Sébastien Piqueronies
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| Naissance |
Aurillac (France) |
|---|---|
| Poste | Centre |
| Période | Équipe | |
|---|---|---|
| Stade aurillacois ASM Clermont Auvergne |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
| US Issoire CSM Gennevilliers FCTT rugby |
| Période | Équipe | |
|---|---|---|
| 2015-2016 2017-2017 2018-2019 2021- |
 France -17 France -19 France -20Section paloise |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Dernière mise à jour le 12 septembre 2023.
Sébastien Piqueronies, né le à Aurillac (Cantal), est un joueur et entraîneur français de rugby à XV.
Formé au Stade aurillacois et à l'ASM Clermont, il a évolué au poste de centre à l'US Issoire, au CSM Gennevilliers, avant de terminer sa carrière de joueur au FCTT rugby.
À sa retraite de joueur, il devient responsable du pôle espoirs de Toulouse, puis du pôle France de Marcoussis avant de prendre en charge l'équipe de France moins de 17 ans et l'équipe de France moins de 20 ans. Il est champion du monde avec les U20 en 2018 et 2019.
En 2021, il devient manager de la Section paloise en Top 14. Piqueronies excelle dans la promotion des talents émergents et n'hésite pas à les propulser sur le devant de la scène dès qu'il estime qu'ils sont prêts.
Carrière sportive
[modifier | modifier le code]Jeunesse et carrière de joueur
[modifier | modifier le code]Sébastien Piqueronies naît le à Aurillac dans le Cantal. Il grandit dans le quartier Belbex[1]. Sébastien Piqueronies commence le rugby au Stade aurillacois[1]. Il intègre ensuite les espoirs de l'ASM Clermont Auvergne[2] où il joue notamment aux côtés d'Aurélien Rougerie et Xavier Sadourny. Blessé au genou dès la deuxième année de crabos, il n'obtient pas de nouveau contrat avec Clermont, il rejoint alors l'US Issoire en Fédérale 2[2]. Il obtient son CAPES et devient professeur d'éducation physique avant d'être mis plus tard en disponibilité pour être entraîneur salarié à la Fédération française de rugby[3]. Après son CAPES, il joue au CSM Gennevilliers de 2002 à 2005 et entraîne le XV de Sciences-Po[4]. Il joue deux saisons au FCTT rugby avant d'être contraint d'arrêter sa carrière à 25 ans à la suite de blessures à répétition[5].
Entraîneur
[modifier | modifier le code]Cursus fédéral
[modifier | modifier le code]Ayant commencé sa carrière en tant que professeur d'éducation physique, Piqueronies a gravi progressivement les échelons au sein des structures nationales des équipes de jeunes, débutant avec les moins de 17 ans pour finalement prendre en charge les moins de 20 ans. Sous sa direction, ces derniers ont remporté consécutivement les titres mondiaux en 2018 et 2019.
Pôle espoirs de Toulouse
[modifier | modifier le code]Piqueronies intègre le lycée Jolimont à Toulouse en 2007 en tant que responsable du Pôle espoirs de Toulouse. Durant les 5 ans avec les 17 ans à Toulouse, il a suivi les progressions de Sébastien Bézy, Jean-Marc Doussain, Gillian Galan, Geoffrey Palis, Teddy Iribaren, Antoine Dupont, Florian Verhaeghe ou de Romain Ntamack[5].
Pôle France de Marcoussis
[modifier | modifier le code]Fort de sa réussite à Toulouse, Sébastien Piqueronies devient entraîneur au pôle France de Marcoussis[5].
Equipe de France moins de 17 ans
[modifier | modifier le code]Sébastien Piqueronies est entraîneur de l'équipe de France moins de 17 ans de 2015 à 2016.
Equipe de France moins de 20 ans
[modifier | modifier le code]En 2017, il est promu manager de l'équipe de France moins de 19 ans. Il travaille avec les entraîneurs Sébastien Calvet et Aubin Hueber[6]. En 2018, il devient manager de l'équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans. Il succède à ce poste à Thomas Lièvremont et est accompagné des entraîneurs Éric Dasalmartini et David Darricarrère[7]. En et en , il mène l'équipe au titre de champion du monde des moins de 20 ans[8].
Manager filière France Jeunes
[modifier | modifier le code]En 2020, il devient le nouveau manager de la filière France Jeunes et laisse le poste de manager de l'équipe des moins de 20 ans à Philippe Boher[9]. Il chapeaute alors les différentes équipes de France jeunes masculines[10],[11].
Section Paloise
[modifier | modifier le code]En 2021, il conclut son mandat au sein de la Fédération Française de Rugby afin d'assumer la fonction de manager général de la Section Paloise, à compter de la saison 2021-2022. Sa nomination officielle en tant qu'entraîneur a pris effet le 1er mai 2021[12],[13].
Parmi ses objectifs en Béarn, Piqueronies a pour mission de construire une équipe compétitive à moyen terme et faire éclore une génération de pépites composée de nombreux jeunes joueurs français à fort potentiel, dont plusieurs champions du monde U20 en 2023: Théo Attissogbé, Hugo Auradou, Clément Mondinat et Brent Liufau, en plus du nouvel international Émilien Gailleton[14].
