Portail:Histoire/Image du mois/Archives
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année 2006
2006 « La liberté guidant le peuple », d'Eugène Delacroix, réalisée en 1833. Cette toile représente de manière symbolique les Trois Glorieuses, un soulèvement populaire contre Charles X, remplacé par Louis-Philippe dans la « Monarchie de juillet »   Portail:Histoire/Image du mois/Archives/042006      _being_abandoned_on_8_May_1942_(80-G-7398).jpg)  Représentation des blasons des différentes entités constituant le Saint-Empire romain germanique, sous les ailes de l'aigle bicéphale impériale.
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année 2007
2007
.jpg) Eugène Delacroix, Les Natchez, 1832-1835 (New York, Metropolitan Museum of Art). Les Natchez sont un peuple amérindien vivant dans le sud des États-Unis. Ils représentaient, au XVIIIe siècle, l'un des plus féroces adversaires des Français dans leur conquête de l'Amérique du Nord et ce qui constituait la Louisiane. Les attaques des Natchez en 1729 ont causé de nombreuses victimes françaises, mais la riposte en 1731 a été encore plus violente pour ces peuples, ce qu'évoque Delacroix dans ce tableau.  Collection de moulages en bronze de l’Âge du bronze conservés au Somerset County Museum à Taunton. Ces moulages ont été retrouvés au sein d’un « trésor », c’est-à-dire qu'ils auraient été enterrés volontairement et non à la suite d'un hasard ou d'une catastrophe. Ils étaient peut-être destinés à être recyclés pour forger d'autres objets. L’Âge du fer se situe, au sein de la Protohistoire, entre l’Âge du cuivre et celui du fer.  La révolte des Cipayes vue par une gravure britannique contemporaine. Les Cipayes étaient des soldats hindous employés par la Compagnie anglaise des Indes orientales. Pour diverses raisons, ils se révoltent en mai 1857 contre les troupes britanniques. Le 11 mai, ils s'emparent de Delhi. D'autres combats ont eu lieu à Kanpur et à Lucknow. Les dernières révoltes sont durement réprimées en juin 1858. Cet épisode conduit la Couronne britannique a opérer des réformes dans le Raj britannique. Certains Indiens y voient le début des luttes anti-coloniales.  La basilique de la Très-Sainte-Trinité à Saccargia (Italie, Sardaigne, Province de Sassari, commune de Codrongianos). La basilique construite en 1116 en style roman pisan témoigne de la tentative de mainmise de la cité de Pise sur la Sardaigne. ,_Astley_1745.jpg) Mbanza-Kongo (actuellement en Angola, province de Zaire, sur la rivière M'pozo, était la capitale de l'Empire Kongo. Sous l'influence des Portugais, elle fut appelée São Salvador du Kongo jusqu'en 1975. L'image présente le Bansa, résidence du roi du Kongo. Gravure de Child d'après Dapper, 1746.  Charles de Steuben donne ici une vision romantique de la Bataille de Poitiers le 25 octobre 732. Lors de cette bataille, Charles Martel a défait l'armée musulmane menée par Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi Cette bataille, qui apparaît rétrospectivement comme une victoire des chrétiens sur les musulmans, ce qui symbolise la croix celtique à gauche du tableau. La victoire a aussi permis à la famille carolingienne de s'imposer en Gaule. Les années 730-750 marquent le terme de l'expansion islamique, avec en 751 la bataille de Talas. Bataille de Poitiers, en octobre 732, huile sur toile, 1834-1837. Versailles, musée du Château. . Les troupes soviétiques de l'Armée rouge quittent l'Afghanistan en 1988. De 1979 à 1988, la rude guerre d'Afghanistan a opposé l'URSS et les « moudjahiddin du peuple ». En 1988, Mikhaïl Gorbatchev décide le retrait de ses troupes, qui quittent le pays sous le contrôle de l'armée afghane. Photo de Mikhail Evstafiev (né en 1963), 1988.  