Poulangy
Poulangy | |||||
École primaire de la Pommeraie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles | ||||
Maire Mandat |
Olivier Billiard 2020-2026 |
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Code postal | 52800 | ||||
Code commune | 52401 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Poulangeois Les Poulangeoises |
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Population municipale |
355 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 02′ 33″ nord, 5° 15′ 19″ est | ||||
Superficie | 17,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-poulangy.fr/ | ||||
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Poulangy est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Poulangy est géographiquement située au centre de la Haute-Marne, à l'extrémité ouest de la micro-région naturelle du Bassigny couvrant le nord-est de l'arrondissement de Langres et une grande partie de l'est de l'arrondissement de Chaumont, lesquels forment la partie méridionale du département de la Haute-Marne en région Grand Est. Le village de Poulangy est assis sur la rive droite de la rivière de la Traire et est contenu dans une sorte de petit bassin versant, creusé, principalement par deux ruisseaux: la Dhuys et l’Entrivaux. Ce petit bassin versant est creusé dans le flanc sud-est de la montagne du Chanoy (439 m). Les lignes de crête qui la forment sont: de l’ouest au nord, l’adret du Chanois; Du nord à l’est, la vallée de l’Entrivaux, avec en rive droite, les hauteurs de la roche des Bans et en rive gauche celle de la Pelouse; L’exutoire de ce petit bassin versant se forme au sud-ouest avec la vallée de la Traire. Le lit naturel de l’Entrivaux, et l’un des méandres de la Traire, ont creusé un isthme, nommé «Pelouse».
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de la Marne a la Saone, la Marne, la Traire, le ruisseau de Moiron, le Comble du Vedet, le ruisseau de Folvau, le ruisseau de la Combe Veutet et le Val des Trois Fontaines[1],[Carte 1].
Le canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 km reliant les vallées de la Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France[2].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Marnay-sur-Marne. Le débit moyen mensuel est de 3,72 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 49,1 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 55,3 m3/s, atteint le [4].
La Traire, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Frécourt et se jette dans la Marne sur la commune, après avoir traversé huit communes[5].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau du Château de Moiron, d'une superficie totale de 1,4 ha (0,7 ha sur la commune)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Poulangy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), terres arables (20,5 %), prairies (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (1,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté pour la première fois en 870 dans le Traité de Meerssen sous la forme Polemniacum[19] ; Poulangiacum au XIe siècle[20].
Il s'agit d’une formation toponymique gallo-romaine en acum[20],[21] « lieu de, propriété de », suffixe d'origine gauloise dont l’évolution phonétique à partir de -i-acum a donné la terminaison -y dans une grande partie du domaine d’oïl. Le premier élément Poulang(-i) s'explique par le nom de personne latin Poleminius[20],[21], voire (avec -iacum) par le substantif bas latin pullamen « jeune animal > poulain »[22].
Homonymie avec Poligny (Jura, Pollemniacum 861 - 862) ; Polminhac (Cantal, Polminhac 1402)[20] dans le domaine d’oc.
Remarques : Michel Roblin et François Falc'hun, après Petar Skok ont nuancé l'interprétation quasi-systématique du premier élément des toponymes en -(i)acum par un anthroponyme, donnée par certains toponymistes comme Albert Dauzat à la suite des travaux d'Henri d'Arbois de Jubainville, en proposant toute une série d'hypothèses fondées sur l'utilisation d’un appellatif toponymique (substantif ou autre). Pierre-Yves Lambert note cependant : « C'est l'emploi substantivé de l'adjectif topique, formé à partir du nom d'un propriétaire qui explique la plus grande partie des noms de lieux en -iacum »[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des sépultures gallo-romaines ont été mises au jour rue de la Dhuit en 1954. Le village est surtout connu pour son abbaye royale de Poulangy.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 355 habitants[Note 5], en évolution de −14,04 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Poulangy se blasonnent ainsi : d'azur à la crosse d'abbesse, accostée d'une clef et d'une fleur de lys, le tout d'or. |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Entrée du village. -
L'église. -
Fontaine et porche de l'ancienne Abbaye de Poulangy.
-
La façade de l'église. -
La fontaine de l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Bertrand de Poulengy : Compagnon d'armes de Jeanne d'Arc.
- Gratien Maire : Major général des armées
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:02 TU à partir des 488 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/08/1983 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Poulangy » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Poulangy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne à la Saône »
- Sandre, « la Marne »
- « Station hydrométrique La Marne à Marnay-sur-Marne », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « la Traire »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Poulangy et Is-en-Bassigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Poulangy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Odile COLIN, « LE SORT DES ABBAYES ROYALES. D'ENFONVELLE,. DE VARENNES-SUR-AMANCE. ET DE POULANGY. APRÈS LE PARTAGE DE MEERSSEN (870) » ["pdf"], sur mgh-bibliothek.de (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 539a
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, formations celtiques, gallo-romaines et romanes, Librairie Droz, Genève, p. 580, n° 9426 (lire en ligne sur Google Books) [1]
- Michel Roblin, « Histoire du peuplement et de l'habitat en France aux époques anciennes » in Annuaires de l'École pratique des hautes études, 1977, p. 368 (lire en ligne sur Persée) [2]
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies, Paris, Errance, coll. des Hespérides, 1994, p. 39. prix Volney
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.