi Circus,
- The Adjara Kukhianidze Honoured Song and Dance Compahny,
- Festival de jazz de la Mer Noire, Night Serenades, Festival de musique rock,
- Festival International de Cinéma, Festival International de Film d'Animation, Festival des films orthodoxes,
- musées[110] : State Art Museum (1998), Khariton Akhvlediani Adjara State Museum, Batumi Archeology Museum (1988), Brothers Nobel's Technological Museum, Ilia Chacchavadze Museum (2001), Museum of Culture and Education, Religion Museum (2004),
- deux mosquées, une synagogue, églises (dont Nativité, Barbara, Nicolas, Arménienne grégorienne),
- Centre d'Art Contemporain,
- certain futurisme architectural[111],
- Zemo-Dzhocho,
- Mtsvane Konshi, jardin botanique du Cap vert (en géorgien მწვანე კონცხი), sur 108 ha : plus de deux mille espèces végétales du monde entier, dont cent-quatre d'origine caucasienne,
- sud :
- forteresse de Gonio, d'origine romaine, datant du Ier siècle, de l'antique Apsaros ou Apsaruntos, Gonio-Apsaros Museum-Resreve,
- Sarpi, plages, vers la frontière turque, ancien Lazistan, pays des Lazes,
- nord :
- forteresse lazique de Pétra[112], et Tsikhisdziri, Petra-Tsikhisdziri State Museum-Reserve,
- réserve naturelle de Kobouleti,
- réserve naturelle de Kintrishi, cathédrale épiscopale de Kintrishi,
- intérieur ou Haute Asjrie : vallée de l'Adjaris Kali ou Atcharistsqali, Keda,
- Chouakhevi, Cathédrale de Skhalta, Dandalo, Nigazeouli,
- Khoulo, Khoulo (municipalité), forteresse de Khikhanni, col de Goderedzi..., et col pour rejoindre Akhaltsikhe, Bordjomi,
- parc national de Mtirala[113], anciennement Tsiskara Reserve,
- parc national de Matchakhela[114], Machakhela Valley Ethnographic Museum (1984),
- Autres musées : Khelvachauri Local Museum (1987), Keda Historical Museum (1999), Oladauri Ethnographic Museum (1996), Selim Khimshiashvili Museum (2003), Khulo Local Museum (1983), Khikhani Valley Ethnographic Museum (2001), Sherif Khimshiashvili Museum (2002), Acharistsklali Art Gallery (2002)...
Abkhazie
[modifier | modifier le code]Après deux guerres (1991 et 2008), l'Abkhazie a autoproclamé son indépendance et s'est vue reconnaître par un nombre limité de pays dont la fédération de Russie : elle partage avec cette dernière une frontière commune (république de Karatchaïévo-Tcherkessie) et abrite désormais des bases militaires russes. La délimitation avec le reste de la Géorgie fait l'objet d'un conflit gelé et est infranchissable par les touristes. Le ministère français des Affaires étrangères déconseille formellement les déplacements de citoyens français à l'intérieur de l'Abkhazie — quelle qu'en soit la frontière d'entrée —, leur sécurité n'étant pas assurée et les contacts nécessaires avec les autorités locales étant impossibles en cas de problème[43].