Panneau de l'époque d'Edo représentant la Bataille de Sekigahara. La bataille de Sekigahara (actuelle Région du Chūbu, Japon), qui s'est déroulée les 20 et 21 octobre 1600, marque traditionnellement la fin de l'époque Sengoku et le début d l'époque d'Edo. Elle opposait les troupes loyalistes de Hideyori Toyotomi et celles du guerrier Ieyasu Tokugawa. Ce dernier l'emporta et devint de facto le chef du pays, avant d'être proclamé Shogun en 1603. Il installe alors la capitale à Edo, la future Tōkyō. Tariq ibn Ziyad d'après un manuscrit arabe. Assis sur un trône au milieu d'un château ou d'une ville, le général s'apprête à tirer son épée, dont le rouge vif contraste avec les autres tons de l'image. Le général Tariq ibn Ziyad (arabe: طارق بن زياد), d'origine berbère, est l'un des artisans de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique, notamment grâce à la Bataille de Guadalete, qu'il remporte le 19 juillet 711 face à Rodéric, dernier représentant du Royaume wisigoth. L'armée rouge dressant le drapeau soviétique sur le toit du Reichstag (Yevgeny Khaldei, mai 1945) est l'une des plus connues des photographies de la Seconde Guerre mondiale. Cette photographie qui fit la renommée de son auteur est aussi l'une des premières qui fut censurée volontairement. L'image montre des soldats de l'armée rouge posant le drapeau sur le Reichtag dans un Berlin en ruine. Ainsi, pour ne pas altérer le côté glorieux de la scène, l'auteur a gommé certains détails, notamment la vue de plusieurs montres aux bras des soldats qui attestent de pillages. Il faut se rappeler qu'à l'époque une montre était un objet de luxe et que le fait d'avoir plusieurs montres en même temps est sans intérêt... Pour information, une copie de la version originelle est disponible sur Image:Reichstag flag.jpg.  Une hache et son moule, trouvés sur le site archéologique de Cat Tiên. La vitrine présente le tranchant d’une hache de cuivre ainsi que le moule correspondant, trouvés lors des fouilles du site de Cat Tiên. Il est situé au Viêt Nam, dans la province de Lâm Đồng le long du fleuve Đồng Nai (qui arrose Hô-Chi-Minh-Ville). Ce site archéologique important, qui pourrait être daté entre le IVe siècle et le VIIIe siècle, est d'une interprétation difficile et donne lieu à des controverses entre archéologues. Ce matériel est exposé au National Museum of Vietnam History. | ||||||||
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année 2008
2008 Un ducat d'or de la République de Venise remontant à l'époque où Michele Steno était doge (1400-1413). On y voit Marc, patron de la République, remettre la bannière au doge. Les ducats vénitiens étaient le témoin de la richesse de la République, largement entretenue par le commerce maritime.  « Endurance et vaillance des troupes congolaises lors de la campagne de l'Est Africain Allemand » La Première Guerre mondiale se passe également en Afrique. La Force publique, nom donné aux troupes du Congo belge, s'attaque à l'Afrique orientale allemande et vient appuyer les troupes britanniques qui attaquent par l'est. La Force publique, créée en 1885, était composée de 21 compagnies, composées chacune d'officiers Blancs et de sous-officiers et hommes de troupe d'origine africaine. À l'issue de la guerre, la Belgique fut « récompensée » de l'effort fourni sur le continent africain en recevant, par le Traité de Versailles, le Ruanda-Urundi, qui donnera ultérieurement naissance au Rwanda et au Burundi.  Les lettres d'Amarna sont un ensemble de 382 tablettes trouvées autour de Tell el-Amarna (Égypte) à partir de 1887. Faites d'argile, elles sont pour la plupart rédigées en akkadien cunéiforme. Les correspondances mises au jour relèvent de deux grands types. Certaines sont adressées à d'autres souverains du Proche-Orient, de Babylone à Chypre. Les autres relèvent de l'administration des territoires soumis à l'Égypte, principalement en Palestine et en Syrie. Ces textes permettent aux historiens de constater les troubles qui agitaient certains territoires de l'empire égyptien. Les lettres d'Amarna sont actuellement dispersées entre plusieurs musées, mais le plus grand nombre est au Vorderasiatisches Museum de Berlin. Tablette EA 161, lettre d'Amiru, chef des Amorrites, au pharaon.  