Proprietary colony
Les proprietary colonies étaient des concessions territoriales accordées par le roi anglais à des lords afin que ces derniers les mettent en valeur en favorisant leur peuplement et en y instaurant les lois et les coutumes d'Angleterre. Ce type de colonies fut privilégié lorsque les Anglais virent dans les colonies d'Amérique l'embryon d'un empire[1].
Empire britannique
[modifier | modifier le code]Les rois accordaient un territoire soit à un individu, soit à un petit groupe, plutôt qu'à une compagnie. Ces hommes, appelés propriétaires (proprietors, parfois Lords Proprietors) étaient investis non seulement de la propriété privée légale mais aussi d'une autorité gouvernementale pour administrer la colonie, rappelant légèrement les comtés palatins d'avant la Glorieuse Révolution.
Cette méthode fut notamment utilisée au début de la colonisation le long de la côte atlantique nord-américaine et dans les Caraïbes par la Grande-Bretagne. La plupart existait grâce à une charte, qui était revu par le monarque au pouvoir. Un bon exemple est la province de Pennsylvanie, accordée à William Penn (l'état porte encore le nom qui signifie « forêt de Penn ») par le roi Charles II d'Angleterre.
Ce genre d'indirect rule était à la discrétion des souverains anglais qui cherchaient à concentrer leur puissance et leur autorité, et les colonies furent converties en colonies de peuplement, c'est-à-dire gouvernées par des officiels nommés par le roi.
Liste des proprietary colonies
[modifier | modifier le code]Dans les Caraïbes
[modifier | modifier le code]- La Barbade sous la propriété des lords :
- 1625-1627 : Sir William Courteen ;
- 1627-1652 : Lord Carlisle.
Dans l'actuel Sud-Est des États-Unis
[modifier | modifier le code]Dans l'actuel Nord-Est des États-Unis
[modifier | modifier le code]- Province de Pennsylvanie
- Province du Maine
- Province du Maryland
- Province de New York
- Province du New Jersey
Dans l'actuel Canada
[modifier | modifier le code]Équivalent français
[modifier | modifier le code]Les Îles Glorieuses était habitées et nommé par le Français Hippolyte Caltaux (1847 - après 1907) le , qui en fut propriétaire de cette période jusqu'en 1891. Ce n'est que le qu'elles furent revendiquées par la Troisième République, en tant que partie de la colonie française de Madagascar.
Toutefois il en resta le propriétaire de 1901 à sa mort en 1907.
Depuis le , elles sont devenues une possession française reconnue. Initialement administrées par le préfet de La Réunion, les îles furent finalement confiées à l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises le .
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Proprietary colony » (voir la liste des auteurs).
- Bernard Vincent, La période coloniale in États-Unis peuple et culture, 2004, www