Réhon
Réhon | |||||
Église Sainte-Geneviève. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | CA Grand Longwy Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Weber 2020-2026 |
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Code postal | 54430 | ||||
Code commune | 54451 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Réhonnais, Réhonnaises[1] | ||||
Population municipale |
3 793 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 017 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 30′ 08″ nord, 5° 45′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 250 m Max. 371 m |
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Superficie | 3,73 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Longwy (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Longwy | ||||
Législatives | 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | https://rehon.fr/ | ||||
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Réhon est une commune française située au nord du département de Meurthe-et-Moselle, dans la région Grand Est.
Ses habitants sont les Réhonnais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Chenières, Cutry, Lexy, Longwy et Mexy.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers[2],[Carte 1].
La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Réhon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant onze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), zones urbanisées (32 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,1 %), terres arables (9,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]- La cité d'Heumont :
Heumont est une cité ouvrière, créée au sud de Réhon en 1930. Sa création avait pour but de satisfaire la demande de logement importante des ouvriers travaillant à la Providence. La cité d'Heumont appartient à la commune de Réhon ; on y trouve le stade municipal Gilbert-Broseus ainsi que la salle des sports de Réhon (C.O.S.E.C.).
Son architecture, dessiné par Jean Zimmermann, est très caractéristique des années 1930 dans le style pavillonnaire, ainsi que pour son église centrale. Toute la cité est construite dans un esprit quasiment utopiste, les logements étant vastes, clairs et tous dotés d'un jardin.
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Au sud de la commune se trouve la Cité d'Heumont.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 919, alors qu'il était de 1 886 en 2015 et de 1 736 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 87,5 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Réhon en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Réhon[I 2] | Meurthe-et-Moselle[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 87,5 | 88,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,1 | 2,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,4 | 9,3 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La ville est traversée par la ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus), mais, depuis la fermeture aux voyageurs de la gare de Réhon, la station de chemin de fer la plus proche est la gare de Longwy, desservie par les trains du réseau TER Grand Est (lignes de Longwy à Metz-Ville, à Nancy-Ville, à Reims et à Charleville-Mézières) et des trains Regional-Express (RE) des CFL à destination de Luxembourg (ligne 70).
Toponymie
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Panneau d'entrée de ville.
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Panneau d'entrée d'Heumont
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Ancienne cure du diocèse de Trèves.
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Heumont, puis, en 1812, celle de Mexy, qui retrouve son autonomie communale en 1879[17].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La ville de Réhon est principalement connue pour sa sidérurgie avec l'usine de la Providence dont la production s'est arrêtée en 1987.
La Société des Laminoirs, Hauts-Fourneaux, Fonderies et Usines de la Providence met à feu deux hauts-fourneaux à Réhon en 1866, créant une usine dénommée La Providence Réhon, puis un troisième en 1878. En 1914, l'usine produit 180 000 tonnes de fonte.
En 1863 est mise en service la ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus) la halte et les installations ferroviaires de Réhon, qui permettent notamment de desservir les industries locales.
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Vue générale.
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Vue générale et la gare.
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La halte.
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Paysage industriel de Réhon.
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Locomotives de l'Usine de La Providence, permettant d'accéder au crassier.
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Equipe de nettoyages et de manutentions, vers 1899
En 1913, la Compagnie de l'Est agrandit le triage de la gare de Longwy jusqu'à l'usine de La Providence, et fait l'acquisition de l'ensemble des terrains situés entre la voie et la Chiers, nécessitant le déplacement de la halte de Réhon dont le bâtiment doit être reconstruit de l'autre côté des voies[18].. Le nouveau bâtiment est construit en 1914[19].
Au début de la Première Guerre mondiale, le , a lieu le « combat de Cutry-Rehon ».
Au petit jour, les 2e et 3e compagnies, du 1er bataillon du 31e régiment d'infanterie, sont détachées à Rehon. Peu après, les Allemands, appuyés par le tir de leur artillerie, qui ouvre le feu sur Cutry et Rehon, attaquent ces deux villages. Le bataillon résiste avec énergie et, par un tir bien ajusté, inflige à l'ennemi des pertes sanglantes; mais les Allemands, recevant sans cesse de nouveaux renforts, continuent leur progression en cherchant à couper la retraite aux défenseurs des deux villages, auxquels le 2e bataillon tente en vain d'aller porter secours ; un violent tir d'artillerie l'en empêche. Sous la menace d'encerclement, la retraite s'exécute par les rives de la Chiers.
Arrêtée pendant la Première Guerre mondiale, la production reprend en 1919 avec la remise à feu des hauts-fourneaux 1 et 2. Les hauts-fourneaux 4 et 5 sont allumés en 1922 et 1930. L'usine à fonte est à nouveau arrêtée en 1940, puis reprend entre 1945 et 1948. Le nouveau HF6 est mis à feu le .
