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Né dans une de ces familles russes où l'on était pope de père en fils, il fut d'abord élève au séminaire, mais il se passionnait déjà pour les sciences naturelles et la lecture d'un petit livre du professeur Setchenov, Réflexes de l'encéphale, le fit s'inscrire à la Faculté de Physique et de Mathématiques de Saint-Pétersbourg après un bref passage en Faculté de Droit ; il se spécialisa alors en physiologie animale qu'il étudia à l'Académie de chirurgie et de médecine. Des intrigues avaient alors écarté Setchenov, envoyé en disgrâce à Odessa, mais il put bénéficier des cours d'un autre grand maître, son successeur Élie de Cyon, qui fit de lui un virtuose de la technique. Il obtint son diplôme en 1879 et soutint sa thèse de doctorat en 1883. En 1890, il fut nommé titulaire de la chaire de pharmacologie de l'Académie de médecine militaire de Saint-Pétersbourg. Il devint professeur de physiologie puis directeur de l'Institut de médecine expérimentale de Saint-Pétersbourg en 1895 jusqu'à sa mort en 1936.
« Notre exposé choisissait les quatre concepts : l'inconscient, la répétition, le transfert, la pulsion (...) Permanente donc restait la question qui fait notre projet radical : celle qui va de : la psychanalyse est-elle une science ? à qu'est-ce qu'une science qui inclut la psychanalyse ? »
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Jacques Lacan, Résumé rédigé pour l'annuaire de l'école pratique des hautes études, 1965, in Le Séminaire, XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, Paris, 1973
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Un symptôme représente une des manifestations subjectives d'une maladie ou d'un processus pathologique, tel qu'exprimé par le patient. En général, pour une pathologie donnée, les symptômes sont multiples, elle peut même ne pas présenter de symptôme : elle est dite dans ce cas asymptomatique. Inversement, un même symptôme peut très souvent être attribué à différentes maladies : on ne peut donc conclure automatiquement d'un symptôme (par exemple, avoir mal à la gorge) à une maladie (par ex., la grippe) ; c'est commettre le sophisme de l'affirmation du conséquent.
Ils s'opposent aux signes cliniques, qui sont des manifestations objectives de la maladie, relevées par le médecin.
Les symptômes sont donc pour le patient les éléments d'alerte d'un processus pathologique en cours, motivant ainsi le recours à une consultation médicale permettant d'objectiver la plainte en retrouvant des signes, qui, rassemblés en syndrome puis en maladie, permettront de guider l'attitude thérapeutique.