Région de Tskhinvali (Ossétie du Sud)
[modifier | modifier le code]Après deux guerres (1991 et 2008), la région de Tskhinvali a autoproclamé son indépendance sous le nom d'Ossétie du Sud et s'est vue reconnaître par un nombre limité de pays dont la fédération de Russie : elle partage avec cette dernière une frontière commune (république d'Ossétie du Nord) et abrite désormais des bases militaires russes. La délimitation avec le reste de la Géorgie fait l'objet d'un conflit gelé et est infranchissable par les touristes. Le ministère français des Affaires étrangères déconseille formellement les déplacements de citoyens français à l'intérieur de l'Ossétie du Sud — quelle qu'en soit la frontière d'entrée —, leur sécurité n'étant pas assurée et les contacts nécessaires avec les autorités locales étant impossibles en cas de problème[43].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La transcription en langue française des patronymes géorgiens a été stable jusqu’à la fin du XXe siècle : les règles constituées par l’intermédiation de la langue russe, confirmées par la Légation de la république démocratique de Géorgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue géorgienne, étaient utilisées sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministère français des Affaires étrangères et par la plupart des universitaires français s’intéressant à la Géorgie. L’usage a progressivement changé avec l’intermédiation de la langue anglaise et la définition d’une translittération latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi გიორგი ჯავახიძე donne Guiorgui Djavakhidzé en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittération latine). La transcription en langue française des noms de villes a obéi à une évolution similaire, ოზურგეთი devient Ozourguéti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittération latine), avec une difficulté supplémentaire liée au changement de nom de certaines villes durant l’époque soviétique (Ozourguéti s’est appelée Makharadzé durant 70 années)
- De l’église initiale de Saint-Georges de Mravaldzali, il reste la façade est, décorée de sculptures, bas-reliefs et inscriptions lapidaires, ainsi que des fragments de fresques et une partie de l'abside semi-circulaire
- Le monastère de la Mère-de-Dieu de Tchélichi a conservé son église à plan basilical ainsi que les restes de divers bâtiments à fonction économique. Il est adossé à une paroi rocheuse dans laquelle on peut voir des cellules monacales. En 1902, le supérieur du monastère, Ambroise Xélaïa, futur catholicos-patriarche de Géorgie, découvrit dans ce monastère des manuscrits des XIIIe – XIVe siècles, ainsi qu'un évangile manuscrit désormais connu sous le nom « d’évangile de Tchélichi »
- L'église de la Mère-de-Dieu de Barakoni fut érigée sur ordre du duc de Ratcha par l'architecte Avtandil Choulavréli, édifice en pierres de taille, à plan basilical sans bas-côtés, à façade sculptée
- Une communauté juive s'est implantée à Oni au XVIIIe siècle et s'est intégrée à la population. Pour la construction de la synagogue, les pierres furent transportées une à une à pied depuis les villages environnants. En 1932, un responsable communiste en décida la destruction pour des raisons idéologiques. Une cinquantaine de femmes juives s'y enfermèrent avec leurs enfants, tandis que d'autres femmes, géorgiennes, faisaient cercle autour de la synagogue, avec leurs bébés dans les bras. La synagogue fut épargnée
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tourism in Georgia » (voir la liste des auteurs).
- (en) « 2015 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, .
- (en) « Tourism Market Watch », sur Georgia Today, .
- (en) « 2016 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, .
- (en) « 2017 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 3.
- (en) « 2018 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 3.
- (en) « 2017 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 6.
- (en) « 2018 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 6.
- (en) « Number of international visitors to Georgia surge in 2019 », sur Georgian Journal, .
- Irakli Metreveli, « En Géorgie, le tourisme risque l’asphyxie », sur La Presse, .
- (en) « Giorgi Gakharia: Georgia will be ready to receive foreign tourists from July 1 », sur 1TV Georgia, .
- « Le boom touristique de la Géorgie », sur Euronews, .
- Le guide touristique Géorgie du Petit Futé, 13 avril 2017.
- (en) « 2018 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 42.
- (en) « 2017 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 8.
- (en) Agenda Georgia : « Georgian airports serve over 2 million passengers », 24 octobre 2016
- (en) Georgian Airways : « site officiel » , 14 décembre 2017
- L'Aérien : « Wizz Air reliera Beauvais à la Géorgie »,
- Le Parisien : Anaklia, construction d'un port en eau profonde pour 2,2 milliards d'euros, 8 février 2016
- La Croix : « Batoumi, la capitale du divertissement géorgien », 18 août 2005.
- (ka) ძველი თბილისი : « აბანოთუბანი », 13 avril 2017.
- « Les saveurs de la Géorgie », 13 avril 2017.
- (en) Georgian Journal : « Georgian supra included in UNESCO Intangible Cultural Heritage List », 15 avril 2017.
- UNESCO : « Géorgie. Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Biens soumis à la Liste indicative », 13 avril 2017.
- Regard sur l’Est : « Tbilissi à l'heure du marketing urbain » par Yoann Morvan, 1er juillet 2012.
- (en) Georgian national Museum : « Museums and the Gallery », 13 avril 2017.
- UNESCO : « Géorgie. Éléments sur les Listes du patrimoine culturel immatériel », 13 avril 2017.
- (en) Convention on Biological Diversity : « Georgia – Country Profile », 13 avril 2017.
- (en) Agency of protected areas : « Kolkheti National Park », 13 avril 2017.
- (en) Agency of protected areas : « Bordjomi-Kharagauli Protected Areas », 13 avril 2017.
