Robert Gillon (homme politique)
Président du Sénat belge | |
---|---|
- | |
Président du Sénat belge | |
- | |
Président du Sénat belge | |
- | |
Sénateur |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Partis politiques |
---|
Robert Gillon, né le à Courtrai et mort dans cette même ville le , est un homme d'État belge.
Membre du parti libéral, il fut élu trois fois à la présidence du sénat.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Robert Paul Raymond Gillon[1] a obtenu son doctorat en droit à l’université de Gand. Il s’est inscrit au barreau de Courtrai dont il a été le bâtonnier entre 1927 et 1937.
Il a été conseiller provincial de Flandre-Occidentale de 1921 à 1933 et sénateur, coopté ou élu direct, de l’arrondissement de Courtrai de 1932 à 1971. Il a présidé trois fois la haute assemblée : de 1939 à 1947, de 1949 à 1950 et de 1954 à 1958.
Gillon était considéré comme un connaisseur de l’Espagne et a écrit plusieurs ouvrages sur ce pays. Il a suivi de près la Guerre civile espagnole, mais n’a publié aucun livre sur ce sujet[2].
En 1945, il fut nommé ministre d’État.
Publications
[modifier | modifier le code]- Vers Stamboul (...), Courtrai, 1909
- Visions d’Espagne et de Lusitanie, Courtrai, 1910
- La Vallée des Hypogées. Du Caire au Nil bleu, Bruxelles, 1911
- Le Crépuscule des sultans. Silhouettes d’Islam, Bruxelles, 1913
- Une affaire d’évasion à Havelberg. Le statut juridique du prisonnier de guerre civile, Bruxelles, 1919.
- Dans l’ombre d’un trône. Les fatales amours d’Ana de Mendoza, Bruxelles, 1925
- Silhouettes espagnoles, cinq volumes
- Ségovie, Bruxelles, 1949
- Souvenirs de Jeanne la Folle et de Charles Quint, Bruxelles, 1952
- Don Juan d’Autriche, Bruxelles, 1954
- Visages du passé, Bruxelles, 1954
- Souvenirs de Don Pedre et de l’Excellente Dame, Bruxelles, 1955
- Opinions-beschouwingen, Bruxelles, 1966
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Robert Gillon » (voir la liste des auteurs).
- (nl) « De blauwe wie is wie », sur le site des Liberaal Archief (consulté le ).
- Marc D’Hoore 1987, p. 453.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georgette Ciselet, « Robert Gillon, une figure du libéralisme », dans Revue générale, 1979, 3, p. 59-66.
- Christian De Paepe, Het Spaanse silhouet van Robert Gillon : over de marot van een Kortrijkse liberale voorman, Courtrai, 2014.
- Marc D’Hoore, « Les Libéraux belges face à la guerre civile espagnole », Revue belge d’histoire contemporaine, nos 1-2, , p. 447-464 (lire en ligne, consulté le ).
- Luc Schepens, De Provincieraad van West-Vlaanderen, 1921-1978, Tielt, 1979.
- Paul Van Molle, Het Belgisch Parlement, 1894-1972, Anvers, 1972.
- Gaby Verbeke, « Robert Paul Gillon, un libéral modéré mais non modérément libéral », dans De Leigegouw, 43 (2001), p. 19-47.