Philippe-Jacques de Loutherbourg, Lord Howe lors de la Bataille du 13 prairial an II, 1795. Huile sur toile, conservée à la Maison de la Reine. Loutherbourg, né à Strasbourg en 1740, mort à Chiswicket en 1812, peintre franco-britannique, donne ici un exemple de ses peintures à sujet maritime. La bataille du 13 prairial an II ( ou troisième bataille d'Ouessant, connue au Royaume-Uni sous le nom de Glorious First of June, oppose une escadre commandée par Louis Thomas Villaret de Joyeuse et un groupe de navires commandés par l'amiral Richard Howe. La bataille proprement dit avait été précédée de plusieurs jours de course-poursuite entre les deux escadres. Les deux adversaires étaient à peu près égaux en nombre. Avec sept navires perdus contre aucun pour les Britanniques, 1500 morts et 3000 prisonniers, les Français ont beaucoup perdu à cette bataille. Leur objectif principal, assurer la protection d'un convoi venant des États-Unis a cependant été assuré, et les deux pays revendiquent l'un et l'autre la victoire. Numéro 1 de L'Enragé, avec un dessin de Siné. Le général de Gaulle : « La CGT oui ! La chienlit... non ! ». Une des illustrations qui donne une image familière de Mai 68. Ce dessin est sorti dans L'Enragé, journal fondé par Jean-Jacques Pauvert. Le phylactère parodie une phrase attribuée au Président de la République : « La Réforme oui, la chienlit non ». En effet, face au mouvement étudiant et ouvrier, le chef de l'État se présente comme prêt à la réforme, mais il ne veut pas des troubles civils qu'il stigmatise du mot de chienlit. Le terme va dès lors être repris de manière parodique, certains slogans répliquant : « La chienlit, c'est oui ! ». Le fait d'attribuer à De Gaulle la pensée « la CGT oui » veut sans doute souligner combien la Confédération générale du travail peut apparaître comme un interlocuteur acceptable en comparaison avec les étudiants dont les revendications apparaissent comme irrationnelles. Les syndicats traditionnels ont en effet pu se sentir en décalage avec les mouvements de leurs bases.  Le Mur d'Hadrien à Greenhead Lough (Northumberland). Ce Mur a été construit à partir de 122 comme une séparation entre la Bretagne romaine et les populations du nord, en particulier les Pictes. Sa construction avait été décidée par l'empereur Hadrien à l'occasion de sa visite sur place. Il a été un important élément de défense des Romains pendant deux siècles, avant d'être abandonné au Ve siècle. Malgré les démolitions, le Mur est relativement bien conservé, et a acquis une réputation touristique importante. Il est inscrit depuis 1987 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.  George Agnew Reid, Samuel de Champlain arrive à Québec, 1909. Pastel, coll. privée mais disponible dans la base de données de Bibliothèque et Archives Canada. Ce pastel de George Agnew Reid met en scène l'arrivée de Samuel de Champlain au moment de la fondation de Québec, le . Champlain est campé, avec tout son équipage, sur un vaisseau dont la stature massive et l'unité contrastent avec le nombre et la petite taille des embarcations des Amérindiens. Ces derniers sont représentés de manière très traditionnelle, quasi nus comme des bons sauvages et portant leurs coiffures de plumes. La fondation de Québec est ici présentée avec la valeur de mythe de fondation dans une vision un peu romantique. Georges Agnew Reid (1860-1947), qui a étudié à la fois au Canada et en Europe, est surtout connu comme peintre de genre.  La Grande Muraille (en chinois traditionnel : 長城 ; simplifié : 长城 ; pinyin : Chángchéng ; littéralement la « longue muraille ») est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et plusieurs endroits entre le Ve siècle av. J.-C. et le XVIe siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. La Muraille a en fait été construite en plusieurs fois à des époques très différentes, mais toujours avec le même but : contenir les peuples situés au nord de la Chine. Si cette muraille est particulièrement ancienne, les parties les mieux connues aujourd'hui ne remontent pas au-delà de la Dynastie Ming (1368 - 1644). Cette construction figure depuis 1987 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.  