Ainsi, il a introduit dans l'équipe des joueurs étrangers expérimentés, tels que les talents anglais Dan Robson et Joe Simmonds, et le légendaire deuxième-ligne All Black, Sam Whitelock, qui rejoint son frère Luke, capitaine de l'équipe.
Sous sa conduite, la Section se maintient en Top 14 à l'occasion de l’ultime journée de la saison 2020-2021, avant de terminer à la 10e place la saison suivante et au 12e rang lors de la saison 2022-2023.
En 2023, le club béarnais annonce que Piqueronies prolonge son bail à la tête des Sectionnistes pour quatre années supplémentaires, jusqu'en 2027[15].
Au début de saison 2023-2024 Sébastien Piqueronies, exprime sa stratégie de gestion d'effectif, insistant sur la nécessité de conserver des joueurs de haut niveau tout en réduisant le nombre de joueurs à certains postes pour favoriser la stabilité et la confiance. Piqueronies préfère recruter des joueurs polyvalents capables de jouer à plusieurs positions, afin de limiter les rotations et d'optimiser l'utilisation du budget. Son objectif est d'avoir un effectif resserré mais de haute qualité, composé d'environ 13 à 14 professionnels polyvalents plutôt que d'une équipe plus large avec des spécialistes interchangeables[16].
Les débuts sont prometteurs, la Section occupant la deuxième place au classement à la trêve avant la Coupe du monde de rugby à XV 2023, en dépit d'une défaite inaugurale concédée à Castres à la dernière seconde[17]. A la tête du club sectionniste, Piqueronies confirme son appétence pour l'usage des technologies et notamment de la data[18],[19].
La saison s'avère décevante, la Section terminant 9e sans qualification en Champions Cup, le club se concentre sur une réaction rapide et ambitieuse afin de passer à la « phase 2 » du projet Piqueronies[20].
Palmarès
[modifier | modifier le code]- Vainqueur du Championnat du monde des moins de 20 ans (2) en 2018 et 2019 avec l'équipe de France des moins de 20 ans.
- Vainqueur du Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans (1) en 2018 avec l'équipe de France des moins de 20 ans.
Bilan en tant qu'entraîneur
[modifier | modifier le code]| Saison | Club | Division | Poste | Classement | Coupe d'Europe | Challenge européen |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2021 - 2022 | Section paloise
|
Top 14 | Manager | 10e | - | Éliminé en poule |
| 2022 - 2023 | Section paloise
|
Top 14 | Manager | 12e | - | Éliminé en poule |
| 2023 - 2024 | Section paloise | Top 14 | Manager | 9e | - | Éliminé en poule |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Aurélien Bouisset, « Cinq choses à savoir sur Sébastien Piqueronies », sur L'Équipe, (consulté le )
- « Sébastien Piqueronies : le coach d’une génération en or », sur www.lunion-cantal.com, (consulté le ).
- Gérard Védrine, « Un ancien joueur du Stade Aurillacois manager des moins de 19 ans au Pôle France », sur www.lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le )
- Laurent Degradi, « Un beau tour de force », Le Parisien, (lire en ligne
)
- Georges Lannessans, « Sébastien Piqueronies prochain directeur du rugby, c’est fait ! », Sud Ouest, (lire en ligne
)
- Arthur De Longevialle, « La FFR officialise la liste des staffs des équipes de France », sur www.lerugbynistere.fr, (consulté le )
- « Haut niveau jeune : Stage développement », sur www.ffr.fr, FFR, (consulté le ).
- « Coupe du monde U20. Sébastien Piqueronies : "Le rugby français a trouvé son modèle" », sur actu.fr, (consulté le )
- « Le groupe pour le stage de développement », sur www.ffr.fr, (consulté le ).
- (en) « How France fell in love with rugby again », sur www.rugbypass.com, (consulté le )
- (en-GB) Charles Richardson, « Meet the catalyst behind French rugby's revolution », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
- Damien Gozioso, « Section Paloise : Sébastien Piqueronies futur manager », sur www.francebleu.fr, France Bleu Béarn Bigorre, (consulté le ).
- Nicolas Augot, « Pau confirme l'arrivée anticipée de Piqueronies », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
- Raphaël Poulain, « SÉBASTIEN PIQUERONIES SANS PRESSION À PAU : "JE SUIS LIBRE DE FAIRE CE MÉTIER DE MANAGER COMME JE L'ENTENDS" », sur www.eurosport.fr, (consulté le )
- « Piqueronies prolonge en tant que manager de Pau jusqu'en 2027 », sur rugbyrama.fr (consulté le )
- Jérôme Carrère, « Section Paloise : les « faux ailiers », un vrai choix », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
- Georges Lannessans, « Top 14. Les clés d’un début de saison historique pour la Section Paloise », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- Nicolas Augot, « Les data, c’est leur dada (1/3). Comment Pau met à profit sa cellule "data" », Midi olympique, (lire en ligne )
- Nicolas Augot, « Les data, c'est leur dada (2/3). "Je regarde en premier les expected points" confie Sébastien Piqueronies (Pau) », Midi olympique, (lire en ligne )
- Vincent Martinelli, « Rugby - Top 14 : après la relance, la Section Paloise présente son plan de croissance », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
