Quintefeuille
La quintefeuille est un meuble utilisé en héraldique. Elle désigne une fleur à cinq pétales ayant chacun une pointe et dont le centre est percé en rond, de manière que l’on voit le champ de l’écu à travers[1].
Elle se distingue de la rose héraldique et de l'angemme par la pointe de ses pétales.
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Angemme.
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Rose héraldique.
La quintefeuille est généralement présente seule ou posée deux et un. C'est un meuble caractéristique du nord-ouest de la France (Maine, Normandie et Bretagne)[1].
Botanique
[modifier | modifier le code]La quintefeuille, de son nom latin Potentilla reptans, est une plante herbacée rampante, d'une dizaine de centimètres de haut, dont la fleur est de couleur généralement jaune vif[2] et mesure de 15 à 25 mm de diamètre[3]. Elle fleurit de juillet à novembre[3].
Graphies
[modifier | modifier le code]Quintefeuille est plus rarement écrit en deux mots reliés par un tiret : quinte-feuille.
Le pluriel en deux mots reliés par un tiret et chacun portant la marque du pluriel quintes-feuilles est admis par plusieurs dictionnaires, notamment par le Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français de Napoléon Landais, et cela en dépit de son entrée quintefeuille en un seul mot au singulier[4].
Cette forme en deux mots au singulier comme au pluriel a été vivement critiquée par le lexicographe Léger Noël sur la base de l’étymologie latine du mot (quinquefolium) et d’une comparaison avec autres mots semblables dérivés du latin qui s'écrivent généralement en un seul mot : chèvrefeuille (caprifolium) ou millefeuille (millefolium) .
Localités dont le blason comprend une ou plusieurs quintefeuilles
[modifier | modifier le code]- Amayé-sur-Seulles (Calvados)
- Ancenis (Loire-Atlantique)
- Avanne-Aveney (Doubs)
- La Boissière-des-Landes (Vendée)
- Bondy (Seine-Saint-Denis)
- Bonnières-sur-Seine (Yvelines)
- Bouafle (Yvelines)
- Bouaye (Loire-Atlantique)
- Buc (Yvelines)
- Le Chesnay (Yvelines)
- Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
- Comines (Nord)
- Culey-le-Patry (Calvados)
- Garancières (Yvelines)
- Guiry-en-Vexin (Val-d'Oise)
- Haguenau (Bas-Rhin)
- Jouy-en-Josas (Yvelines)
- Lugny (Saône-et-Loire)
- Montesson (Yvelines)
- Nesles-la-Vallée (Val-d'Oise)
- Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or)
- Le Perchay (Val-d'Oise)
- Quincy-sous-Sénart (Essonne)
- Richarville (Essonne)
- Saint-Martin-du-Tertre (Val-d'Oise)
- Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines)
- Sainte-Suzanne (Mayenne)
- Sannois (Val-d'Oise)
- Sérent (Morbihan)
- Le Haillan (Gironde)
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Codage informatique
[modifier | modifier le code]nom | glyphe | Unicode | codePage 1252 | MacRoman | entité HTML |
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Quintefeuille noire | ✿ | 273F | |||
Quintefeuille blanche | ❀ | 2740 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Charles Armand de Loizeau, Dictionnaire héraldique, contenant l’explication et la description des termes et figures usités dans le blason, (lire en ligne), p. 619.
- « La quintefeuille, belle mais envahissante », (consulté le ).
- David Streeter, Guide Delachaux des fleurs de France et d'Europe, Paris, , p. 704.
- J.-C. Féray, « Napoléon Landais et le mot quintes-feuilles », Bulletin trimestriel Quintes-feuilles., , p. 5-7 (lire en ligne).