Une des peintures rupestres du Sahara, datée environ de -3000, montrant des femmes dont l'une monte un animal. La région du Sahara et des Tassili présente en plusieurs endroits des peintures ou des gravures réalisés à même la pierre, et datées entre -5000 et -1000. Elles frappent par le contraste entre le désert actuel et la faune et la flore parfois luxuriantes qui y sont représentées. Elles sont aujourd'hui menacées par les excès du tourisme dans la région.  Jan Wyck, La Bataille de la Boyne, vers 1693. Huile sur toile. La bataille de la Boyne, le s'inscrit dans la lutte infructueuse de Jacques II, prétendant aux trônes anglais et écossais, de reconquérir le pouvoir après la Glorieuse Révolution. Le long de la Boyne, la bataille oppose les troupes des nouveaux souverains Guillaume III et Marie II aux Jacobites, notamment Irlandais, soutenus par un important contingent français envoyé par Louis XIV. Malgré la mort de leur commandant Frédéric-Armand de Schomberg, qui avait été maréchal de France avant de se mettre au service de la maison d'Orange-Nassau, les orangistes remportent une victoire décisive. Icône représentant Boris Ier de Bulgarie. La légende indique « Saint Boris, roi de Bulgarie ». Boris Ier de Bulgarie, mort en 907, roi de Bulgarie de 852 à 899, est le premier souverain du pays à embrasser le christianisme. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe. Monté sur le trône à la suite de Pressiyan Ier, Boris fait face à plusieurs conflits dans les premières années de son règne, notamment face à l'Empire byzantin. À sa conversion en 864, il prend le nom de Michel en référence à son parrain l'empereur byzantin Michel III. Cette conversion n'est pas appréciée par tout le monde, et des révoltes s'ensuivent, avant que la majeure partie des Bulgares ne se convertisse à son tour. Boris se retire dans un monastère en 899, mais il revient à deux reprises au pouvoir, pour contrer les tentatives de retour au paganisme. Sur cette icône, Boris présente à la fois les attributs de la royauté et de la sainteté.  |
année 2009
2009 Poterie trouvée à Jeiran Tepe, IIe millénaire av. J.-C.. Musée national d'Iran. Cet ustensile en céramique grise a été retrouvé à Jeiran Tepe, en Iran, qui était alors peuplé d'ethnies parmi lesquelles il est difficile de dire quelle est la plus ancienne. Cette céramique semble venir des Mèdes, qui vont dominer la région pendant quelques siècles avant l'expédition d'Alexandre le Grand.  La Compagnie néerlandaise des Indes orientales (en néerlandais : Vereenigde Oost-Indische Compagnie, d'où le sigle VOC) a été, pendant près de deux siècles, de 1602 à 1799, une immense entreprise contrôlant le commerce entre les Provinces-Unies et différents territoires colonisés par ce pays, situés majoritairement en Asie du Sud-Est, mais aussi dans l'actuelle Afrique du Sud. Historiquement, la VOC est issue du regroupement de différentes compagnies de commerce au long cours qui s'étaient formées pour bénéficier de l'ouverture de nouvelles routes commerciales mais ne possédaient pas nécessairement les capitaux nécessaires. Si la VOC était administrée par six chambres représentant chacune une ville, le poids d'Amsterdam était déterminant et c'est là que le siège était implanté. La cour d'honneur du siège de la compagnie, présentant l'architecture de brique répandue dans l'Europe du Nord, est un signe de bonne santé économique.  Portail:Histoire/Image du mois/Archives/042009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/052009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/062009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/072009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/082009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/092009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/102009 Portail:Histoire/Image du mois/Archives/112009 |