Dans les années 1950, l'usine de la Providence à Réhon était une usine sidérurgique intégrée, complète sauf la cokerie. Elle comptait plusieurs hauts-fourneaux, une aciérie Thomas avec des convertisseurs à l'oxygène, un laminoir blooming-slabbing et enfin des petits laminoirs anciens à produits plats, remplacés ensuite par un "train-à-feuillards" très moderne, fourni par la firme américaine Loewy. Appelé "le train de 720", il transformait les brames produites localement en "feuillards", c'est-à-dire bande d'acier de 100 à 600 mm de large, enroulée à chaud sous forme de bobine.
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Vue générale.
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L'usine vue depuis le cimetière.
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Ouvriers manœuvrant le bouchon d'argile d'un haut fourneau.
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Lingotage de l'acier (coulée en lingots).
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Coulée de la fonte en fusion dans le convertisseur à l'oxygène.
En 1955, les cinq hauts-fourneaux ont une capacité de production de l'ordre de 43 000 tonnes de fonte par mois. Trois hauts-fourneaux sont remis en service après modernisation en 1961 (HF4, 5 et 7), alors que le HF2 est définitivement éteint. Le HF7 connaît une réfection complète en 1977 ; en 1979, la batterie se compose de quatre hauts-fourneaux.
Le trafic ferroviaire généré en 1968 par l'usine est de 957 206 tonnes (départ) et 2 702 319 tonnes (arrivés)[20].
L'activité de l'usine de Réhon s'arrête définitivement en 1987.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Briey du département de Meurthe-et-Moselle.
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Longwy, année où elle intègre le canton de Mont-Saint-Martin[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Longwy porté à huit communes
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération dénommée depuis 2021 Grand Longwy Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 sous le nom de communauté d'agglomération de Longwy par transformation de la communauté de communes de l'Agglomération de Longwy et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette communauté de commune avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'un district constitué en 1960 auquel Réhon avait adhéré en 1974.
La commune est également membre de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVG menée par Jean-Claude Blanguerin obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 735 voix (48,96 %, 21 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[21] :
- Jean-Paul Danloy (DVG, 602 voix, 40,10 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Antoine Pronesti (DVG, 295 voix, 10,92 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,10 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle[22],[23], la liste menée par le maire sortant Jean-Pierre Weber — qui a succédé à Jean-Claude Blanguerin après sa démission en 2017 — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 626 voix (60,89 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle menée par Jean-Paul Danloy[24], qui a recueilli 402 voix (39,10 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,64 % des électeurs se sont abstenus[25],[26].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 3 793 habitants[Note 6], en évolution de −1,99 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- Le Basket Club Longwy-Réhon a remporté le championnat de France de National 2 en 2002. Il évolue aujourd'hui en National 2.
- Le club de Football de Réhon, l'US Réhon (anciennement CSP) fête en 2008 ses 80 ans. Le club évoluera pour la saison 2014/2015 et pour la première fois depuis sept saisons en Promotion d'Honneur Régional (Ligue de Lorraine). Depuis 2016, le CSP s'est reformé sous l'appellation Cercle Sportif Progrès Rehon et a fini champion de 4e division de District Pays-Haut en étant invaincu. Lors de cette saison 2017-2018, l'équipe Seniors A termine une nouvelle fois invaincue de son championnat de 3e division et monte d'un échelon pour la seconde année consécutive. Pour la saison 2018/2019, l'équipe seniors reste une nouvelle fois invaincue tout au long de la saison et accède au premier niveau districal pour renouer avec son passé d'antan.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château d'industriel, dit Château de la Direction des Hauts Fourneaux de la Providence, construit à la fin du XIXe siècle pour la direction des hauts fourneaux de la Providence, devenu maison de réception des ingénieurs aux belles heures de la sidérurgie, incendié en , à l'époque de la fermeture des usines de la région de Longwy, en raison du symbole qu'il représentait.
- Église paroissiale Sainte-Geneviève construite en 1733 et consacrée en 1735 par l'évêque suffragant de Trêves, Frédéric von Nalbach ; menaçant ruine, elle est détruite en 1853 ; reconstruite en 1854 (changement d'orientation, l'entrée étant désormais placée à l'est ; allongement de la nef de 3,50 mètres et construction d'une tour clocher en façade qui manquait jusque-là) ; agrandie de 1898 à 1901 (adjonction d'un transept, reconstruction du chœur et de la sacristie).
- Chapelle Saint-Éloi (quartier Heumont), dite chapelle construite en 1932-1933 (date portée par la pierre de fondation), aux frais de la Société des forges et hauts fourneaux de la Providence à Réhon, sur un plateau voisin de ses usines et au centre d'une cité-jardin qu'elle avait réalisée peu avant. Église vendue en 1976 à l'association diocésaine, à l'époque de la crise de la sidérurgie.
Ses vitraux sont de Jacques Gruber.
- Chapelle moderne au cimetière.
