Saint-Georges-des-Sept-Voies
Saint-Georges-des-Sept-Voies | |||||
L'église paroissiale Saint-Barnabé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Commune | Gennes-Val-de-Loire | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Christiane Kasprzack 2021-2026 |
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Code postal | 49350 | ||||
Code commune | 49279 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Georgeois | ||||
Population | 694 hab. (2013) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 20″ nord, 0° 18′ 14″ ouest | ||||
Altitude | 62 m Min. 31 m Max. 93 m |
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Superficie | 15,22 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Doué-la-Fontaine | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Gennes-Val-de-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Saint-Georges-des-Sept-Voies est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire[1], puis, le , de Gennes-Val-de-Loire[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Saumurois, Saint-Georges-des-Sept-Voies se situe au sud-ouest du Thoureil, sur la route D 751, Coutures - Gennes[3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La légende : Un des hameaux de la commune, situé sur la départementale 751, s'appelle le Sale Village. La légende dit : Alors que la Comtesse de Caen traversait un petit hameau, en revenant d'une visite à l'église de Saint Georges des 7 Voies et à la maison des écoles (qu'elle avait financée à l'aide d'une galerie marchande parisienne, dont les sommes sont aujourd'hui versées à la Région Pays de la Loire), le carrosse de la comtesse s'embourba dans le chemin de terre qui traversait un petit hameau. La comtesse furieuse lança : « Quel sale village ! ». Et voilà, le village avait changé de nom.
Formes anciennes : Saint Georges des Sept Voies en 1793, Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1801, Saint-Georges-le-Thoureil en 1840 (à sa réunion avec Le Thoureil), et Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1873[4],[Note 1].
Le lieu est attesté à la fin du Xe siècle (987-996) sous la forme Savoia (Capella quae vocatur vulgo Savoia) [5]. « Le nom actuel de la commune résulte d’une erreur de transcription au XIVe siècle qui a transformé Saint-Georges-de-Savoie en lien avec cette chapelle en Saint-Georges-des-Sept-Voies. »[6]
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune absorbe en 1840, Bessé, Le Thoureil, Saint-Maur et Saint-Pierre-en-Vaux, et cède en 1873, Le Thoureil et les hameaux de Bessé et Saint-Maur[4].
Le , Saint-Georges-des-Sept-Voies intègre la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire regroupant cinq des dix communes membres de la communauté de communes du Gennois, dont la création a été officialisée par arrêté préfectoral du [1], puis, le , de Gennes-Val-de-Loire[2].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le , Saint-Georges-des-Sept-Voies constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire, et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]jusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes du Gennois[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 694 habitants, en évolution de +5,63 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 12,5 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 27,7 %) ;
- 51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 12,1 %, plus de 60 ans = 31,5 %).
Vie locale
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Sur 59 établissements présents sur la commune à fin 2010, 41 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 15 % du secteur de la construction, 27 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Menhir de Nidevelle au hameau de Sale village, érigé au Néolithique.
Pas très loin, le gîte troglodytique de Saint-Pierre-en-Vaux, où se déroule le festival des Fées chaque mois de septembre depuis 2002[17].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Commune de Saint-Georges-des-Sept-Voies sur le site de l'Insee
- Saint-Georges-des-Sept-Voies sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté no DRCL-NCL-2015-62 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74, (lire en ligne)
- « Arrêté portant la création de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire », sur maine-et-loire.gouv.fr (consulté le ).
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Georges-des-Sept-Voies (49), consulté le 21 octobre 2012.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - Le Maine-et-Loire, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 170 p. (ISBN 2-87754-000-6), p. 150.
- « Saint-Georges-des-sept-voies », sur ot-saumur.fr (consulté le )
- « Jean-Yves Fulneau, ancien maire de Gennes-Val de Loire, devient maire de Gennes-Val-de-Loire », sur saumur-kiosque.com (consulté le ).
- « Saint-Georges-des-Sept-Voies - La mairie déléguée », sur Mairie de Gennes-Val-de-Loire (consulté le ).
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Gennois (244900767), consulté le 7 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Saint-Georges-des-Sept-Voies en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Georges-des-Sept-Voies (49), consultées le 9 mai 2013.
- Festival des fées.