- (en) Agency of protected areas : « Vashlovani Protected Areas », 13 avril 2017.
- (en) Agency of protected areas : « Chachuna Protected Areas », 13 avril 2017 .
- (en) « Georgian Biodiversity Database », 13 avril 2017.
- (ka) Agency of Protected Areas : « წლის ვიზიტორთა სტატისტიკა თვეების მიხედვით », 13 avril 2017.
- (en) « Adventure tourism school opens in Gudauri », sur Agenda.ge (consulté le ).
- (en) Summipost : « Shkhara », 12 avril 2017.
- Skiresort : « Domaine de Gudauri », 13 avril 2017.
- Easyvoyage : « Les stations de ski – Géorgie », 13 avril 2017.
- (en) « Discover Georgia’s ski resorts in one video », .
- http://paragliding.ge/?lang=en
- (en) « 2018 Georgian Tourism in Figures », sur Georgian National Tourism Administration, , p. 32.
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- Georgia Voyage : « Motsaméta »
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- Georgia Voyage : « Sataplia »
- « Rabati », sur Georgia Voyage.
- « Saphara », sur Georgia Voyage.
- « Atskouri », sur Georgia Voyage.
- « Khértvissi », sur Georgia Voyage.
- « Mégalithes de Saro », sur Georgia Voyage.
- « Tmogvi », sur Georgia Voyage.
- « Forteresse d’Abouli », sur Georgia Voyage.
- (en) Georgian Journal : « Bakhmaro – Georgia's highest alpine climatic resort », 27 août 2016
- (en) Festival international de Nyon : « Bakhmaro film ».
- François Boespflug, La Crucifixion dans l’art : Un sujet planétaire, Montrouge, Bayard Editions, , 559 p. (ISBN 978-2-227-49502-9), p. 81.
- Georgia Voyage : « Nikortsminda »
- (ka) Გზაbკვლელი საქართველო Guide Géorgie, fascicule édité (en géorgien) par l'Office de Tourisme géorgien à Tbilissi, , p. 83-84
- Sismologue : « Zhakhunderi ».
- Georgia Voyage : « Salkhino »
- Georgia Voyage :« Nokalakévi »
- Georgia Voyage :« Canyon de Martvili »
- (en) « About Sights – Martvili Monastery », sur Georgia About, (consulté le ).
- Regard sur l'Est: « Construire dans un environnement hostile. L’exemple fou de Lazika »
- « Upper Svaneti », sur UNESCO World Heritage Centre (consulté le ).
- Georgia Voyage : « Churubumu »
- Georgia voyage : « Okatsé »
- Georgia Voyage : « Tobavarchkhili »
- 1fovil : « Khaishi »
- Georgia Voyage :« Oushgouli »
- http://www.gobatumi.com/en
- « Adjara Museums », sur Adjara Museums (consulté le ).
- Vice Com : « L'architecture futuriste s'enracine aussi en Géorgie »
- Georgia Voyage :« Pétra »
- Georgian Holidays :« Mtirala National Park »
- Georgian Holidays :« Machakhela National Park »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Administration territoriale de la Géorgie
- Liste des volcans de Géorgie
- Liste des cathédrales de Géorgie
- Liste des autoroutes de la Géorgie
- Aéroports en Géorgie
- Parcs nationaux en Géorgie
- Édifices militaires en Géorgie : Forteresse de Gagui, Narikala, Tour svane
- Culture de la Géorgie
- Francophonie en Géorgie, Français de Géorgie
- Patronymes et lieux géographiques géorgiens : tables de transcription française et anglaise, table de translittération latine
- Liste des aires protégées de Géorgie (en)
- Liste des monuments naturels en Géorgie (en) (40 en 2020)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Géorgie-Terres des miracles, Ambassade de France en Géorgie
- Information culturelle sur la Géorgie, Ministère des Affaires mondiales du Canada, 17 novembre 2014
- (en) Georgia, Every Culture
- (en) Georgia about : the best of Georgia
- (en) The best of culture in Tbilissi
- (en) Info-Tbilisi.com
- Conseils aux voyageurs pour la Géorgie (hors nationalité française) :
- Le boom touristique de la Géorgie sur Euronews 18/12/2017
- Article sur Pèlerinage orthodoxe en Géorgie
- My.Tbilisi.gov.ge
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Soulet, Le pèlerinage en Géorgie, éditions du Cygne, 2008, (ISBN 978-2-84924-105-9)