Sites disparus
[modifier | modifier le code]- Château à Heumont, construit en 1595 (date portée par la chaîne d'angle postérieure droite du logis), dont il ne subsiste que le 1er niveau des façades latérale droite et postérieure. Reconstruit ou agrandi en 1712 (date portée par le linteau de la porte du logis). Colombier probablement du XVIIIe siècle. Parties agricoles des XVIIIe et XIXe siècles. Remaniements mineurs au XXe siècle (construction d'une grange et de logements ouvriers). Élément défensif. Propriété de la Société métallurgique d'Ougrée depuis 1914 et racheté par la commune. Hélas démoli dans les années 1980 (malgré une opposition de beaucoup d'habitants) pour y construire un court de tennis, en réalité un mini lotissement.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alfred Mézières (1826-1915), universitaire, écrivain, historien de la littérature, journaliste et homme politique français, né et mort à Réhon ;
- Marcel Battin (1921-1999), écrivain, nouvelliste et traducteur de science-fiction, y est né.
- Jean-Marc Reiser (1941-1983), dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français connu pour ses planches à l'humour féroce, est né à Réhon ;
- Jacques Peiffer (1947- ), sculpteur, philosophe de l'art, historiographe de la céramique, vit à Rehon ;
- Dominique Hoppe, président de l'Assemblée des Francophones Fonctionnaires des Organisations Internationales AFFOI, lauréat du Prix Gusi de la Paix en 2014, nommé au Prix Nobel de la Paix en 2015, est né et a vécu à Réhon de 1959 à 1979.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au dextrochère de carnation vêtu d’azur, mouvant d’un nuage d’argent, tenant une épée garnie d’or accompagné à dextre d’un M majuscule couronné d’or et à senestre d’une clef d’or et d’une épée d’argent passées en sautoir. |
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Détails | Rehon faisait partie du duché de Bar. La flamme symbolise la sidérurgie et la mine qui sont à l'origine de la profonde mutation de la commune. Enfin la roue de moulin évoque le moulin à eau qui était au centre du village et dont l'histoire reste vivante dans les archives. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la Commune
- « Réhon », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- « Dossier complet : Commune de Réhon (54451) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Réhon » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Longwy (partie française) comprend deux villes-centres (Longwy et Mont-Saint-Martin) et neuf communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Réhon » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Réhon ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Réhon » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Réhon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Réhon - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Meurthe-et-Moselle » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche communale de Réhon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Chiers »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Réhon et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Longwy (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Longwy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Meurthe-&-Moselle : Longwy », L'Immeuble et la construction dans l'Est, , p. 707 (lire en ligne, consulté le ).
- « Rehon :La nouvelle Gare », L'Immeuble et la construction dans l'Est, , p. 70 (lire en ligne, consulté le ).
- BCEOM, Étude de transports de marchandises en Lorraine : Première partie, Paris, , 100 p. (lire en ligne), p. 59, 70 et 80
- Résultats officiels pour la commune Réhon
- V. I., « Municipales 2020 : un remake de 2014 avec trois listes au départ : Jean-Pierre Weber, l’actuel maire, trouvera face à lui deux autres candidats. Ces derniers s’étaient déjà présentés en 2014 face à la liste de Jean-Claude Blanguerin. Il s’agit de Jean-Paul Danloy et Antoine Pronesti », Le Républicain lorrain, 11/3/2020 mis à jour le 12/3/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales dans le bassin de Longwy : les communes à surveiller de près », Le Républicain lorrain, 28/6/2020 mis à jour ke 29/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ensemble pour l’avenir derrière l’opposant Jean-Paul Danloy : La liste menée par Jean-Paul Danloy pour les élections municipales est composée de 27 personnes. Le programme repose sur cinq points : la sécurité, le cadre de vie, le patrimoine et la modernisation, l’écologie et l’environnement, les actions sociales », Le Républicain lorrain, 26/2/2020 mis à jour le 5/3/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- « Meurthe-et-Moselle (54) - Réhon », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- St. M., « Élections : la fusion n’a pas pris : Jean-Pierre Weber a été réélu au poste de premier magistrat à Réhon. Et avec une confortable avance. La liste qu’il mène a totalisé 626 voix au second tour. Les deux listes fusionnées de Jean-Paul Danloy et Antoine Pronesti ont enregistré moins de suffrages qu’au premier tour », Le Républicain lorrain, 29/6/2020 mis à jour le 1/7/2020 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les maires de Réhon », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Jean-Claude Guillaume : 37 ans au service de la commune : C’était la dernière cérémonie des vœux de la municipalité pour le maire qui tournera la page au mois de mars C’était la dernière cérémonie des vœux de la municipalité pour le maire, qui tournera la page au mois de mars prochain », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Michaël Sutter, « Rehon : Jean-Claude Blanguerin démissionne de son poste de maire : C’était un secret de Polichinelle depuis la cérémonie des vœux. Jean-Claude Blanguerin, maire de Rehon, a envoyé, la semaine dernière, sa lettre de démission au préfet qui l’a acceptée. Il restera conseiller municipal », Le Républicain lorrain, 25/1/2017 mis à jour le 24/2/2019.
- « Rehon : Jean-Pierre Weber élu maire de la commune », Le Républicain lorrain, (lire en ligne) « Sans surprise, le premier adjoint Jean-Pierre Weber lui succède avec 18 voix contre 3 allant à l'opposant Jean-Paul Danloy ».
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.