Touba (Côte d'Ivoire)
Nom officiel |
Touba |
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Nom local |
Touba |
Pays | |
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District | |
Région | |
Département | |
Altitude |
452 m |
Coordonnées |
Population |
55 013 hab. () |
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Jumelage |
Lons-le-Saunier (depuis ) |
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TGN |
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Touba est une ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, chef-lieu de la région de Touba et du département homonyme proche de la Guinée. Sa population appartient essentiellement aux Mahou, un peuple Malinké.
Elle est située entre les villes de Odienné au nord, Séguéla à l'est et Man au sud, dans la région du Bafing, à 680 km au nord-ouest d'Abidjan
Administration
[modifier | modifier le code]Une loi de 1978[1] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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1980 | PDCI-RDA | Homme politique | élu | |
1985 | Lamine Fadiga[2],[3] | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1990 | Lamine Fadiga | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1995 | PDCI-RDA | Homme politique | élu | |
2001 | Homme politique | élu |
Après le début de la crise politico-militaire en 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[4] et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » (« com-zone ») désigné par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro (comme pour chacun des 10 secteurs de la zone nord ivoirienne). Touba étant désignée depuis 2006 sous le terme de Zone no 7[5]. Cette autorité existe toujours en 2008 et cohabite avec les fonctionnaires de l'état, préfet et sous-préfet, revenus dans la région. De 2011 à 2016 Fadika Sarra fut la députée de ce chef lieu de région, comprenant les sous-préfectures de Foungbesso, Dioman et Guintéguela.
Depuis 2016, le député de Touba-Commune est Mamadou Sako.
Société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Sa population appartient essentiellement au peuple Malinké (Mahou).
1975 | 1988 | Est 2010 | 2021[6] |
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5 263 | 15 593 | 29 678 | 55 013 |
Éducation
[modifier | modifier le code]Le département comporte 103 écoles primaires et 3 établissements secondaires
Enseignement primaire
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Enseignement secondaire
Collège public
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Touba a accueilli l'une des 18 écoles de village créées par le colonisateur français en 1903, seize ans après la création de la première école officielle à Elima (1887).
Langues
[modifier | modifier le code]Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[Note 1] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes.
La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le Wé.
Le département de Touba accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.
Santé
[modifier | modifier le code]Le département compte 1 hôpital, 1 institut d’hygiène publique, 31 centres de santé et 1 officine de pharmacie.
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la région est essentiellement agricole.
Sports
[modifier | modifier le code]La ville dispose d'un club de football, le N'Demagnon de Touba, qui évolue en Championnat de Division Régionale, équivalent d'une « 4e division » [7].
Elle a constitué une ville-étape du rallye Paris-Dakar lors de sa seule incursion dans le pays, en 1984. Parmi les participants de cette édition figuraient Jacky Ickx, Claude Brasseur et Gaston Rahier.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago
Références
[modifier | modifier le code]- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Le Lieutenant de vaisseau Lamine Fadika était chef d'état-major de la marine entre 1970 et 1973
- Le vice-amiral Lamine Fadika était ministre de la marine du gouvernement de Félix Houphouët-Boigny
- Le site officiel des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire
- Organisation des 10 secteurs du nord ivoirien sous la tutelle du MPCI
- https://www.ins.ci/RGPH2021/RGPH2021-RESULTATS%20GLOBAUX_VF.pdf
- Championnat de Football de Côte d'Ivoire