Richard Hurrell Froude
Naissance | |
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Décès |
(à 32 ans) |
Nom de naissance |
Author:Richard Hurrell Froude |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Robert Froude (en) |
Mère |
Margaret Spedding (d) |
Fratrie |
Margaret Froude (d) William Froude James Anthony Froude |
Richard Hurrell Froude, né le à Dartington (Angleterre) et y décédé le , est un prêtre anglican et un chef de file au début du mouvement d'Oxford. Il est le fils de l'archidiacre Robert H. Froude et le frère aîné de l'historien James Anthony Froude, et un ami de John Keble et John Henry Newman, avec qui il collabore à la « Apostolica Lyra », un recueil de poèmes religieux.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le à Dartington dans le Devon (Angleterre) le jeune Richard reçut son éducation à Eton College qu'il rejoignit l'âge de 13 ans. Orphelin de mère à 18 ans - dont il reconnut la grande influence dans sa vie - il obtient son grade académique à Oriel College (1824), Oxford, dont il devient 'Fellow' en 1826. En 1829 il est ordonné prêtre anglican. Déjà proche de John Keble il y rencontre celui qui devient son ami, John Henry Newman, avec qui il voyage en Méditerranée durant l'hiver 1832-33. Il est associé au Mouvement d'Oxford dès ses débuts. De santé délicate (tuberculose) il passe une grande partie de sa vie hors de l'Angleterre, à la recherche d'un climat meilleur.
Froude contribua à la formation du Mouvement d'Oxford, un groupe de théologiens et pasteurs anglicans (dont Keble et Newman), qui militent pour le retour à la grande Tradition chrétienne des Pères de l'Église avec son insertion dynamique dans la liturgie et théologie anglicane. Il contribua personnellement aux Tracts for the times dans les premières années du mouvement.
Après plusieurs années passées comme enseignant dans les Barbades Richard Froude revient en Angleterre en 1835. Il meurt le à Dartington, là où il était né[1]. Après sa mort, Newman et d'autres amis éditent le reste de ses écrits, dont une collection de lettres et des revues.
Postérité
[modifier | modifier le code]À la suite de sa mort, John Henry Newman et John Keble publient ses écrits sous le titre « Remains » (Littéralement Œuvre posthume, le mot étant connoté en anglais par ses autres sens que sont « vestiges » et « restes »). Cet ouvrage révèle alors la forte vie ascétique de Richard Hurrell Froude, ses nombreux jeûnes et privations, ainsi que ses examens de conscience sévères qui choquent lors de la publication[2].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) F. L. Cross (éd.), The Oxford Dictionary of the Christian Church, Oxford, Oxford University Press, , p. 530-531
- (en) R. H. Froude, John Henry Newman (éd.) et John Keble (éd.), Remains of the late Reverend Richard Hurrell Froude, vol. 2 en 4, London, J. G. and F. Rivington, 1838-1839
- Pierre Gauthier, La Pensée religieuse de Richard Hurrell Froude 1803-1836, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Beauchesne Religions », (1re éd. 1977), 350 p., Broché (ISBN 978-2-7010-0102-9, OCLC 301592935, lire en ligne)
- (en) Louise I. Guinery, Hurrell Froude: memorials and comments,
- Keith Beaumont, Petite vie de John Henry Newman, Paris, Desclée de Brouwer, , 225 p.
Sources
[modifier | modifier le code]Externe
[modifier | modifier le code]Biographie en anglais sur le projet Canterbury
Interne
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hurrell Froude » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Bouyer (préf. cardinal Jean Honoré), Newman : sa vie sa spiritualité, Paris, Éditions Cerf, , 246 sur 485 (ISBN 978-2-204-08866-4)
- Louis Bouyer (préf. cardinal Jean Honoré), Newman : sa vie sa spiritualité, Paris, Éditions Cerf, , 248 sur 485 (ISBN 978-2-204-08866-4)
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :